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 Matthew Collins • Validé

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Matthew Collins

Matthew Collins


Nombre de messages : 6
{Pseudo} : Lalyne / Cerise
{Côté} : Ca dépend de quel point de vue on se place
{Pouvoirs} : Incube
Date d'inscription : 03/10/2007

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MessageSujet: Matthew Collins • Validé   Matthew Collins • Validé Icon_minitimeMer 3 Oct - 21:47

• Identité


Nom : Collins
Prénom(s) : Matthew
Age : 556 ans
Signe astrologique : Capricorne (14 janvier 1451)
Lieu de naissance : Londres, Royaume-Uni
Nationalité : Britannique

• Caractère / Psychologie & Physique


Apparence physique : Matthew n’est pas le genre d’homme à passer inaperçu. En fait, il peut vous faire ressentir absolument tout ce que vous voulez à son sujet, sauf de l’indifférence. Doté d’une présence indéniable, il sait attirer tous les regards sur lui. Comment ? Tout d’abord de part sa silhouette imposante. Grand en taille, il impressionne surtout par sa carrure de rugbyman. Ses épaules carrées et ses pectoraux en font en effet un homme que l’on peut qualifier d’attirant. Sa peau dorée ne fait qu’en rajouter à cet aspect inaccessible qu’il se donne. Si on savait d’où il vient, on pourrait dire qu’il va se dorer la pilule non pas au soleil mais aux flammes de l’Enfer. Ce qui, techniquement, n’est pas faux. Mais officiellement, la raison de son bronzage presque parfait est d’origine européenne. Soyons clair et évitons toute fausse modestie qui nous ferait perdre plus de temps qu’autre chose, Matthew a été comblé par la nature et a tous les atouts nécessaires en poche pour faire... ce qu’il fait. Et si l’on rajoute à cela deux grands yeux sombres animés d’une malice provocatrice, des cheveux bruns que l’on croirait coiffés avec un pétard et un sourire ultrabright à vous faire défaillir n’importe quelle adolescente en mal d’amour, on obtient à coup sûr le parfait aimant à donzelles. Ce qui, après tout, est le but de la manœuvre... Mais ce qui fait de lui un vrai bourreau des cœurs – à ne pas prendre au sens propre, enfin... – c’est cette assurance, cette confiance en soi qu’il dégage. Il sait ce qu’il vaut, il sait ce qu’il fait éprouver, et il s’en sert, bien sûr. Et forcément, ça se voit sur son visage, à cette expression à la fois désinvolte et maligne. Ça se voit aussi dans son allure, à sa démarche assurée, à son attitude presque insolente, à son regard teinté d’amusement lorsqu’il repère une proie. Mais tout cela, toute cette confiance en soi qui le rend presque humain, tout ça disparaît à l’instant où il tue. Quand il plonge son regard dans celui de sa victime, plus aucune humanité ne transparait en lui et là, sa vraie nature ressort. Seule une cruauté indéfinissable et une sorte de plaisir malsain se dégagent de lui. Parce qu’il ne sait être que ça... cruel et malsain.

Caractère : Cruel et malsain... il ne faut pas exagérer quand même. Certes, c’est un assassin machiavélique qui n’a aucune pitié lorsqu’il tue ses victimes. Okay, il prend du plaisir à voir ces femmes souffrir alors qu’il s’empare peu à peu de ce qui les tient en vie. D’accord, il aime se nourrir d’elles et a un goût prononcé pour les meurtres qui tendent en durée. Mais cruel et malsain... Bon d’accord un peu quand même. Et pourtant, si je vous disais qu’il a des principes et des valeurs, vous auriez du mal à y croire. N’allez pas croire que c’est un trait d’humour, je parle le plus sérieusement du monde. Tout d’abord, Matthew n’a jamais prôné la violence. Le meurtre, aucun problème, mais il n’y aucun intérêt à être une brute. Si encore c’était amusant ou que ça conférait plus de plaisir, mais même pas. Quand il n’est pas en quête d’une proie potentielle, il est plongé dans les livres. Etonnant n’est-ce pas ? Mais la littérature le passionne. Quand l’être humain l’indiffère, les mots le touchent. Il a une légère préférence pour les ouvrages de poésie, de théologie et bien sûr, concernant tout ce qui touche aux puissances surnaturelles. Contrairement à la plupart des démons, il n’a pas eu les connaissances occultes dès la naissance, puisque la sienne est quelque peu particulière. Il a donc acquis tout son savoir par les livres, et avec le temps. Il n’y a rien de mieux que l’expérience.
Mais n’oublions pas que Matthew est aussi un être humain... quelque part. Alors il ne faut pas s’étonner plus que ça si certaines de ses réactions ne sont pas privées d’humanité. Il s’efforce de faire disparaître cet accès de sensibilité, qu’il considère comme de la faiblesse. En effet, il n’a réellement éprouvé de sentiments humains que pour une seule personne durant tous ses siècles de vie : sa mère, pour qui il vouait un amour illimité. La mort de celle-ci lui a causé un déchirement tellement intense, une douleur tellement insupportable qu’il a refusé de vivre à nouveau une souffrance pareille. C’est pourquoi il a lentement refoulé cette partie de sa personnalité qui ne s’est jamais vraiment manifestée de façon concrète, bien que l’on puisse sentir qu’il n’est pas aussi fort et indestructible qu’il n’y parait.

Plus grande qualité : Son assurance, sans hésiter. Matthew déborde de confiance en lui, ce qui lui donne cette nonchalance particulière ainsi, peut-être, qu’un air légèrement négligé, le tout semblant extrêmement attirant auprès de la gent féminine.
Plus grand défaut : Là aussi, sans hésiter, son humanité. C’est le genre de point faible contre lequel vous ne pouvez pas faire grand-chose, et même si vous luttez avec brio pour le refouler, il ne pourra pas toujours en être ainsi...

Manie(s) : Il a tendance à citer ses auteurs préférés en plein milieu de conversations, ce qui peut paraître franchement débile quand on dit ça comme ça, je vous l’accorde, mais qui en fait, est extrêmement séduisant. Ne voyez pas là un acte de vantardise, mais plutôt une simple constatation des faits.
Plus grande peur : Un démon a peur ? La peur est une sensation purement humaine. De mourir peut-être, à la rigueur... mais même pas. Et pourtant, Matthew a une crainte qui fait ressortir son côté humain, et cette peur, c’est justement son côté humain. Vous parlez d’un comble...

Couleur préférée : Le rouge.
Objet préféré : Un médaillon offert par sa mère à sa naissance.


• Histoire & Vie


Pouvoirs : Matthew est un incube. Il en possède donc les particularités. Doté d’un fort taux de testostérone, il entraîne les femmes dans son piège en jouant de son attirance physique pour les séduire. Cela peut paraître strictement chimique mais c’est bien au-delà de l’explication scientifique. Une fois qu’elles plongent leur regard dans le sien, le piège se referme... Lorsqu’il s’accouple avec une femme, il se nourrit de son énergie vitale, l’épuisant jusqu’à ce que mort s’en suive. C’est cette énergie qu’il récupère qui lui permet de garder cette apparence de nouveau trentenaire au fil des siècles.

Famille : Matthew est le seul incube à pouvoir se vanter (doit-il en être fier ?) d’avoir été mis au monde au sens mortel du terme. Il a donc connu l’amour d’une mère ainsi que le déchirement de la perdre (cf histoire).
Relations / Liens : Il se contente de relations purement intellectuelles avec Kant, Twain, Durkheim et autres grands auteurs (écrivains purs, philosophes, sociologues...) qui alimentent sa passion pour la littérature. Les seules relations ‘humaines’ qu’il entretient consistent en ses repas charnels quotidiens.


Dernière édition par le Sam 27 Oct - 15:47, édité 2 fois
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Matthew Collins

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MessageSujet: Re: Matthew Collins • Validé   Matthew Collins • Validé Icon_minitimeMer 3 Oct - 21:48

Histoire : Commençons par le commencement. Nous nous situons au cœur du quinzième siècle, loin, très loin de nos Amériques encore inconnues des colons européens. A une distance infinie. Car ce qui aujourd’hui représente quelques heures d’avion représentait à l’époque des mois de navigation. Nous nous trouvons au sein de l’Angleterre, gouvernée à l’époque par Henri VI. Malheureusement pour lui, il se sent en échec face à la France alors qu’on commence à voir le bout de la Guerre qui opposait depuis plus d’un siècle les deux Royaumes. Alors, perturbé par les batailles qu’il perd, il en oublie son peuple. Imaginez une Angleterre en sang, des gens qui peinent pour survivre, de la misère, de la peur et de la violence. C’était son terrain de chasse à elle. Des âmes en perdition en veux-tu en voilà, des gens qui se damneraient pour un peu de plaisir, des hommes faibles. Quoi de mieux pour elle ? Elle, elle s’appelle Desderia. C’est une grande femme aux longs cheveux bruns et aux grands yeux sombres. Elle est plutôt jeune, pour un démon s’entend. Ça fait à peine moins d’une centaine d’années qu’elle est sortie de son œuf. Et pourtant, elle a appris vite, c’est l’une des meilleures. Il suffit de voir les regards avides que lui lancent ces pauvres hommes noyés dans l’alcool quand elle passe dans la rue. Toutes ces proies potentielles... Desderia est ce que l’on appelle, dans le langage commun, un succube. Un démon, une femme, qui s’accouple avec les hommes pour se nourrir de leur énergie vitale, l’acte en lui-même tuant la victime du succube.

Ce soir-là était comme tous les autres soirs, rien de bien différent. Mis à part peut-être que ce soir-là, elle était rongée par la faim. Une faim insupportable, qui vous prenait au ventre et remontait jusqu’à la bouche, les papilles en émoi, et aux narines, percevant les effluves de la nourriture. Elle avait l’impression de n’avoir jamais eu aussi faim que ce soir-là. Alors, elle s’était mise en chasse. Il lui fallait un homme solide, bien bâti, pour pouvoir se rassasier. Et elle l’avait trouvé. Au fond d’une taverne, à noyer une quelconque peine de cœur au fond d’un verre de whisky. Elle s’était assise à sa table, sans un mot et lui avait offert son plus beau sourire. Il lui avait demandé de partir. A elle. C’était bien le premier homme qui ne lui tombait pas dans les bras à la seconde où il posait ses yeux sur elle. Ça lui avait plu. Enfin un peu d’action, une sorte de défi. Elle lui avait demandé son nom. Il s’appelait Matthew Collins. Il lui avait demandé le sien. Elle n’avait pas répondu. Et elle avait passé la première moitié de sa nuit à le séduire, par tous les moyens dont elle disposait. Pendant ce temps, sa faim se faisait de plus en plus prenante. Bien entendu, il avait succombé à ses charmes. Et la seconde partie de sa nuit, elle l’avait passée à se nourrir de sa vie, de sa passion. Et elle l’avait abandonné au petit matin, gisant sur son lit, mort. Comme tous les autres. Mais il y avait quelque chose qui faisait qu’il était différent des autres. Quelque chose qu’il avait laissé en elle et qui allait changer sa vie.

Et neuf mois plus tard, elle avait mis au monde un enfant d’une particularité étonnante. Un humain parmi les incubes, un incube parmi les humains. Une faiblesse certes, puisque l’on sait bien que l’humain est faible, mais aussi un certain avantage. Un peu d’humanité dans le regard attendrit plus facilement. Elle décida de lui donner le nom de l’homme qui l’avait engendré, peut-être par manque d’imagination, peut-être parce qu’elle voulait garder le souvenir du géniteur de son enfant ancré en elle, il ne le sut jamais. Matthew ne connut jamais l’innocence de l’enfance, à part peut-être quand il était trop jeune pour comprendre les notions de vie et de mort, de bien et de mal, et de tout ce qu’il y a entre les deux. Mais à partir du moment où il développa une forme d’intelligence un peu plus importante, il oublia toute notion de naïveté. Desderia avait choisi de ne rien cacher à son « petit disciple » comme elle l’appelait. Il apprit vite quelle était sa nature, quels étaient les dangers du monde pour un être comme lui et quels étaient les moyens pour survivre. Tous les soirs, il la regardait partir en quête d’un homme ou deux pour sa nuit, et tous les matins, il la voyait rentrer, épuisée, mais avec cette lueur dans le regard qui montrait qu’elle était rassasiée. Et il était envieux. Lui aussi, il avait envie de connaître cette sensation. Et en même temps, il avait peur. Car cette femme, pour qui il éprouvait un amour et une vénération sans bornes, n’avait rien d’humain, le plaisir qu’elle prenait à tuer était malsain.

Un démon ne ressent pas. Il n’éprouve pas d’amour, de compassion ou quelconque sentiment qui s’en rapproche. Mais Desderia n’était pas n’importe quel succube. Elle était un démon qui avait porté un être vivant dans son ventre pendant neuf mois. Et quoi qu’on en pense, ça crée des liens indestructibles. Ça peut même pousser un démon à aimer. Aimer d’amour. Aimer à en avoir la rage au ventre. Aimer à en sacrifier sa propre vie. Alors, contrairement à ce qu’elle laissait paraître, Desderia aurait été prête à tout pour l’enfant auquel elle avait donné la vie. Elle ne le lui disait pas, ne le lui montrait pas, mais n’en ressentait pas moins. Et Matthew le savait, il le sentait. Parce qu’il existe un lien indéfinissable entre une mère et son enfant, un lien qui ne se restreint pas à un cordon ombilical. Un lien que même les plus puissants démons ne pourraient détruire. Et Matthew aimait profondément sa mère, même si elle l’effrayait parfois – n’oublions pas que le jeune garçon avait du sang humain qui coulait dans ses veines, il en résulte qu’il avait des réactions humaines – il ne pouvait qu’être admiratif devant elle, comme tout petit garçon plaçant sa maman sur un piédestal. Toujours était-il qu’elle l’aimait, plus que n’importe qui peut aimer quelqu'un. Alors quand il fallut sauver son petit, elle n’hésita pas une seconde avant de se sacrifier.

Matthew avait à peine treize ans. Le jour venait à peine de se lever et Desderia rentrait d’une nouvelle nuit de chasse. Il lui demanda comment ça s’était passé et elle lui raconta. Tous les détails. Comme d’habitude. Ils furent interrompus par un bruit sourd et violent. Une drôle d’expression passa alors sur le visage de Desderia. Une expression qu’il ne lui avait jamais vue avant et qui le hanterait pour toujours... de la crainte. Elle avait senti quelque chose. Sans prendre le temps de réfléchir, elle lui ordonna de s’enfermer dans la pièce d’à côté et de n’en sortir que si elle lui en intimait l’ordre. Et, si elle ne venait pas dans les dix minutes, il devrait s’enfuir par la fenêtre. Et avant même qu’il n’ait le temps de répliquer, elle le poussait déjà jusqu’à la chambre. C’était un chasseur. Il avait remarqué de nombreuses morts d’hommes avec le même mode opératoire et avait suivi les indices jusqu’à elle. Matthew avait regardé par le trou de serrure. Et il avait retenu un hurlement. Un vrai massacre. Alors qu’il enfonçait une énième fois sa dague en argent dans le ventre déjà ensanglanté de Desderia, il aperçut son visage et le grava dans sa mémoire. Et son regard capta celui de sa mère à l’agonie. Il n’y lut qu’une seule chose : « fuis ». Alors, sans une once d’hésitation, il se retourna et enjamba la fenêtre...

Il avait dû s’en sortir tout seul après ça. Vivant dans la rue, mangeant ce qu’il trouvait, des rats la plupart du temps, seule l’idée de la vengeance le tenant en vie. Sauf que ça ne suffit pas pour que le corps survive. Il tua pour la première fois six mois après la mort de Desderia. Elle lui avait expliqué comment procéder et il s’en sortit pas trop mal. Mais il ne réussit pas à regarder sa victime une fois qu’elle fut morte. Même pas quatorze ans et déjà un assassin... Avec le temps, il prit plus d’aisance, de l’assurance et lentement, il refoula toute l’humanité qui l’habitait au plus profond de lui. Il devint un incube comme les autres, voire même plus performant que les autres. Il n’avait plus aucune crainte à admirer ses proies mourir sous lui et y prenait même du plaisir. Il était devenu un vrai monstre.

Un soir, il devait avoir une vingtaine d’années, peut-être un peu plus, alors qu’il cherchait une nouvelle victime dans un pub, il le vit. LUI. Son image était restée présente dans son cerveau, juste à côté de celle de sa mère effrayée. Et ces émotions, cette colère qui le rendait humain, tout remonta en lui. Juste là, à quelques mètres de lui, l’ordure qui avait massacré la seule personne qu’il avait jamais aimée et qu’il n’aimerait sans doute jamais. Et ce désir de vengeance, jusqu’alors bouillonnant au fond de lui, éclata. Il le suivit jusqu’à chez lui. Ce connard avait une maison, une vie, une femme, un enfant. Une fille. D’à peine une quinzaine d’années. Ça serait tellement facile... Il avait laissé passer un peu de temps. Il l’avait séduite, elle l’avait amené chez elle, il l’avait tuée, se nourrissant d’elle. Il avait aussi tué sa femme. Et, parce qu’il voulait qu’il sache d’où venaient ces meurtres, il avait écrit « Desderia » sur un parchemin laissé à côté des deux corps gisant sur un lit. Il l’avait vengée...

Les années, les décennies, les siècles passèrent et Matthew continua à vivre de la seule façon dont il savait le faire. Il parcourut l’Angleterre avant d’user de ses talents en France, dans le Saint Empire germanique et en Italie avant de revenir à sa terre d’origine. Il se passionna pour la littérature – étrange d’imaginer un être aussi maléfique ému par de simples mots – et se mit à dévorer des livres par centaines. Après tout, il avait l’éternité devant lui, autant s’occuper. Seulement voilà, il fut rapidement pris d’ennui dans le vieux Londres du XVIIIème. Certes la capitale britannique regorgeait d’ouvrages et de proies, mais il connaissait tout ça par cœur. Et il commençait à s’en lasser. Alors, quand il apprit que ces nouvelles terres, les Etats-Unis, venaient de gagner leur indépendance face au Royaume de George III, il s’y intéressa de plus près. Le pays foisonnait, disait-on, de nouvelles richesses, de nouvelles cultures aussi. Quoi de plus intéressant ? Enfin un peu de nouveauté, un peu d’aventure, quelque chose de plus grisant que l’habitude. Il se joignit ainsi aux nombreux colons qui quittaient la Grande Bretagne pour gagner les Etats-Unis d’Amérique. Et il passa les deux siècles qui suivirent à vivre d’américaines et de littérature, parcourant le pays et ses alentours. Il fit des ravages au Canada, au Mexique et s’installa quelques temps au Brésil, pays qu’il affectionna particulièrement pour sa débauche et ses proies faciles.

Ce n’est qu’à partir de la seconde moitié du XXème siècle qu’il se reconcentra concrètement sur le pays de l’oncle Sam, quand la seconde guerre mondiale s’acheva et que les Etats-Unis entrèrent en conflit avec l’URSS, le tout instaurant un climat de peur à l’intérieur du pays. Quoi de mieux pour chasser ? Les années avancèrent, et il ne se lassa pas de ce pays, tellement grand, tellement riche, il y avait toujours de nouveaux endroits à explorer, de nouvelles victimes à faire, de la nourriture à revendre. La seule menace potentielle, à savoir les chasseurs qui se multiplient un peu partout, il s’était toujours plutôt bien débrouillé contre elle. A l’instant où il avait détruit la vie de celui qui avait tué sa mère, il avait compris leur faiblesse et s’en était servi très bien au cours des siècles. Et c’est ainsi qu’il y a un an, il s’était retrouvé au cœur de l’Ohio, en quête d’un peu de divertissement...

Résumé de ce qu'il s'est passé durant l'année dernière : Un an. Qu’est-ce qu’un an représente après plus de cinq siècles et demi de vie ? Pas grand-chose. En fait, ça ne représente même rien du tout. Un peu plus de cinq cents victimes (environ), savourées avec délectation jusqu’à la dernière étincelle d’énergie. Quelques voyages à droite à gauche pour ne pas entretenir la monotonie. Des centaines de bouquins dévorés redévorés pour la plupart. Un enrichissement intellectuel certain. Mais concrètement, rien. Non, un an, dans une vie d’immortel, ce n’est rien.
Mais une seule seconde peut tout changer. Et cette seconde a eu lieu alors que la Gorge de l’Enfer s’ouvrit lors d’une des nuits les plus noires de tous les temps. Et même pour un démon déjà installé, ça change tout. Parce que ça signifie plus de concurrence, de moins en moins de proies... pour les côtés négatifs. Mais c’est aussi un climat de terreur bénéfique et beaucoup moins de chance de se faire repérer... On verra bien ce que ça va donner...


• Autres informations


Joueur ou joueuse : euse
Personnalité de votre avatar : Ben Affleck
Comment avez vous connu le forum ? Par le précédent
Commentaires ? Puisqu’on me le rappelle, j’ai un commentaire d’arrêt à finir pour demain... Bref, plus sérieusement (genre c'est pas sérieux -_-), je sais pas trop si c'est ce que vous attendiez pour "l'année dernière", mais comme je l'ai dit, j'avais pas matière à rédiger des pages et des pages, c'est dur de broder une année de vie quand on n'a pas du tout RPé. J'espère que c'est assez consistant.



Edit : Désolée d'avoir modifié l'ordre des catégories mais le "dépasse la limitation autorisée" me saoulait profondément et je voulais que les deux posts soient à peu près équilibrés.
Ah et désolée, mais faut que je le mette, je le trouve trop marrant : Matthew Collins • Validé 636106
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MessageSujet: Re: Matthew Collins • Validé   Matthew Collins • Validé Icon_minitimeMer 3 Oct - 22:53

Raah j'aime pas vraiment quand on change l'organisation de la fiche, mais là je te comprends, on va dire que ça peut passer.
Au niveau de la fiche, c'est correct, rien à signaler, même que j'ai adoré ton résumé de ce qu'il s'est passé durant l'année dernière. Donc tout va bien et ton personnage est [VALIDE]
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MessageSujet: Re: Matthew Collins • Validé   Matthew Collins • Validé Icon_minitime

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