• SUPERNATURAL - City of Fear •
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


« It's evolution... Just evolution... And I do not dare deny the basic beast inside »
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique]

Aller en bas 
AuteurMessage
Juliane Eckhart
• Bogeyman will get you !
Juliane Eckhart


Nombre de messages : 94
Age : 36
{Pseudo} : YSG, Baron, shisha...
Date d'inscription : 03/10/2007

• Look inside your mind •
{Heart}: revenge
{Mood}: determination!
{Relations / Liens}:

White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique] Empty
MessageSujet: White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique]   White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique] Icon_minitimeVen 12 Oct - 2:36

Seul le bruit furtif d'un crépitement se fit entendre dans le silence de mort qui régnait, suivi d'une longue et fine flamme qui dansa le temps de quelques secondes, assez de temps pour laisser apparaître dans l'obscurité totale des lieux les contours sombres et flous d'une jeune femme. Puis la flamme disparut pour laisser place à un point incandescant, signe que la jeune femme en question avait repris une ancienne et mauvaise habitude qui était la cigarette.
Une obscurité totale et aucun bruit extérieur qui filtrait l'air pour ne donner aucune indication sur le lieu où se trouvait cette pièce, comme figée hors du temps et dans un endroit que seul la propriétaire connaissait. Le sanctuaire parfait pour quiconque se ferait passer pour morte et tenterait de survivre dans le chaos actuel de la ville de Cleveland.

Le point incandescant bougea enfin après de longues minutes et le bruit d'une longue expiration, suivie de pas lents et sourds résonnèrent jusqu'à ce que le tintement des néons qu'on allume se fasse entendre. La jeune femme cligna des yeux sous l'effet du choc et tiqua légèrement. Elle qui autrefois se laissait réveiller avec plaisir par les rayons du soleil détestait cette lumière artificielle, mais elle n'avait pas vraiment le choix.
Elle retourna s'assoir sur le lit de camp sur lequel elle était quelques instants plus tôt et continua de fumer sa cigarette, jetant un regard circulaire dans la pièce avant de fixer un point sur le mur opposé. L'endroit n'avait rien de reluisant. A peine trente mètres carrés dans lesquels étaient disposés un lit, un coin cuisine, et divers instruments de musculation. Une pière adjaccente servait de garde manger mais la jeune femme avait volontier remplacé les boîtes de haricots rouges et de barres céréales par des calibres 12, des fusils à canon scié, toutes sortes de révolvers et des armes blanches. La nourriture quant à elle était entreposé sur une étagère, dans le coin cuisine. La dernière pièce, à peine plus grande qu'un cagibis servait à la toilette, à l'eau froide et sans grand confort.
La jeune femme, lorsqu'elle restait trop longtemps sans sortir, pensait qu'il aurait mieux fallu que le numéro 4365 du journal local de Cleveland et qui titrait "La milliardaire de l'Est assassinée" raconte la stricte vérité et que la stelle au cimetière ce la ville ou ce qu'il en restait et où était gravée "R.I.P, Juliane Eckhart" ne renferme pas un cercueil vide.
Car voilà tout ce qui restait de la vie de la riche héritière et de la lignée de brillants alchimistes des Eckart: un abri souterrain caché capable de résister à une attaque atomique et la dernière descendante, vivant comme une recluse, attendant de se faire descendre par un démon ou par un chasseur les soirs de pleine lune où elle se transformait.
Comme si la destruction totale de la ville ne suffisait pas et que les démons, vampires, loups-garous et autres crétaures et les chasseurs se livrent une bataille sans merci, il fallait que Juliane, bien qu'oeuvrant pour le "Bien", fasse attention à ses arrières avec les deux camps. Elle se faisait traquer par les premiers lorsqu'elle tentait de se ravitailler et devait fuir les seconds lorsque la lune montrait son vraie visage et par la même occasion sa vraie nature.

Elle écrasa le mégot de sa cigarette dans un cendrier et finit par se lever malgré tout, jetant un coup d'oeil sur le réveil puisque ne possédant aucune fenêtre, elle ne suivait plus depuis longtemps les mouvements du soleil. Mais au vue du cadran de l'appareil, ce dernier ne tarderait pas à se lever et elle pourrait sortir de son trou à rat avec un peu plus de chance d'y revenir. La journée était plus sûre que la nuit, mais quoi que l'on en dise, le pourcentage de chance qu'elle ne croise personne était mince.
Elle se dirigea vers la minuscule pièce servant de salle de bains et retira le sweet et le caleçon qu'elle avait gardé de son cousin comme souvenir après sa disparition et pénétra dans la cabine, actionnant le robinet pour faire couler l'eau. Cette fois-ci elle n'eu pas de sursaut au contact de l'eau glacée sur sa peau. Après un an, elle en avait pris l'habitude et ne se formalisait plus de ce genre de petits détails.
Il était loin le manoir qui se dressait fièrement auparavant juste au dessus de sa tête et auquel il ne restait qu'un tas de ruines, loin le temps où elle prenait soin de son apparence, toujours tirée à quatre épingles, dans des vêtements de grands couturiers, des bains chauds, des rendez-vous d'affaires et les associations caritatives....tout ça apparaissait à présent aux yeux de Juliane comme un vague souvenir, se demandant parfois si cela n'avait pas été qu'un rêve et que sa vie avait toujours été faîte ainsi, de longs jours enfermée comme une recluse et de rares échappées belles pour se fournir en nourriture et en arme. D'ailleurs, il fallait sérieusement qu'elle pense à refaire le plein d'artillerie. Le seul point positif qu'elle retirait de son nom se trouvait dans un coffre cellé de métal sous son lit rempli de jolis billets verts. Frasques ou excentricité d'une milliardaire, elle avait toujours pensé que si elle était obligée de rester dans cet endroit, ce coffre lui serait d'une grande utilité pour sortir. Quelle foutaise! Même si il l'aidait beaucoup pour survivre! Car on ne pouvait déçament pas appeler ça vivre mais bien survivre.

Elle sortit de la cabine et se sécha rapidement enfilant comme tous les jours un pantalon kaki et un débardeur blanc, puis s'équipa dans un geste devenu réflexe d'une dague appartenant à sa famille depuis des générations qu'elle rangea dans un étui collé à sa cheville et d'un 9mm à la ceinture. Elle se dirigea ensuite vers la salle où était entreposé toutes ses armes et attrappa la liste de fourniture qu'elle avait préparé la veille, puis après enfilé une paire de lunettes et une casquette pour ne pas être reconnue, et attraper un sac rempli de billets, elle se dirigea vers la lourde porte pour sortir à la lumière du jour. Elle tappa le code à 10 chiffres et après avoir attendu le bruit significatif du dévérouillage de celle-ci, elle tourna la lourde poignée et poussa avec force l'ouverture métallique de trente centimètres d'épaisseur, avant de pénétrer dans un long couloir à peine éclairé que par quelques néons tous les vingt mètres. Elle entendit après quelques instants la lourde porte se refermer alors qu'elle arrivait au bout du tunnel. Elle grimpa finalement l'échelle encastrée dans le béton et poussa la grille pour enfin apercevoir le soleil qu'elle n'avait plus revu depuis quatre jours interminables.
L'entrée de son "royaume" se trouvait à la lisère de la forêt, juste à la frontière entre le monde des chasseurs et celui des créatures nocturnes, un peu à l'image de la jeune femme. Prudemment elle s'avança et longea sur une centaine de mètres les arbres avant de reconnaître le tas de branches sous lequel était garé le 4x4 que Louka et Jack avaient volé quelques mois plus tôt. Une fois à l'intérieur et se sentant un peu plus en sécurité, elle démarra et s'engagea en direction du centre ville....

Arriveé dans la rue principale, elle se félicita de voir qu'à cette heure de la journée les rues n'étaient pas encore peuplées. Elle descendit donc, toujours sur ses gardes tout de même et se dirigea d'un pas rapide et sûr vers une petite rue adjaccente et déserte en apparence, mais à Cleveland, tout le monde savait qu'il fallait se méfier des moindres recoins sombres.
Elle arriva enfin dans la boutique d'armes et entra, jetant un dernier regard vers la ruelle où elle ne vit au loin qu'un homme plutôt bien habillé et chaussé de lunettes noires. Sans plus de cérémonie, elle poussa la porte, déclenchant la clochette située en haut de celle-ci. Elle marcha jusqu'au comptoir où elle déposa son sac et sortit le morceau de papier de sa poche arrière, attendant que le vendeur se décide à pointer le bout de son nez. Après quelques secondes, un homme de corpulence moyenne et d'un âge difficilement identifiable s'avança jusqu'à elle, d'un regard méfiant essayant probablement de distinguer les traits cachés sous cette casquette et ses lunettes noires. Sans dire un mot elle lui tendit la liste et celui-ci chaussa des lunettes en demi-lune pour lire avec attention. Il eu un air surpris et son regard alla de Juliane au morceau de papier puis il recommença sa lecture à voix haute.


"Une dague officier type Luftwaffe, une dague allemande, un poignard indien Pesh Rabz, un colt second model Dragoon revolver, un Smith et Wesson second model Russian datant du XXème siècle et des cartouches de balles en argent" lut-il d'une voix errayée en levant les yeux par dessus les verres de ses lunettes. "Je noublie rien Madame?" demanda-t'il simplement. Après tout il devait avoir l'habitude de voir toutes sortes de clients dans sa boutique et ça bien avant les évènements.

"Mettez plusieurs calibres pour les balles, en partant du calibre 9 jusqu'au 38" répondit Juliane sans le quitter des yeux, bien que ceux-ci ne soient pas perceptibles.

"Je suppose que vous n'allez pas chasser le sanglier?" s'enquit-il sans attendre cependant de réponses puisqu'il partait déjà dans l'arrière boutique.

La jeune femme patienta donc et en profita pour faire le tour des rayons remplis d'armes anciennes et de munitions retraçant l'histoire américaine depuis le temps des colons en passant par la guerre d'indépendance et de cessession jusqu'à maintenant.
C'est alors qu'en relevant le regard elle aperçu de nouveau l'homme dont elle avait croisé le regard juste avant de pénétrer dans les lieux s'avancer vers la boutique. D'où elle était, elle était cachée par les rayons et elle entendit la clochette tinter une nouvelle fois. Ne croyant pas beaucoup au hasard, elle recula, cherchant du regard un échappatoir possible en cas de problèmes mais à part une grande armoire, aucune sortie de secours, elle serait obligée de repasser devant l'homme. Elle recula donc encore alors que l'homme s'avançait vers le comptoir et ouvrit une des portes de l'armoire qui grinça légèrement. L'homme se retourna alors mais le vendeur choisit le bon moment pour revenir, attrappant ainsi toute l'attention de monsieur "men in black", juste le temps qu'il fallait à Juliane pour entrer dans le meuble poussiéreux mais vide et de refermer la porte. Cette situation, stupide en apparence, pouvait prêter à de la paranoïa mais après une année où elle avait vu tous ses hommes, Jack et Louka ne jamais revenir, elle trouvait juste que ces gestes traduisaient la méfiance et la sécurité.
Elle vit, à travers le mince interstice qu'elle avait laissé, le vendeur la chercher du regard, ce qui la fit tiquer d'agacement et d'exaspération et revenir à l'homme, pour son plus grand soulagement.


"Vous désirez?" demanda-t'il à l'inconnu en veste noire qui s'était approché jusqu'au comptoir.

"Une jeune femme est entrée dans cette boutique il y a quelques instants, grande, chatain, une casquette kaki et des vêtements similaires" annonça-t'il au vendeur.

"Mon jeune ami si vous recherchez de la compagnie je peux vous suggérez...."

"Je ne l'ai pas vu ressortir, le sac qu'elle portait se trouve sur votre comptoir et vous possédez un joli attirail dans vos mains?. Vos déductions cher ami?" recommença l'homme en reprenant les termes de son vis-à-vis.

Elle vit le vendeur déposer son colis à côté de son sac et prendre quelque chose qu'elle ne reconnut pas immédiatement sous son comptoir mais dont le bruit, celui d'un fusil que l'on chargeait, la rassura plus qu'il ne l'effraya.


"J'en déduis que vous ne venez pas pour acheter et qu'avec tout ce qu'on voit et qu'on entend ces derniers temps vous avez intérêt à décamper vite fait de ma boutique avant que vous vous retrouviez à l'hôpital pour que l'on vous y greffe un anus artificiel mon petit" répliqua ce dernier avec une voix beaucoup plus dur qu'avant.

"Je prendrais juste un paquet de chewing-gum" déclara l'inconnu en laissant un billet et en prenant un paquet devant lui. Puis il tourna les talons et sortit, en jetant un regard insistant vers la grande armoir, beaucoup trop insistant aux yeux de la jeune femme.

Elle attendit quelques instants, assez de temps pour être sûre qu'il ne reviendrait pas et sortit enfin, se dirigeant de nouveau vers le comptoir.


"Et dire que je voulais jeter ce vieux meuble que je trouvais trop incombrant, je vais y réfléchir à deux fois" se réjouit-il en repositionnant son arme sous le comptoir.

"Merci" répondit simplement Juliane.

"Pour une cliente dont l'addition s'élève à 8417.5$, je veux bien mouiller ma chemise."

Connaissant le prix de chaque article qu'elle achetait, elle sortit les liasses de billets de son sac et lui tendit. Il les rangea dans sa caisse sans même les compter et remplit le sac de la jeune femme de son butin fraîchement payé.

"Si vous voulez mon avis, cet homme ne cherchait pas seulement une jeune femme, il savait précisément qui vous étiez" tenta le vendeur dans une mise en garde.

"J'ai de quoi me défendre non?" répondit Juliane en lui accordant un sourire, chose encore plus rare qu'auparavant.

"Et si vous avez besoin d'un petit coup de main, même si vous n'avez plus autant de billets, vous connaissez le chemin de ma boutique" conclut-il en retournant dans l'arrière salle.
Revenir en haut Aller en bas
Juliane Eckhart
• Bogeyman will get you !
Juliane Eckhart


Nombre de messages : 94
Age : 36
{Pseudo} : YSG, Baron, shisha...
Date d'inscription : 03/10/2007

• Look inside your mind •
{Heart}: revenge
{Mood}: determination!
{Relations / Liens}:

White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique] Empty
MessageSujet: Re: White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique]   White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique] Icon_minitimeVen 12 Oct - 2:37

Surprise et touchée par les paroles de cet homme étranger, elle quitta la boutique sans plus apercevoir l'homme qui visiblement la cherchait elle précisement, ce qui était d'autant plus inquiétant que Juliane Eckhart était morte depuis un an aux yeux de la loi...
Elle refit le chemin en sens inverse jusqu'à sa voiture et déposa ses nouveaux achats sur la banquette arrière, puis quand elle referma la portière pour ouvrir celle du conducteur, elle remarqua à une dizaine de mètres d'elle, au milieu des badauds qui avaient commencé à peupler les rues, un individu dont le visage ne lui était pas inconnu. Elle se rappelait de chaque démon qu'elle avait interrogé dans sa salle spéciale, c'est à dire torturer. Bien qu'elle se soit toujours contentée de regarder. La question n'était pas là puisque le vampire, car d'après ses souvenirs ça en était bien un, venait de tourner à l'angle de la rue. Il profitait que le soleil fut bas pour ne marcher que dans les points d'ombre. Les légendes qui racontaient que les vampires se consumaient au soleil presque instantanément étaient totalement fausses. Ils le craignaient certes mais pouvaient le supporter à condition de ne pas rester à son contact trop longtemps.
Elle hésita quelques secondes, après tout, la vie était déjà assez dure comme ça sans aller au devant des ennuis mais on était chasseur ou on ne l'était pas! Elle jeta alors ses lunettes et sa casquette à l'intérieur de sa voiture, claqua la portière et se dirigea d'un pas rapide vers la petite ruelle dans laquelle s'était éclipsé le vampire.

Elle ne mit pas longtemps avant de le rattrapper dans la ruelle crasseuse et jonchée de cartons et autres déchets. Celui-ci dû sentir sa présence et se retourna, lui faisant face avec méfiance, comprenant que la jeune femme qui se trouvait devant lui ne lui voulait pas que du bien. Ils se rapprochèrent l'un de l'autre et se tournèrent autour pendant un moment avant que ce dernier, sentant sûrement son estomac se contracter en fixant les jolies veines de Juliane ne se décide enfin à attaquer. Il sourit sadiquement comme si il appréciait déjà le combat qu'il croyait gagné et savourait son repas, vendant la peau de l'ours...

Il sauta sur Juliane en quelques secondes et essaya de la maîtriser tant bien que mal mais il se rendit à l'évidence qu'elle ne serait pas aussi facile que ça à tuer. Il mit les bouchées doubles et lui envoya un puissant coup de poing dans les côtes avant de revenir à la charge et de s'attaquer cette fois-ci à son visage et en particulier à sa machoire avec un violent crochet du droit.
Juliane mit quelques instants à sortir de sa torpeur, surprise par l'attaque rapide du vampire et répliqua avec colère en le repoussant une seconde fois en lui enfonçant le talon de sa chaussure dans l'estomac, ce qui lui coupa la respiration et en profita pour mettre son autre talon dans l'arcade alors qu'il s'était plié en deux sous le choc. Cette fois-ci il tomba sur le dos quelques mètres plus loin mais se remit sur ses deux pieds dans un mouvement souple.
La femme en profita pour sortir sa dague qu'elle avait dissimulé le long de sa jambe. Le vampire repartit à l'attaque et une série de coups de pieds, de poings, de tête et de tous les membres qui pouvaient servir aux deux individus se mêlèrent dans un concert sourd résonnant dans la ruelle.
Juliane retînt un gémissement quand son dos rencontra la surface dure et froide d'une poubelle. Elle vacilla un instant et tituba sur quelques pas alors que le vampire la regardait avec un regard qui signifait clairement "je vais prendre mon pied à te vider de ton sang". Il fit le tour de la jeune femme et agrippa ses cheveux pour ramener sa tête en arrière, ayant ainsi un accès direct à son cou et à la veine qui palpitait au rythme de son pouls. Il avança sa tête mais au lieu de rencontrer la surface lisse de sa peau il sentit la lame du petit couteau s'enfoncer dans ses côtes. Il ne réussit pas à retenir un gémissement de douleur et Juliane profita de son instant de faiblesse pour l'envoyer valser à son tour contre la poubelle, mais il eut moins de chance que la chance femme et l'extrémité d'une barre de fer apparut au milieu de son abdomen. Il ouvrit les yeux en grands sous le choc et regarda sa proie devenir le prédateur et s'avancer d'une démarche lente vers lui alors qu'il essayait vainement de se dégager.
Elle n'attendit pas qu'il en eut l'occasion et lui fit un nouveau sourire à la base de la gorge. Sachant que cela ne suffirait pas pour le tuer elle tira sur la barre de fer et avant que le corps ne puisse toucher le sol, elle trancha sa tête d'un coup puissant avec le bout tranchant de l'outil. La tête partit en l'air et le corps tomba mollement sur le sol. Alors qu'elle se débarrassait de l'arme et qu'elle regardait rapidement si il y avait un témoin la tête retomba dans un bruit sourd devant ses pieds. Elle la regarda avec dégoût un moment, les yeux fixés dans le regard vert qui n'avait plus grand chose de scintillant et partit en courant vers sa voiture garée plus loin.

Elle monta à l'intérieur et démarra rapidement avant que l'odeur du sang n'attire d'autres requins et s'engagea dans la rue non sans croiser une nouvelle et dernière fois le regard de l'homme mystère qui la regardait un vague sourire sur les lèvres sans ciller. Sans ses lunettes de soleil ni sa casquette, et si cet homme en question la recherchait, sa mort qui lui servait de couverture venait de tomber à l'eau.

Lorsqu'elle tomba sur son lit à la suite de son escapade et qu'elle dessina avec un morceau de charbon un nouveau trait noir sur le mur blanc, elle se dit qu'après tout, c'était une journée ordinaire dans la vie de Juliane Eckhart à Cleveland. Peut-être même qu'elle penserait à faire un feuilleton télé de sa vie, c'était la mode en ce moment aux Etats-Unis...
Revenir en haut Aller en bas
 
White Russia, red wine and spill blood...[sujet unique]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» "In The Morning" |sujet unique|
» Dance, whisky et the Red Eye ( sujet libre )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
• SUPERNATURAL - City of Fear • :: || Cleveland - Reconstructed City || :: Warehouse District :: Gunsmith-
Sauter vers: