Jude Summer • Validée

• Identité

Nom : Summer
Prenom(s) : Jude Kayley
Surnom(s) : Judy / Baby J
Age : 21 ans
Signe astrologique : Scorpion
Lieu de naissance : 11 Novembre 1986
Nationalité : Américaine

Statut professionnel : Etudiante en droit
Occupation : Il s'agit de bénévolat. Jude est "visiteuse d'hôpitaux". Développé plus loin.

• Caractère / Psychologie & Physique

Caractère :

Le premier mot qui vient à l’esprit pour décrire psychologiquement Jude, c’est vivante. Elle aime la vie, croit en la vie, et la goûte à pleines dents. Dans tous ses aspects. En cours, dans ses études de droit, elle montre de l’assiduité mais aussi un sens de la répartie assez sulfureux qui font beaucoup rire les élèves, mais moins les professeurs ou inversement, selon la cible de sa plaisanterie. Mais son humour reste toujours mesuré et pertinent, et on lui pardonne le fait qu’il frôle parfois le sadisme. Dans son université, si les professeurs avaient à parler d’elle, se serait pour la décrire comme une fille polie, qui ne fait pas d’histoire, assidue, intéressée par ses études. Ce qui est vrai. Mais ses amis en donneront une autre définition : Jude est quelqu’un qui sait s’amuser et adore ça, qui aime boire en soirée, même si elle le nie farouchement. A part ça, c’est tout de même quelqu’un sur qui on peut compter, à l’écoute. Le syndrome de la bonne copine qui écoute et aide tout le monde, elle connaît. Même si elle a vite appris qu’elle n’était pas un super héros et qu’elle ne pouvait pas résoudre tous les problèmes de cœur et de travail ou de famille de ses amis. Mais elle fait ce qu’elle peut. Elle a d’ailleurs quelque chose qu’on pourrait qualifier de boulot à côté des études : le Samedi et quelques soirs par semaine, elle passe à l’hôpital de la ville. Objectif : discuter avec les gens, leur changer les idées, lire des histoires aux enfants, jouer avec eux, bref, essayer de les sortir le temps d’un sourire de leur maladie. Comme quoi, en fait, c’est quelqu’un de bien… tant qu’elle reste elle-même. Un autre trait de caractère : elle n’a peur de rien. Ni du ridicule, ni d’un danger potentiel. Le temps qu’elle a calculé le risque. Fonceuse, mais réfléchie. Un concentré d’audace et de prudence.

Ce qui convient parfaitement à l’esprit qui la possède. Elle (car c’est un esprit féminin) aime à imiter la personnalité de son hôte pour que personne ne se doute de rien. Elle a trouvé la couverture idéale : une fille à qui tout le monde sans exception donnerait le bon Dieu sans confession. Généralement, elle attend la nuit pour prendre le contrôle de Jude. Des comportements violents en public ne serviraient pas à grand chose. Toutes les nuits, à des très rares exceptions, elle lui fait faire le mur. Son terrain de jeu : la discothèque. En apparence, rien ne peut démontrer qu’il ne s’agit pas réellement de Jude : elle sourit comme Jude, rit comme Jude. A part que ses yeux sont noirs. (Elle emprunte d’ailleurs les lunettes de soleil préférées de Jude pour les masquer.). Parfaitement calme, jusqu’à ce qu’elle repère sa proie. Le plus souvent des hommes plus âgés, même si ce n’est de quelques années. Séduisants, cela va sans dire. Alors, elle n’a plus qu’à les allumer, jouant d’une provocation que sa jeune hôte ne se permettrait que par simple jeu, les entraîne dans un coin tranquille et là … Elle se déchaîne. Commençant d’abord simplement par les chercher de la voix. A leur faire de claires avances. Et puis … le moment fatal. Tous, égorgés. Et tous, retrouvés le lendemain avec une trace de lèvres sur la joue. Mais pas de rouge à lèvres : de sang.

Plus grande qualité : L'altruisme de Jude, qui n'est plus à décrire. on temps libre, elle le consacre aux autres, que ce soit à ses amis, ou à d'autres, dans les hôpitaux. Elle trouve cela plus que naturel et ne supporte pas qu'on remette ces actes en question.

Plus grand défaut : Sa rancune, sans aucun doute possible. Si on trahit une fois sa confiance, il n'y a pas de retour en arrière possible. C'est définitivement fini.

Manie(s) : Jude se ronge les ongles … Très mauvaise habitude, due le plus souvent au stress. Sale manie, mais qui ne va pas en s’arrangeant, bien au contraire. Elle a tout essayé pour arrêter, rien à faire. Alors tant pis.

Plus grande peur : Il y a un an de cela, la réponse aurait été saa claustrophobie, intense, malgré qu’elle se force à essayer de la dominer. Cependant, elle s'est bien vite rendu comtpe que sa plus grande peur était de perdre ses amis, ses proches.

Couleur préférée : Bleu
Objet préféré : Un bracelet fait d'un bout marin
Film préféré : Le Silence des Agneaux
Chanson préférée : Thks fr th mmrs, by Fall Out Boys

Apparence physique :
La vingtaine, début de l’âge adulte, abandon de l’adolescence … Bye bye les boutons disgracieux sur le visage. Retour d’une peau saine, douce au toucher, qui rayonne de vie, comme toute la personne de Jude. Quand elle est elle-même, cela va sans dire. Il s’agit d’une jeune fille haute en couleur, à la silhouette élancée, mais plutôt petite pour son âge (un de ses complexes, s’il en est). Ses cheveux bruns et légèrement ondulés tombent sur des épaules finement musclées par la pratique régulière de la natation. Mais elle préfère le plus souvent les attacher, beaucoup plus pratique. Et en plus elle déteste les avoir détachés, chose à savoir. Y a-t-il une partie d’elle qu’elle aime ? Oui, son nez. Intriguant comme choix. Mais elle adore sa forme droite, et le fait qu’il ne soit ni trop grand, ni trop petit. Une lubie, sans doute, mais elle adore son nez. Si par malheur quelqu’un s’avisait un jour de le lui casser … Mieux vaut ne pas y penser (surtout si elle est possédée à ce moment-là). Au-dessus de ce nez sont campés deux grands yeux bleu-verts, ourlés de longs cils noirs. Ces deux pupilles sont véritablement le miroir de l’âme de Jude : en temps normal, ils sont vifs, rieurs, brillants, taquins, malicieux, voir charmeurs ou provocateurs, bref, tout ce qui fait Jude. Et quand elle est possédée, c’est le seul signe extérieur qui permet de le voir. Deux yeux complètement noirs, avec quelque chose de vide et de mauvais à la fois … Un gouffre de malfaisance. Que dire pour finir ce portrait sur une note plus joyeuse ? Mentionner ses lèvres, plus rouges que la moyenne, toujours en train de sourire, que ce soit joyeux ou moqueur, ou, en cas de possession, mauvais ? Parler de son code vestimentaire ? Chez Jude, il n’y en a pas. Jupe, robe, jean, chemises à carreaux style cow-boy, hauts plus féminins, casquettes, chapeaux du Far West, foulards … Tout y passe. La seule chose qui ne change pas est un bracelet en cordage marin qu’elle porte au poignet droit. Souvenir d’enfance.

Pouvoir :

Le pouvoir que l’esprit attribue à Jude est assez particulier. Cet esprit, pour survivre, et devenir plus puissant, se nourrit du désir qu’elle suscite chez les hommes. L’atout est donc de les allumer, en prenant son temps, afin que leur désir soit d’autant plus fort, plus brûlant, plus ardent. Elle s’en nourrit ensuite, en les embrassant. Le désir passe par ce simple contact de lui à elle. Mais ce désir fait battre le cœur des hommes. Et leur enlever assèche totalement ce cœur. Et le baiser devient rapidement torture, le cœur se desséchant au fur et à mesure. Pour finir par se contracter. Le rythme cardiaque ralentissant. Pour finir par s’arrêter complètement. Un procédé odieux pour les victimes, mais tellement alléchant pour l’esprit … Cependant, elle a pris l’habitude d’égorger ses victimes ensuite. Pour détourner l’attention de la police. Car si elle les laisse se vider de leur sang, le cœur est normalement desséché. En fait, c’est surtout l’attention des chasseurs qu’elle cherche à ne pas éveiller. Le temps que personne ne se rendra compte de la mort réelle de tous ces hommes, tout ira bien pour elle. Pourvu que cela dure …

• Histoire & Vie

Histoire :
Le onze Novembre de l’année 1986 à Eastport, dans le Maine, naissait Jude Summer, de l’union de Jack Summer et sa femme Joan. Un petit bouchon avec déjà pas mal de cheveux, de grands yeux étonnés qui regardaient le monde, déjà curieux de tout. Elle était leur premier enfant. L’année de son quatrième anniversaire naquit Jake. Son unique petit frère. Un casse-pieds, sans aucun doute. Mais comme elle disait toujours : « Il y a des jours où je tuerais bien Jake. Mais je tuerais tous les jours pour lui ».

Son enfance se passa de la façon la plus normale qu’il soit, au bord de la mer, dans le Maine, à jouer avec ses cousins avec l’insouciance de chaque enfant. Elle adorait passer des heures à courir sur la plage, à chahuter avec les voisins et à discuter de choses très sérieuses (la coiffure des poupées) avec ses copines. Mais ce qu’elle adorait par-dessus tout, c’étaient les week-end. Quand son père quittait son costume d’homme d’affaires et le troquait contre un pantalon blanc et un T-shirt rayé blanc et bleu. L’heure de lever l’ancre avait alors sonné, moussaillon ! Les heures qu’elle passait en sa compagnie sur son voilier était pour elle les plus belles. C’est d’ailleurs de cette époque sans histoire que lui vient son éternel bracelet, un bout marin tout blanc savamment tressé avec toute la science de la marine. C’est de là aussi que lui vient ce formidable amour de la liberté, sans doute.
Mais quand elle n’était pas en train de s’amuser, ou en train de « naviguer », comme elle le disait très sérieusement, avec son père, Jude était à la bibliothèque. Dès qu’elle sut lire, elle dévora consciencieusement chaque ouvrage qui lui tombait sous la main, et peu en importait le contenu. Cependant, elle avait tout de même une préférence : les livres fantastiques. Ceux où la magie apparaissait. Les fantômes, les esprits. Tout ça quoi. Le surnaturel. Ça la fascinait et l’effrayait profondément à la fois. Et elle y croyait dur comme fer. Un enfant, c’est facilement impressionnable. Par exemple, elle ne supportait pas de dormir avec la porte de sa chambre ou la porte de son placard ouvert. Et il fallait que les volets de sa fenêtre soient hermétiquement clos. Des habitudes qu’elle n’a d’ailleurs jamais perdues. Des manies héritées de son enfance. Malgré cela, et malgré son amour pour les maisons hantées et les fantômes, elle n’en avait jamais vu. Elle se contentait de raconter les histoires les plus horribles quand ses copains et elle cherchaient à se faire peur entre eux. Non, elle n’avait jamais tenté d’appeler Bloody Mary devant un miroir. Courageuse, mais pas suicidaire.

Et puis les années ont passé. A l’école, les professeurs ne parlaient que de ses bons résultats, de sa franche camaraderie, de son comportement exemplaire. Tout la destinait, à, comme c’était l’ambition de son père depuis très longtemps, rentrer dans l’important complexe informatique de la région. Son caractère superstitieux s’était très légèrement calmé, mais elle lisait toujours autant. Ses années de collège furent marquées par de bons résultats, ses premières sorties, ses premiers copains, sa bande de potes fétiche avec laquelle elle empruntait le voilier de son père, sa première cuite, bref, tout ce qui fait la vie d’une jeune fille tout à fait normale. Ce qu’elle était.

Et puis vint la fin des études. Il lui fallait choisir sa voie. Et elle ne voulait pas de celle qu’on s’évertuer à lui tracer. L’informatique ? Passer ses journées dans un bureau à essayer de dépasser les performances techniques du voisin ? Non merci. Non, elle, elle rêvait de droit. De cour de justice. De personnes à défendre. D’éloquence, de répartie, de sadisme, de finesse. Elle voulait aider quand elle pouvait. Mais mauvaise pioche. Son très cher père avait une dent certaine contre les avocats. Un clash très violent a marqué l’obtention de son diplôme. Une dispute orageuse entre son père et elle. Qui s’est fini par un « Si t’es pas contente, tu n’as qu’à partir ! » Et elle l’avait pris au pied de la lettre. Elle était partie. Loin, très loin. Dans l’Ohio. A l’Université de Cleveland. Besoin d’air aussi sans doute. Et puis, son parrain habitait dans l’Ohio. L’oncle Alex, agent de police à Parma . Et un de ses amis d’enfance également, Kyle, qui avait déménagé à cause du travail de ses parents.

Alors, ce fut Cleveland. Où elle retrouva Kyle, qui lui aussi étudiait le droit. Une bande d’amis se forma vite, au nombre de cinq, unis comme les doigts de la main. Deux mecs : Kyle, le dragueur sûr de lui, mais pas tant que ça, et Tom, le mec le plus adorable de la Terre, le bon copain, et l’intellectuel du groupe. Et trois filles, une blonde, Allison, cœur sur la main, calme et blagueuse, une rousse, Emma, sulfureuse, fashion victime, mais tout sauf superficielle et une brune, Jude elle-même. Sorties, soirées dans la maison des parents de Kyle quand ceux-ci sortaient, virées au In fashion pour les filles, traînant parfois derrière elles les mecs qui râlaient, fréquentation assidue des bars et des parcs. Une vie normale d’un étudiant moyen. Tout est au mieux dans le meilleur des mondes. Si seulement cela avait put durer.

Tout bascula un soir qu’ils étaient chez Kyle. Ses parents sortaient au ciné, et il avait évidemment investi les lieux avec la joyeuse petite bande. Ils étaient tous dans le salon, Emma en train de tresser les cheveux de Jude, en pleine discussion avec Allison sur les mérites du nouveau professeur de droit appliqué à la politique. Kyle, avachi sur le canapé en train de zapper sur les différentes chaînes de musique, se fichait d’elles en disant que de toute façon, le prof en question devait être gay. ce à quoi Tom répondit que ce n’était pas vrai parce qu’il l’avait vu en train de peloter la bibliothécaire le midi même après son arrivée. Soupir déçu des filles. La soirée devait se continuer ainsi, tranquillement. Mais soudain, l’ampoule du salon claqua, et une porte s’ouvrit en grinçant en même temps. Allison se mit à hurler et fit le signe de croix plusieurs fois. Ce qui eut pour effet de faire hurler Kyle de rire en lui demandant si elle comptait demander de l’aide au Ciel pour l’âme de la pauvre ampoule. A la surprise des autres, elle lui répliqua vertement que ce n’était sans doute pas ce qu’il pensait. Intrigués les autres la questionnèrent, et elle avoua un penchant qu’on ne lui connaissait jusqu’alors pas pour l’ésotérisme, les esprits et tout ce genre de trucs. Kyle haussa les épaules en disant qu’elle lisait trop, Emma demeura perplexe, Tom semblait sans avis mais Jude était intéressée. Alors qu’elle commençait à l’interroger sur ce qu’elle pensait que ça pourrait être, Kyle n’y tint plus et leur dit que si elles croyaient vraiment à ce genre d’âneries, il n’y avait qu’à essayer une séance de spiritisme. ou tout autre truc du genre. La blonde répliqua que ce n’était pas une bonne idée, et lui répliqua que c’était le seul moyen de « mettre un terme à sa croyance débiles en ces conneries », je cite. Ainsi fut dit, ainsi fut fait, et les cinq amis se retrouvèrent assis autour de la table du salon, se tenant les mains avec un verre à pied au centre, à déclamer : « Espirt, es-tu là ? » Ils durent s’y reprendre à plusieurs fois entre Allison qui tremblait comme une feuille et Emma qui pouffait de rire. Jude, elle, avait l’impression de vivre un des romans qu’elle adorait étant gamine. Pourquoi pas, c’était juste pour rire après tout, non ? Et soudain, un grand bruit se fait entendre, faisant une fois de plus hurler All’. La lumière s’alluma brusquement (Kyle avait changé l’ampoule), et … et les parents du jeune homme entrèrent dans la pièce, surpris, leur demandant s’ils n’étaient pas un peu vieux pour jouer à ce genre de bêtises. Rire général, qui dissipa bientôt le malaise ambiant qui s’était installé. Pour tous, l’affaire était classé, Kyle murmurant à l’oreille de son amie que « Tu vois, y a pas de raison d’avoir peur. ». mais ce que personne n’avait vu, senti, remarqué, c’est la chose qui se glissa derrière Jude et qui se glissa en elle. Elle, elle eut jute un peu froid, se retournant. Un courant d’air sans doute. Mais quand elle passa sous l’ampoule, juste à ce moment, Kyle lui sauta dessus en hurlant comme un possédé. Une blague. Qui fit rire tout le monde, même elle après. Mais sur le coup, il lui avait vraiment fait peur. Et l’ampoule au-dessus d’elle grésilla. Une boutade sur l’état d’électricité des lieux, puis elle était partie.

Cette scène s’est passée il y a un mois. Ils reparlèrent par la suite de cette soirée. All’ croyait toujours dur comme fer que si les parents de Kyle n’étaient pas arrivés, il se serait passé quelque chose parce que « ça existait ! » . Jude ne savait pas trop sur quel pied danser. C’était une chose d’aimer les histoires de surnaturel, c’était une autre d’y croire. Mais bon, ils n’allaient pas se pourrir la vie avec ça, pas vrai ? Non. Bien sûr que non. C’était juste un nouveau sujet de conversation. Mais s’il n’y avait que ça …

Des grésillements d’appareils électroniques se produisaient assez souvent quand ils étaient dans le coin. Personne n’avait fait le rapprochement, Kyle se contentait de dire que la ville devait avoir des problèmes avec l’électricité. All’ ne disait rien. Mais elle pensait sans doute autrement. Jude, elle … Elle se concentrait sur ses études. Et elle se donnait toujours plus à l’hôpital. Plus que jamais. Comme si … comme si elle avait quelque chose à se faire pardonner. Un étrange sentiment de culpabilité. Qu’elle associait au fait qu’elle était venue moins souvent ces derniers temps. mais plus le temps passait, plus elle allait à l’hôpital, et pourtant plus ce sentiment de culpabilité empirait. Mais pourquoi ?

Parce que, les nuits où elle n’était pas avec ses amis, elle sortait de sa chambre, faisait le mur, et allait dans les boîtes de nuit les plus branchées de la ville. Qu’elle allumait les mecs, avant de les tuer. En privé bien sûr. Et que, depuis quelques temps, de plus en plus de jeunes hommes étaient retrouvés, la gorge tranchée, une trace de lèvres sanglante sur la joue. Et que la police faisait plus que tâtonner. Ils nageaient dans le brouillard. Mais bien sûr, ce n’étaient que des faits divers pour elle. Comment aurait-elle pu ne serait-ce qu’imaginer que c’était de son fait ?

Elle ne pouvait pas. Elle avait juste ce sentiment de culpabilité qui restait. Mais ça ne l’empêchait pas de vivre. De faire comme d’habitude.


Résumé de ce qu'il s'est passé durant l'année dernière :
Tout a commencé un peu avant l'Apocalypse. Le monde de Jude s'est littéralement écroulé. en un coup de téléphone, un Samedi matin. Une voix officielle au bout du fil. Lui demandant si elle était Mademoiselle Jude Summer. Si elle connaissait une certain Emma Edgers. Qu'ils étaient au regret de lui annoncer le décès de son amie. Qu'elle avait été retrouvée par sa grande soeur qui venait lui faire une visite surprise, morte, dans son lit. Visiblement d'une crise cardiaque. Ils lui avaient demandé si elle avait connaissance d'une quelconque additcton chez la jeune femme. Ce à quoi elle avait répondu mécaniquement avant de raccrocher au nez du policier, ne pouvant retenir ses larmes. Emma était morte. Dire que ça l'avait bouleversée aurait été un euphémisme. Ca l'avait anéantie. Ses amis étaient sa famille d'adoption, celle qu'elle avait choisie. Elle ne pouvait même pas imaginer que ce qu'elle venait d'apprendre était vraiment. Elle pleura, longtemps, hurla, parfois, jusqu'à ce qu'on vienne frapper à sa porte et que Kyle vienne pleurer dans ses bras [ Au sens propre du terme ]. La douleur avait été intense, perclusant le petit groupe d'amis. Ils passaient le plus clair de leur temps tous les quatre, Tom, Kyle, Allison et elle, comme s'ils craignaient de voir un autre d'entre eux partir. L'enterrement fut déchirant. Ils retournèrent en cours, n'écoutaient plus rien, même elle. Elle ne répondait plus aux piques des professeurs. Ils ne sortaient plus, ils ne voyaient plus personne. Plus rien n'avait d'importance. Kyle leur avoua enfin ce qu'il cachait si mal depuis le début, à savoir ses véritables sentiments pour Emma, qui étaient évidemment plus qu'amicaux. Et ce fut dans cet état de chaos que survinrent ces évènements.

Ce fut le coup de grâce. Impossible de comprendre ce qui se passait. Et, pour tout dire, cette partie de sa vie, cette nuit là, se résume à une grande zone d'ombre. Elle a préféré oublier ... comme les trois autres. Jude, Allison, Tom et Kyle ont migré vers Parma. Choqués. Traumatisés. Anéantis. Et pourtant ... Ils étaient tous les quatre, il leur fallait aller de l'avant. Ce qu'ils firent. D'abord sans entrain, puis en reprenant doucement goût à la vie. cette nuit fut occultée de leur mémoire. Ils n'en parlaient jamais. Elle n'y pensait jamais. Elle réussisssait de nouveau dans ses études, ils ressortaient, à quatre, et le souvenir d'Emma les accompagnait toujours, avec ce goût bien connu de mélancolie.

Et c'est ainsi, que, un an après ils avaient eu une discussion très sérieuse. Il y avait eu des larmes, il y avait eu des cris. Mais ils étaient tous montés dans la voiture de Kyle. Ils retournaient à Cleveland. Il y avait une université là-bas, non ? Pour combien de temps ? Autant qu'il en faudrait. Pour retourner sur la tombe d'Emma. Pour comprendre pourquoi elle était partie. Et, même si personne ne le disait, pour essayer de lever le voile sur cette mystérieuse nuit.

Mais si c'étaient les seules raisons, ce serait trop simple. Non, on a oublié un "petit" détail: l'esprit possédant Jude. Elle s'était régalée à parma, mais ... une ville remplie de démons ... Jouer dans une cour remplie de concurrents et de proies ... Il y avait trop longtemps qu'elle se cachait, elle voulait s'amuser. Que la fête commence ...

Famille :
(Déjà développée dans l'histoire)
Elle s'est disputée avec son père, Jack, appelle très souvent son petit frère, Jake, de quatre ans son cadet. Quant à sa mère, Joan, elle en reçoit des coups de téléphone qu'elle termine plutôt rapidement, lui en voulant de ne pas avoir pris position dans sa dispute avec son père. Son parrain, également, qu'elle va voir souvent, d'autant plus maintenant qu'ils habitent la même ville, et avec qui elle est très proche (c'est lui qui l'appelle Baby J ).


Relations / Liens :
Les personnages de Tom et Kyle sont des PNJs, mais cela n'enlève rien à l'importance qu'ils ont dans la vie de Jude et dans l'histoire à venir.
Allison Carter, autre membre du quatuor, devrait bientôt arriver. Jude et elle sont comme les doigts de la main.
Ces relations ont déjà été développées dans l'Histoire.

Il en reste un: Matthew Collins. Ils se sont rencontrés en discothèque. La nuit de la mort d'Emma. Comment aurait-elle pu faire le rapprochement ? Il aurait fallu qu'elle sache qui il était réellement. Ce que cachait ce corps de rêve et ce sourire charmeur. Elle ne lui avait pas prêté plus d'attention que ça, lors de cette rencontre. Un mec super canon. Et après ? Non, le charme de l'incube n'avait pas agi sur elle. De retour à Clevland ... ils seront amenés à se revoir. Et ? [ La suite au prochain épisode].

• Autres informations

Joueur ou joueuse : Joueuse
Personnalité de votre avatar : Katie Holmes
Comment avez vous connu le forum ? J'étais sur la première version.
Commentaires ? J'ai repris la même fiche, que je suis en train de complèter pour ce qui est des évènements survenus durant l'année écoulée. Cela ne devrait pas être trop long, mais je ne suis pas là ce week-end. Lundi maximum fini je pense. Espérant que le délai ne dérange pas.