Ellie Harllowe • Validée

• Identité

Nom : Harllowe
Prenom(s) : Ellie [2nd et 3ème prénom : Angélica, Scarlett]
Age : 19 ans
Signe astrologique : Verseau [22 janvier]
Lieu de naissance : La Nouvelle-Orléan
Nationalité : Américaine

• Caractère / Psychologie & Physique

Caractère :
Que dire de cette jeune fille ? Que l’on sent dans son être tout entier la myriade de secrets qui composent son existence, toutes ces choses qu’elle a gardé farouchement au fond de son cœur, ces interrogations sans fin qu’elle n’osa formuler toutes entières par ses lèvres ? Ainsi, malgré le fait que ceux qui se disaient ses amis prétendaient la connaître, on peut affirmer qu’elle ne confiait jamais réellement, sans que le moindre soupçon n’effleure leur esprit, tant elle était convaincante. Trouveriez-vous cela étrange si l’on vous confiait qu’elle fit du théâtre à l’âge de ses douze ans, y trouvant une forme d’expression différente, un catalyseur de tout son être, la laissant finalement s’épanouir à la manière d’une rose que la nuit étreint au point de la faire éclore.

Et si on la qualifiait de douce jeune fille, sa voix en étant le reflet ténu, tant il semblait qu’elle s’accordait au souffle léger d’une brise cristalline, Ellie était capable de démontrer d’un fort caractère déterminé. En effet, lorsqu’elle désirait quelque chose ou bien si une chose lui déplaisait, elle ne tardait pas à le démontrer clairement, sans forcément que son timbre ne se fasse plus élevé. Simplement, ses lèvres savaient se montrer acerbes et médisantes lorsqu’elle en ressentait le besoin, cherchant à atteindre le point sensible de l’autres. D’ailleurs, le fait qu’elle désire conduire une moto fut le fait révélateur, car l’assurance qu’elle pouvait ressentir sur la scène, elle la ressentait également sur cet engin qui lui donnait la sensation de vivre enfin, comme si la tranquillité de son existence ne lui suffisait en rien en réalité.

Patiente… Patiente ? Parfois, lorsqu’elle savait pouvoir parvenir à ses fins, comme par exemple sa recherche impétueuse de renseignements la concernant, la révélant curieuse. Elle finirait par trouver, découvrir la vérité, quel que soit le temps que cela lui prendrait. Et puis… elle restait impulsive, après tout, sa décision de quitter la maison de son père s’était faite sur un coup de tête, même si cela paraissait mûrement réfléchit. Elle avait juste pris un sac, y avait placé des affaires, avant de rédiger une lettre en une longue demi-heure, la plus longue de son existence peut-être, avant que son cœur ne batte plus fort dans sa poitrine alors que son poignet donnait l’accélération qui lui fit prendre la route. Non, elle n’était pas faite pour ne plus bouger, elle avait besoin d’une autre vie, peut-être celle de sa mère, ou une toute autre différente. D’ailleurs, elle savait qu’elle ne reviendrait sans doute jamais ici, à moins que le mal du pays ne la prenne, ne la pousse à revenir dans cette ville qui l’avait peu à peu vu grandir.

Mais ce besoin de nouveauté ne voulait pas dire qu’elle était stupide, bien au contraire. Ellie savait qu’elle devrait faire attention, que plus personne ne veillerait sur elle, ainsi, elle devint bien plus méfiante, jugeant de par son intelligence de la personne qui lui faisait face, écoutant même parfois ce que lui confiait son don pour pouvoir avancer sans trop de risque. Et puis, elle aime se fondre dans la foule, ou bien se retrouver seule pour penser avec soi-même, réfléchir, se souvenir, s’inventer un passé différent, de ceux qui vous révèlent ce que vous êtes sans cette crainte du paranormal.

D’autre part, la jeune fille est capable d’une grande douceur, des gestes qu’elle ne destine finalement que très rarement, dans une crainte idiote qu’on puisse lui faire du mal. Mais elle aime sourire, pour une raison stupide ou plus sérieuse, histoire d’avoir au moins une fois dans la journée étiré ses lèvres devant un monde étrange qui sans doute ne le méritait pas. Elle peut d’une toute autre manière rester froide et inflexible, même si son regard, ce traître pour ceux qui savent ne pas s’y égarer, laisse entrevoir la vérité de ce qu’elle ressent. Mais il faut la connaître un minimum pour remarquer cela, car lorsqu’elle ment, son cœur n’effectue aucune accélération, restant juste fidèle à lui-même.

Plus grande qualité :
Sa méfiance. Qui a dit que cela était un défaut ? Cela lui permet de ne pas accorder trop facilement sa confiance et ainsi d’éviter certains pièges. D’ailleurs, à ce sujet, elle aime se fier à son empathie pour savoir si oui ou non, elle peut avoir un semblance de confiance en une personne ou non, selon ce que celle-ci ressent à cette seconde si précise.
Plus grand défaut :
Son impulsivité sans doute, même si elle reste sûr d’elle malgré toutes les craintes qu’elle pourrait ressentir, elle aura tendance à réagir rapidement. Peut-être, cependant, en lui laissant le goût de l’amertume par la suite, ou peut-être même du regret.

Manie(s) :
Elle a la manie, comme tant d’autres personnes, de mener ses mains à ses lèvres pour les réchauffer, laissant son souffle tiède sinuer sur sa peau lorsqu’elle a froid.
De même, parfois joue-t-elle avec ses cheveux pour se redonner une certaine contenance, par exemple en replaçant négligemment une mèche derrière son oreille, lui laissant le temps implicite de la réflexion.
Et parfois, la plupart du temps lorsqu’elle se sait seule ou le croit, il lui arrive de porter la main à sa poitrine, comme pour s’assurer qu’elle n’a pas perdu le seul souvenir lui venant de sa mère, quelle que soit la signification de ce vestige de son passé.

Plus grande peur :
Qu’on se joue d’elle et de ses sentiments, que l’on finisse par la briser, ou abuser de sa personne pour parvenir à autre chose. Ainsi, elle essaie de ne pas s’attacher, ou bien simplement de fuir lorsque cela devient trop sérieux. Au plus profond d’elle-même, Ellie a fini par dresser une barrière, de celle qu’elle ne voudrait briser sous aucun prétexte, pour se protéger, mais également pour qu’on ne puisse l’atteindre par l’intermédiaire d’une personne à laquelle elle pourrait tenir. Et même si elle aime son père et sa belle-mère, un petit coin de son âme leur est dédié, un simple souvenir, parce qu’elle sait que le chemin qu’elle entreprend peut être dangereux et que s’ils mouraient par sa faute, sans doute s’en voudrait-elle le restant de ses jours.
Malgré tout, rien n’est imprenable, et les sentiments, lorsqu’ils peuvent se mêler, sont parfois trop puissants pour être rejetés : sa crainte.

Couleur préférée :
Le vert peut-être. Sans explication et sans conteste, c’est la couleur qu’elle affectionne un peu plus que les autres, sans pour autant s’en parer avec ostentation. Après tout, chacune porte en elle un souvenir, tout comme une odeur, une couleur s’associera forcément à un souvenir ou une personne, et selon lui, elle appréciera ou non une teinte. C’est peut-être idiot comme manière de voir les choses, mais c’est la sienne et c’est tout ce qui compte à ses yeux.
Objet préféré :
La photo d’elle et sa mère qu’elle garde sur elle, bien en sécurité au fond de son portefeuille… ou peut-être le médaillon qui lui vient d’elle et qui retombe au creux de ses seins, invisible pour quiconque ne s’aventurant pas dans son lit. Oui, c’est sans doute ce dernier qu’elle ne supporterait pas de perdre, puisque le visage de sa mère se reflète chaque jour sur le voile d’un miroir, esquissant la finesse de ses traits et leur ressemblance.

Apparence physique :

On pourrait vous la dépeindre de mille couleurs que vous seriez encore si loin de la réalité. Enfant démoniaque, elle a pourtant cette apparence angélique qui fascine et attire tout autant, juste parce qu’elle paraît si fragile et pourtant, on ressent cette force qui sinue sous sa peau. La première chose que l’on remarque, ce sont ses longs cheveux châtains qui ondoient avec légèreté sur ses épaules sous de fines boucles désordonnées, celles-ci effleurant sa peau de soie, si délicate et d’une pâleur rappelant le sein de la lune. D’ailleurs, si l’on est attentif, on peut sentir cette odeur de lait et de miel qui lui paraît naturelle, comme s’il s’agissait de son parfum, de son shampoing, ou de n’importe quoi d’autre. Et c’est ce que pense la plupart des humains qui croisent sa route, se laissant séduire par cette fragrance qui pourrait vous entraîner plus loin encore que la course du soleil.

Puis il y a son regard, brun ou marron, qui paraissait être cette pierre faite de la sève d’un arbre, cette ambre qui vous laisse entrevoir comme des milliers de petites paillettes dorées et qui capte chaque éclat de lumière, leur donnant cette singularité que vous n’imaginez pas pouvoir recroiser dans un autre. Mais ses iris laissent également transparaître cette jeunesse, cette innocence qui la rendait finalement différente de celle dont elle les avait hérité. Elle avait vu moins de choses, persistant entre cette frontière qui fléchissait entre le bien et le mal, ce gris incertain qui vous laisse vous perdre et vous enliser un peu plus, malgré une détermination qui sait briller au fond de ses prunelles par instant, dans ce reflet intemporelle de son âme égarée d’enfant d’un diable et d’un humain.

Ensuite venait les lignes de son corps, délicates et soyeuses, harmonieuses également, la jeune fille se paraît souvent de vêtements différents, selon l’activité qui devait être la sienne, ceux qu’elle avait emporté avec elle dans son long périple à la recherche de ses origines, de ce qu’elle était. Mais étrangement, on s’égarerait volontiers à laisser ses doigts courir sur sa taille comme pour en appréhender la finesse, mais il n’est pas dit qu’Ellie ne dirait rien, se soumettrait à cet effleurement si ténu soit-il. Jeans s’accolant parfaitement aux courbes de son corps, hauts discrets… ou robe laissant percevoir le galbe de ses jambes, que des talons accentuaient avec joie. Elle aimait également porter son blouson noir, celui qui la suivait depuis son départ, ainsi que son écharpe de couleur similaire et qui la laissait devenir invisible… la protégeant peut-être de sa curiosité, ou simplement du danger auquel elle s’exposait en faisant des recherches sur ce qu’elle était.

• Histoire & Vie

Histoire :

Scarlett… elle était belle, peut-être trop, et sa vie n’avait fait que suivre le chemin qu’elle avait désiré. Jusqu’à ce qu’un soir elle ne rencontre Kevin, un humain comme un autre dont elle ne s’épris que plus tard, se laissant juste mener dans son lit sous un nouvel éclat de rire, sous des lèvres qui s’effleuraient ardentes. Cela n’aurait dût être qu’une nuit, mais il y en eut d’autres, les laissant parler sur l’oreiller, se confier ce que la lune se plaisait à murmurer en secret au soleil, ce que les anges chuchotaient à leur sujet. Des paroles qui n’avaient rien de sérieux, mais ils s’en contentaient, comme si chacun avait conscience que certaines choses ne devaient pas se dire. Mais le ventre de la démone parut s’arrondir un peu trop, la laissant sombrement prendre conscience de sa nature, tout en comprenant que cela l’affaiblissait face à ceux qui lui chercherait du mal : les chasseurs, d’autres démons... Et elle n’eut d’autres choix que de lui confier la vérité sur son compte, les amenant finalement à se déplacer fréquemment, ne restant jamais bien longtemps au même endroit, jusqu’au jour où les premières douleurs se présentèrent, la laissant hurler à la face du ciel, mêlant finalement son cri avec celui d’un nouveau né au bout de longues heures de souffrances, ce 22 janvier, date anniversaire de sa mort.

Ellie venait de voir le jour dans l’état de la Louisiane, à 2h du matin, à quelques kilomètres de la Nouvelle Orléan, et lorsque l’on chercha à pénétrer dans leur chambre quelques heures plus tard, Scarlett, bien trop faible ne pût fuir, alors qu’elle lui intimait l’ordre de sauver sa vie, que bébé ou non, ces monstres, ces chasseurs, tueraient leur enfant sans le moindre remord. Ainsi, alors que la démone se relevait, faisant fi de la douleur qui consumait son bas-ventre, de la fatigue qui étreignait son corps, elle se dressa face à ses adversaires, laissant le temps au père de sa fille de disparaître, son visage restant anonyme. Et pour le monde entier, Ellie venait de naître dans le plus grand hôpital de la ville, de quoi dissoudre n’importe quelle suspicion à son égard, grâce à l’aide d’une ancienne amie à lui. Cette femme devint l’épouse de Kevin, une nouvelle maman pour la petite fille qui n’ignora jamais les traits de sa véritable mère, son père veillant à ce qu’elle le sache, que Vera n’était que celle qu’il avait appris à chérir par la suite, mais que son cœur, c’était celle qui l’avait enfantée qui le lui avait dérobé il y avait si longtemps déjà.

Lorsque la jeune fille eut dix ans, elle voulu en apprendre plus sur celle qui lui ressemblait tant… « Papa, comment était maman ? Pourquoi elle n’est plus là aujourd’hui ? Pourquoi tu t’es remarié avec Véra en la laissant ? » Une dernière question qui laissa l’homme sans voix, avant qu’il n’attire son enfant sur ses genoux, pour lui raconter une jolie histoire… « Ellie, ta maman est montée au ciel en te mettant au monde. Elle voulait plus que tout que tu vives, parce qu’elle savait qu’elle pourrait être fière de toi, ma petite princesse. C’était comme si elle savait que tu lui ressemblerait tant… le même regard, la même odeur… lorsque je suis près de toi, c’est comme si elle ne nous avait jamais quittée, parce qu’elle vit à travers toi, lorsque tu ris, que je peux entendre ta jolie voix, c’est un peu d’elle que j’entrevois. » Oui, il l’avait aimé au point de lui sacrifier son existence, et sans sa fille, sans doute n’aurait-il jamais supporté sa disparition. Il savait qu’elle l’avait aimé également, mais à sa manière, si éphémère et si intense, alors qu’il avait compris que pour la petite fille, la chose était différente. D’ailleurs, l’odeur de Véra ne lui parut jamais familière… celle d’une étrangère qui pourtant l’aimait comme si elle l’avait porté durant ces neuf mois.

Cette vérité que lui a confié son père, elle y crut et veut d’ailleurs encore y croire. Ainsi, en grandissant, elle fut impressionnée de la ressemblance qu’elle possédait avec sa mère, conservant la photo que lui avait autrefois confiée Kevin, l’observant parfois la nuit, dans son lit ; tentant de découvrir ce qui était finalement différent en elle. Jusqu’au jour où ses capacités se manifestèrent pour la première fois, la laissant ressentir ce qu’un parfait étranger possédait comme sentiments. C’était certes pratique pour se protéger du monde… alors qu’elle prenait peu à peu conscience que ce pouvoir était plus ancien qu’il n’y paraissait, qu’elle en usait depuis petite sans en avoir conscience. Puis il y eu celui de la lévitation, celui qui la fit flotter à quelques centimètres du sol lorsqu’elle embrassa pour la première fois un garçon. C’était étrange, trop pour qu’elle ne fasse pas exprès de tomber pour justifier ce détail étrange, comme si elle s’était hissée sur la pointe des pieds jusqu’à en perdre l’équilibre.

Dans l’effort de vouloir avoir une vie normale, loin du surnaturel, Kevin en avait négligé d’avouer la véritable nature de la mère d’Ellie, celle dont le sang démoniaque parcourait à présent les veines de l’adolescente intriguée. Et la jeune fille savait que cela ne lui venait pas de son père, mais bien de celle à qui elle ressemblait tant, sa mère. Parfois, lorsque l’on prêtait l’oreille la nuit, on pouvait l’entendre murmurer quelques mots, quelques phrases destinées au ciel ou aux enfers… « Maman, qui étais-tu ? Je voudrais tellement que tu puisses me répondre… ». Tellement ? Elle tenta d’en parler avec son père, mais celui-ci fit la sourde oreille, prétextant que leur famille était normale, qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Il lui fallut fouiller dans les affaires de son père pour y découvrir une allusion à un démon, derrière la photo qu’il conservait dans son portefeuille, une promesse, un secret. « Scarlett, je te promets que je la protégerai de ceux qui lui voudront du mal parce qu’elle est de ton sang, celui d’un démon, celui de celle que j’aimerai jusqu’à ma mort. » Mensonge ou vérité, le polaroïd reflétait une femme qui tenait contre elle un tout petit bébé, elle. Interdite et hésitante, elle n’osa le questionner à ce sujet…

Résumé de ce qu'il s'est passé durant l'année dernière :

Ses sourires s’étaient fait plus rares alors qu’elle apprenait à maîtriser ses capacités, indécises quand à ce qu’elle devait faire à présent. Et elle avait attendu ses dix-neuf ans, célébrée cette date sous ce vide de ne pas véritablement connaître sa mère, cette créature démoniaque qui l’avait mise au monde. Ainsi, ses lèvres s’approchant des bougies, son souffle se déversant sur les flammes de celle-ci, Ellie fit le veux de découvrir ce qu’elle était vraiment, sa mère ou bien elle tout simplement. Quelques jours plus tard, elle grimpa sur sa moto, son casque et son sac fait, pour quitter la Nouvelle Orléan et son existence actuelle, avec pour seul au revoir, qu’une simple lettre destinée à son père.

« Papa,

je suis désolée, mais je dois partir. Je sais que tu aurais préféré que je te le dise en face pour tenter de m’en empêcher, mais je crois que je ne suis pas douée pour les adieux. Et puis… cela aurait été inutile, je sais que je dois partir et découvrir toute la vérité. J’ai besoin d’en savoir plus, de trouver les réponses me concernant, ce que je suis exactement. Je sais que tu aurais préféré que je ne recherche pas cette vérité, mais je n’en dors plus. Et puis, je serai prudente, je ferai attention, promis. […] Je t’ai emprunté la photo que tu as de moi et de maman dans ton portefeuille, j’ai lu la note que tu avais inscrite au dos, je sais pour Scarlett, mais je ne comprends pas vraiment. La bibliothèque dit tant de choses à ce sujet, alors je dois savoir. […]

Ellie. »

Ainsi elle se mit à voyager à travers les Etats-Unis, puisant sur le compte sur lequel elle avait placé des économies, jonglant parfois parmi des jobs divers et variés, histoire de ne pas trop puiser dessus. Tout ce qu’elle voulait à cette seconde, c’était trouver des gens comme elle, qui chercheraient à en savoir plus sur ce qu'ils sont vraiment. Un point commun qui la laisserait en apprendre plus, sur des choses qui pourraient orienter finalement ses recherches. Lorsqu’elle parvint à l’Ohio, souvent Ellie entendit parler de Cleveland, de sa destruction, et puis surtout de ce que l’on disait sur celle-ci… C’était selon beaucoup de personnes trop bavardes autour d’un verre, la ville « démoniaque » par excellence, puisqu’elle aurait été dévastée par les forces du mal. De plus, la cité en question semblait, selon leurs dires, plus ou moins isolées des autres villes qui l’entouraient. Peut-être était-ce là qu’elle finirait par obtenir les renseignements qu’elle désirait tant ? Alors, sans plus attendre, elle reprit la route pour s’y rendre et y trouver ses réponses.

La ville… elle l’atteignit il y a de cela quelques jours, la trouvant sinistre et dangereuse. Perdue, elle cherche désespérément ses réponses et une personne qui pourrait l’aider.

Pouvoirs : Empathie, lévitation.

Famille :
Kevin, son père, un humain comme les autres qui a fini par épouser une jeune femme du nom de Vera et qui éleva la jeune fille comme s’il s’agissait de la sienne. Il travaille actuellement dans une grosse boîte de logiciels en tant qu’informaticien, sans que d’autres enfants ne viennent parsemer son existence, Ellie est donc sa fille unique, la seule qu’il eut jamais eu, et ce de la femme qu’il aima de toute son âme…
Scarlett, sa mère, une jeune femme au sang démoniaque à laquelle Ellie ressemble à s’y méprendre. La question est de savoir ce qu’elle fut véritablement, son caractère, son existence… Tout n’est qu’un abîme sans fond pour celle qui est sa fille.

Relations / Liens :

• Drew Kerov •
[Gaspard Ulliel]

C’était un soir comme un autre, de ceux qui vous paraissent étrange tout le reste de votre vie. Et la fraîcheur nocturne paraissait plus opiniâtre que jamais. Et marchant dans la rue, elle mena instinctivement ses mains à ses lèvres pour les réchauffer, laissant un léger frisson s’évader le long de son dos. Mais lorsqu’elle parvint au lieu qui se devait d’être son but, une moue marqua ses lèvres… Etait-ce donc cela un bar agréable pour son logeur ? Le Woody Wood’s Fever laissait déjà entendre un nouveau refrain de « Genie in a Bottle », ce qui la poussa à prendre la direction de celui qui lui faisait face et qui paraissait bien plus tranquille. Elle avait besoin de faire le point, de savoir par où elle pourrait commencer ses recherches dans cette ville. Mais aussi d’en apprendre plus sur celle-ci… qui pouvait donc au mieux la renseigner ? Un barman bien sûr, jamais ils n’étaient bien silencieux, se laissant facilement convaincre de raconter tout ce qu’ils pouvaient savoir. Laissant même parfois leurs doigts se glisser sournoisement sous des propositions peu recommandables.

Mais déjà prendre un verre au chaud, elle ne supporterait pas de rester plus longtemps dans ce froid hivernal, c’était tout ce qui pouvait compter. Et ses doigts repoussèrent cette porte histoire de retrouver la chaleur douceâtre du lieu en question. Juste une seconde, juste un instant, la laissant s’approcher doucement du comptoir près duquel elle prit place. Sous des gestes délicats, elle retira sa veste, délassant son écharpe pour laisser paraître ses vêtements, alors qu’elle les déposait sur le tabouret à ses côtés sans craindre d’ennuyer qui que ce soit. Sa longue chevelure glissa lentement sur ses épaules, les effleurant sous un contact fluet, alors qu’elle ne regardait à aucun instant celui qui se tenait si près d’elle et tellement attentif à celle qu’elle pouvait être. Et déjà ses lèvres s’entrouvraient légèrement, s’adressant à ce Martin, ce nouvel inconnu qui venait composer pour cette soirée son existence, lui commandant une chose qui serait capable de lui apporter ce doux frisson bienfaisant, reflet du réchauffement de son être.

Avant que celui qui ne cessait de ressentir sa présence ne prononce un prénom si familier… trop familier sans doute, car son cœur cessa de battre une courte seconde, laissant son visage exprimer cet effroi, cette surprise qui l’imprégna toute entière. Celui de sa mère… celle qu’elle n’avait alors jamais connu qu’à travers les lèvres chétives de son père. Déjà la jeune fille s’interrogeait sur l’hypothétique possibilité pour qu’il l’ait connue, alors qu’elle lui confiait son propre nom, qu’elle l’interrogeait sous cette méfiance indicible qui ne voulait la quitter. A vrai dire, jamais elle n’aurait imaginé pouvoir rencontrer quelqu’un si rapidement… jamais… Non, jamais elle n’aurait même pensé qu’il ait pût aimer sa mère. Et ne sachant comment réagir face à cette nouvelle, Ellie se leva, le traitant de fou… Comment vouliez-vous qu’elle réagisse ? Ce n’était tout bonnement pas possible, flirtant avec l’invraisemblance de cette vérité qui la laissait interrogative à son propre sujet. Elle ne savait plus, et puis elle se remettait à douter, imaginant que peut-être tout ceci n’était pas une coïncidence, comme s’il avait peut-être sût d’avance qu’elle viendrait ici ce soir…


• Autres informations

Joueur ou joueuse : Joueuse
Personnalité de votre avatar : Shiri Appleby
Comment avez vous connu le forum ? Un lien sur un autre forum il me semble... ou un top site.
Commentaires ? J'espère avoir bien cerné le personnage d'Ellie et ne pas avoir trop dévié de l'idée que s'en faisait ceux qui l'ont conçue, mais c'est ainsi que je la vois ^^.
Sinon... ben rien du tout, si ce n'est félicitation pour ce forum !
Le fait de devoir prendre des persos prédéfinis obligatoirement est étrange, mais on s'y fait... La preuve, me voici ^^.