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 Back, once for all...

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Jonathan Connor
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MessageSujet: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeDim 6 Jan - 23:13

((suite de -=-When it collides-=- ))

Son caractère de boy-scout héroïque le perdrait; qu’est-ce qui lui disait que la chasseuse avec lui était une demoiselle en détresse qui demandait l’abnégation de Connor ?... Il entrevit le haussement d’épaule nonchalant de la dame et Jon serra légèrement la mâchoire avec amertume; elle ne pouvait pas comprendre que jamais il permettrait avec indifférence à quiconque d’être mis en détresse en sa présence, peu importe si la femme pouvait revenir à la vie sans vêtement et à des mètres plus loin… Il devait partir en empruntant le boisé, qu’elle disait avec une neutralité qui le touchait tant; non, elle ne devait pas savoir à quel point il s’inquiétait.

Pendant leur petite marche, entre les quelques sourires en coin qu’il se forçait à arborer pour se montrer rassurant quand Ael se retournait vers lui, il eut bien assez de temps pour songer à un plan de revanche sur cette dénommée Meg. Elle combattait par la magie ? Alors il la contrecarrerait par les mêmes moyens : Jonathan se lancera dès qu’il le pourra dans une recherche au sujet des façon de neutraliser les pouvoirs psychiques, ou du moins de s’en protéger… peu importe, tant que cela lui laisse le temps de mettre cette femme démoniaque hors d’état de nuire. C’était cela; il allait retourner chez lui, prendre une bonne douche, somnoler sur le matelas miteux devant la télévision et après il allait se rendre à la bibliothèque les plus près –s’il en reste une debout après la destruction de la ville bien sûr- pour se plonger dans ces gros volumes obscurs et poussiéreux qui restent dans un rayon oublié dans les bon clichés…

Alors qu’ils débouchaient sur une route banale, une camionnette d’un modèle peu fiable manqua de près de les percuter, les frôlant presque en s’arrêtant à la dernière seconde. Par réflexe, Jon fit face à l’engin et posa ses deux mains sur le coin entre capot du véhicule et la calandre comme s’il avait voulut amortir le choc. Ç’aurait été trop ironique de finir ainsi une carrière de chasseur; tué par un humain que l’on tente de protéger, le deuxième accident de voiture en une matinée… Quand il relâcha la voiture et réajusta sa veste par-dessus son gilet pare-balle et ses armes accrochées à sa ceinture, histoire de ne pas révéler son armement de commando au premier civil venu, il croisa le regard scrutateur de Mc Faith. Connor lui lança un regard inquisiteur qui signifiait : pourrait-on en tirer quelque chose de ce chauffard ? mais la femme ne répondit pas et se retourna vers la camionnette. Elle se déplaça sous le regard attentif de Connor et cogna dans la vitre : l’ancien policier compris aussitôt qu’effectivement ils allaient tenter de se faire embarquer par cet homme.

La fantastique chasseuse lui raconta une histoire assez plausible : ils avaient l’air de deux campeurs forcés d’évacuer leur tente en vitesse et de courir dans les bois et la boue toute la nuit. Même que la poussière sur presque tous les vêtements de l’homme dissimulait l’étrangeté de sa tenue de combat… Jon espérait seulement que l’homme ne serait pas tenté d’appeler un ambulance à la vue du sang séché au visage de Connor. Bien sûr Ael se serrait fait embarquer sur le champs –et peut être harcelé aussi- mais la présence de l’ancien policier, grand et assez bâtit pour que certains autres mâles se sentent effarouchés, risquait de tout compromettre. Jon se força donc un sourire de gentil garçon un peu naïf aux lèvres quand il croisa le regard méfiant de l’inconnu. Cependant, contre toute espérance, l’homme accepta d’un air légèrement bourru, les invitant sans trop parler à embarquer. Un léger sourire satisfait remplaça celui innocent déjà sur les lèvres du chasseur, embarquant à la suite d’Ael à l’avant.

La camionnette était de ces vieux modèles assez spacieux pour asseoir plusieurs personnes sur des semblants de banquette rappelant celles des bus scolaires pour enfant et l’intérieur avait l’air tapissé de ce tissus synthétique foncé et sale, usé par le temps. Les pseudo tapis désuets avaient donc pris une odeur d’humidité abjecte, mais il y avait assez d’espace pour les deux passagers en avant, à côté du chauffeur. Mais advint un problème que Jon aurait du prévoir : il avait laissé la femme entrer en premier et donc s’installer le plus près du conducteur. Et ce chauffard n’arrêtait pas de quitter la route des yeux pour scruter les jambes fines de l’irlandaise d’un regard avide… Quand il s’en aperçut avec horreur et une révolte sourde, Connor s’en voulut automatiquement de ne pouvoir empêcher cela, surtout en sachant que la femme ne réagissait pas probablement parce qu’elle ne voulait pas qu’ils se fassent rejeter de la camionnette et soient forcés à faire le reste du chemin à pied. Les sourcils froncés avec colère et un pincement au coeur, il passa tout le trajet à surveiller l’inconnu, prêt à protester s’il advenait que ce dernier laisse promener des mains trop baladeuses.

Finalement, ils arrivèrent près du bâtiment que Jon reconnut comme celui où était situé l’appartement de Mc Faith. Soulagé que ce fut terminé enfin, lançant un remerciement peu sincère à l’adresse du conducteur, le Rhodes Islandais débarqua d’abord et tendit une main à la chasseuse pour l’aider à en faire de même. Il la raccompagna en silence jusqu’à son immeuble, ne trouvant pas les mots pour lui dire à quel point il avait apprécié la chasse malgré tout, que la femme était une aide précieuse qui lui avait probablement sauvé la vie à très nombreuse reprise cette soirée et ce matin, qu’il aimerait bien la revoir… Mais aussi la question lui trottait dans la tête depuis quelques minutes : le baiser qu’ils avaient échangé comme ça tout à l’heure, était-il sincère pour la part de la chasseuse ? Ou bien était-ce seulement une ruse de la femme que lui-même interprétait à tort ? Les mètres qui les séparaient du bâtiment furent les plus incertains et les plus courts de sa vie alors qu'il ne pouvait poser son attention sur une solution à la fin de leur chasse des plus insolites qui s'était conclue d'un échec après une grande victoire, une révélation frappante sur la femme et un baiser...

Arrivé à la porte du bâtiment, Ael se retourna vers lui et Jon en profita pour demander d’un ton presque indéchiffrable et d’un regard perçant qui trahissait une touche du trouble qui l’envahissait, les iris rendus par l’éclairage matinal d’un bleu ciel très pâle et doux:


« Tu es bel et bien rendue chez toi… » Il fit une courte pause en transférant son poids d’une jambe à l’autre comme si le geste pouvait lui redonner son assurance. "J'espère que tu ne te perdras pas en chemin maintenant, princesse!" Ajouta-t'il pour la taquiner, se forçant pour afficher un sourire en coin espiègle et garder sa dignité d'éternel plaisantin. Cependant, il ne put s'empêcher de redevenir sérieux pour poser ultimement: « Alors… Qu’est-ce qui va se passer ensuite ? »
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Ael Mc Faith
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeLun 7 Jan - 11:34

A la vue de son immeuble, la sorcière se sentit soulagée d’une certaine façon. Elle avait hâte de prendre une douche, ou mieux, un bain avec des bulles sentant des parfums exotiques. L’immeuble avait été reconstruit après le cataclysme qui avait touché la ville. Elle leva son regard sur la fenêtre du troisième étage, celui qui lui indiquait de ses rideaux blancs le niveau de son appartement. Un appartement encore vierge de toutes personnalités. Elle n’avait pas eu le temps de l’aménager et des cartons étaient toujours posés dans les coins.

La sorcière se retourna en arrivant devant l’entrée, regardant le chasseur dans les yeux. A quoi pouvait il penser ? L’irlandaise se frottait le pied contre sa cheville, se demandant ce qu’elle devait faire. Mais elle n’eut pas le temps de penser à un plan action que l’homme pris la parole. Elle voulut mettre ses mains dans son pantalon, en oubliant complément que celui-ci n’existait plus, ce que à eu pour effet de désarticuler ses gestes. Elle avait l’air un peu gauche, cherchant un moyen de poser ses mains quelque part. Anxieuse aussi qui disparut rapidement lorsque l’homme la taquina. L’humour, meilleur moyen de la détendre même si ce n’était que pour quelques secondes. Elle esquissa un sourire en coin prête à répliquer mais les mots ne sortirent pas sa bouche, restant muette, réfléchissant à toute vitesse son la bonne attitude à avoir. A répondre à cette question dite avec tant de sérieux, que Ael sentit son cœur battre à tout rompre. Bon sang, elle savait dont elle avait envie. La sorcière pris un air détachée, avec un sourire en prime, pleine de confiance en elle.


« Ce qui va ce passer ensuite ? Simple tu montes avec moi … On va se reposer un peu puis établir un plan d’action contre la sorcière maléfique » fit elle sur un ton si sérieux, scrutant les yeux blues de l’homme comme pour y chercher les bons mots.

Elle voulait rester professionnelle, ne pas penser à ce baiser si tendre et tellement agréable. La sorcière ne voulait pas qu’il parte, pas avec une simple poignet de main. N’avait elle pas dit qu’elle voulait travailler en solo ? Ne pas mettre la vie de Connor en danger ? Le meilleur moyen de l’écarter était de le laisser partir, le laisser poursuivre sa route. Elle avait franchis un frontière en l’embrassant, celui d’écouter plus son cœur que sa tête. L’irlandaise devait ce l’avouer, il était rare qu’elle écoute sa tête. La sorcière repris sur un ton plus détaché et taquin

« De plus tu es disons … obligé de monte, je dois te faire goutter un vrai whisky parce que celui qui était dans ton camion c'était du pipi chat comparé à ce que je vais te servir » la sorcière tirant doucement sous le gilet par balle de Connor puis le lâche en prenant un ton plus insistant « allez viens, m’oblige pas à utiliser mes pouvoirs sur toi »

Elle se retourna sur sa porte d’entrée au même moment une veille femme aux allures sévère arriva. Elle regarda la sorcière d’un œil perçant puis s’attarda sur le chasseur. Ael était dans un état miteux, ce qui, au vu de la réaction de la femme devait choquer. La sorcière cligna des yeux d’un air innocent puis lui adressa un sourire, passant devant elle pour entrer dans l’immeuble. Peu importe ce que pensait sa voisine du dessous, de plus que dirait t’elle si elle la voyait pendant les fêtes où les sorcières prier la déesse mère, la terre. Elle sera toute nue à danser et chanter des louanges. Au moins ici, elle avait un t-shirt sur le dos qui cachait les parties les plus choquantes.

Elle ne laissa pas le temps à Connor de refuser son offre, préférant monter ses escaliers deux à deux. Dans tout cas il sera obligé de la suivre pour lui parler. Quoique obligé était un grand mot ! Il pourrait tout simplement repartir sans lui dire au revoir. La jeune femme fut satisfaite de voir qu’il était derrière elle. Son appartement était au troisième étage, le seul du pallier. La jeune femme s’arrêta devant sa porte, se baissa pour prendre sa clé de secours sous un pot de fleurs posé sur le côté. Elle se retourna sur l’homme avec un air sérieux

« Bon j’ai pas vraiment eu le temps de ranger … alors tu m’excusera pour le … enfin tu verra ! »

Elle ouvrit la porte donnant accès directement à son salon parsemés de cartons en tout genre et de vêtements. Sa chambre se trouvait derrière des portes coulissantes dans le coin d’une pièce. De l’autre côté, sa cuisine américaine et moderne où de la vaisselle avait une hauteur effrayante. Ael s’avança vers son canapé, commençant à enlever frénétiquement des vêtements pour les posés sur un carton. Certaines photos étaient accrochées, donnant un semblant de vie aux murs. Des photos de sa sœur, de sa tante, quant elle était petite, de Jake même, … il y avait aussi un article du Times de Londres lorsqu’elle travaillait encore pour eux, de clichés faites de Irlande. D’une certaine manière, l’irlandaise se rattachait à son passé sans y penser vraiment. Elle regarda Connor ne sachant pas vraiment par où commencer.

« Hum … fais comme chez toi ! La salle de bain est de ce côté si tu veux prendre une douche … »

Dit elle en lui indiquant une porte. Elle se rendit compte par la même occasion que ça fessait un bail qu’elle n’avait pas emmené d’homme chez elle.
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Jonathan Connor
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeJeu 10 Jan - 22:46

((HJ: désolé pour le temps de réponse Back, once for all... 866447 ))


Jonathan resta figé d’étonnement un instant : bien que son visage restait neutre, juste le fait qu’il retint son souffle l’espace de deux ou trois secondes, un court instant et ne cligna pas les yeux signifiait bien qu’il ne s’attendait pas à cette réponse de la femme. Elle l’invitait chez elle. Avec le malaise que l’homme éprouvait en silence, cela augmentait encore plus ses questionnements : se faisait-il des idées, s’inquiétait-il sans vraie raison ? Ael semblait sûre d’elle et Jon décida d’afficher un sourire, peut-être légèrement faux de par l’embarras qu’il tentait de dissimuler, soutenant le regard de cette femme en espérant qu’elle n’allait pas lire en lui cette fois. Connor tentait de se cacher le fait qu’il redoutait de l’accompagner chez elle pour tous les malentendus, les mauvaises interprétations de ses intentions et les moments où il ne saurait plus comment agir… Il avait peur de perdre la face devant cette chasseuse, c’était cela. Elle l’avait hameçonné, rendu assez insécure pour le troubler, lui qui était un homme si fier et héroïque, un peu boy-scout mais au moins il savait garder son flegme.

Mais elle en ajouta, et cette fois ce fut le bon argument : aller prendre un verre. Il pourrait toujours prétendre que c’était sa motivation de monter à l’appartement de l’irlandaise, qu’en dur à cuire à la mercenaire des grandes routes américaines il pouvait se permettre d’écarter son devoir pour prendre un petit coup quand c’est si bien offert. Lorsqu’elle le tira légèrement par le vêtement et plaisanta, il fit un léger sourire en coin plus un froncement de sourcils amusé, prêt à répliquer un « bon… d’accord si tu insistes… » faussement à contrecœur pour fanfaronner – mais au fond il était encore un peu réticent; l’interprétation devenait plus convaincante-.

Cependant, il n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit : une femme aux allures pincées et austères sortit juste devant eux, se figeant pour les dévisager. Comme ils devaient avoir l’air étrange ! Si Connor avait rencontré un couple qui avait leur look du temps où il était dans les forces de l’ordre, il l’aurait sûrement appréhendé et amené au poste… Mais la situation était trop cocasse : Jon oublia momentanément ses soucis alors que le côté espiègle de sa personnalité entra en jeu. Il prit un air innocent, pencha légèrement la tête sur le côté et adressa à la vieille dame son sourire le plus angélique et ingénu, dévoilant ses dents perlées. La dame comprit que c’était carrément un défi et une moquerie dirigée contre elle : elle échappa une exclamation offusquée, regarda à nouveau les deux chasseurs et s’en alla d’un pas vif qui trahissait son indignation.

Alors que Jon se retournait vers McFaith pour échanger un regard amusé et complice, il réalisa qu’elle était déjà entrée et qu’elle grimpait les marches à toute allure. Instinctivement en voyant quelqu’un se sauver de la sorte -aussi parce qu’ils n’avaient pas encore terminé leur conversation- l’ancien policier ouvrit précipitamment la porte et entre pour se lancer à sa poursuite, se demandant ce qui lui avait prit à cette sorcière pour disparaître ainsi. Il grimpa rapidement les marches en s’aidant de puissantes tractions sur les rampes de l’escalier, devant rattraper le retard qu’il avait prit sur la chasseuse. Cela allait sûrement réveiller tous les voisins : ses lourdes bottes résonnaient sur chaque marches et l’armement caché dans sa veste de cuir cliquetait joyeusement… Malgré ses forces renouvelées, il la rencontra seulement lorsqu’elle atteint le troisième palier, s’arrêtant derrière elle, pas le moindrement essoufflé mais restait plutôt interdit : ses doutes aussi venaient de le rejoindre. Le Rhodes Islandais passa une main dans sa courte chevelure avec embarras mais sans rien dire alors que la femme prenait sa clé dans une cachette typique, avant de retirer son bras aussitôt que la femme se tournait vers lui; il lui adressa un regard inquisiteur mais ne montrerait certainement pas son malaise. Elle s’excusa pour l’état des lieux, chose à laquelle Connor s’empressa de répondre d’un air taquin de connaisseur :


«Peu importe à quoi cela peut ressembler, je t’assure que ce sera moins pire que les bars miteux que j’ai rencontré au Kentucky et en Alabama il y a quelques mois… Les gens allaient aux restaurants de routard de type Dinner avec leur fusil de chasse ! »

Il avait encore son sourire en coin moqueur aux lèvres suite à ses quasis exagérations qui laissait les gens perplexe tant qu’à la véracité de ses dires. La femme finit par ouvrir et pénétrer la pièce, suivit presque docilement par l’ancien policier. Il y avait un fouillis, mais cela n’avait rien de répugnant, ç’avait l’air seulement un peu triste : des effets étendus un peu partout et des mur vaguement décorés… c’était comme si elle était sur le point de partir et disparaître de la ville à jamais, ou comme si elle venait de s’enfuir d’un autre coin du pays et qu’elle venait d’arriver ici. On pouvait apercevoir l’entrée de plusieurs autres pièces, mais Connor n’irait pas explorer sans invitation.
Ael se précipita à ramasser ses vêtements, que Jon jugeait de bon goût, faisant en sorte que l’homme détourne son regard de la femme pour ne pas la fixer alors qu’elle s’affairait : ne rien faire alors qu’un autre faisait le ménage tout près lui faisait se sentir coupable de ne pas pouvoir se mettre à la tâche lui aussi… ce sentiment devait provenir de très loin dans son enfance, peu importe. Il porta donc son attention sur les quelques articles qui ornaient les murs, les survolant vaguement d’abord, puis s’étonnant en réalisant qu’ils étaient rédigés par la chasseuse elle-même. Elle n’était pas qu’un joli minois aux pouvoirs magiques phénoménaux et à l’entêtement admirable après tout…

Quand elle se retourna vers lui, il lui refit sont petit sourire taquin mais sympathique, comme s’il lui disait : j’avais raison, ce n’est pas si mal. Après tout, son propre appartement était encore plus triste : il était presque vide, aucune personnalisation, aucun souvenirs, juste des sacs de sports sombres déjà paquetés s’il devait s’enfuir en vitesse… tout y était et les meubles il les avait loués avec l’appartement même… Elle lui laissa entendre qu’il pouvait se mettre à son aise et termina en lui indiquant la douche. Là-dessus, Jon fut un peu embarrassé : il rêvait de se doucher après ces deux combats et l’odeur du sang et de la fumée et de la boue toujours sur lui l’agaçaient au plus haut point. Mais prendre sa douche chez une femme qu’il connaissait à peine, une dont il n’était pas sûr de ses sentiments, cela lui semblait un peu étrange.


« C’est très gentil d’offrir, mais comme c’est chez toi et qu’il n’y a qu’une douche, je te laisse la priorité. » Fit-il avec un sourire de gentleman qui devait paraître étrange avec tout la saleté et le sang qu’il avait au visage, cachant malgré tout son malaise. « Par contre, si tu avais des chemises ou des vêtements d’homme à me prêter par après, cela serait très apprécié… » Ajouta t’il avec un sourire.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeVen 11 Jan - 12:56

Hj : désolé pour ce petit post et réponse ridicule Back, once for all... 33520

Toujours aussi gentleman et boy scout, ce qui fit sourire la chasseuse. Elle s’avança un peu plus vers lui, féline et se voulant tentante. Elle pourrait très bien l’inviter dans sa douche, une pensée qui lui traversa l’esprit. Ben oui, elle n’était pas une sainte non plus et puis c'était une femme qui appréciait énormément l’homme qui se tenait debout dans son salon. Son naturel charmeuse était en marche, sûr d’elle d’avoir un impacte sur les hommes, de toujours savoir ce qu’elle désirait. En temps normal, elle se serait laissée aller, sûrement en indiquant clairement ses intentions. Mais les choses avaient changées, elle avait changée depuis un an. La jeune femme garda néanmoins son sourire, un sourire en coin, répondant avec une voix taquine

« En faite j’ai deux douches, l’autre est dans ma chambre » expliqua t’elle simplement « Donc tu vas pouvoir te doucher et peut être même te soigner » un filet de sang séché avait coulé sur le visage de Connor, elle regarda cette blessure en fronçant les sourcils.

Pour les vêtements, elle avait bien deux trois truc d’hommes de ses anciens amants qu’elle gardait comme pyjama. Tout d’un coup elle se sentit un peu coupable, un sentiment étrange, vu qu’elle n’avait pas à l’être. Son sourire devint crispé, elle croisa ses bras et les décroisa instantanément, cherchant de nouveau où poser ses mains. Connor allait croire qu’elle était une fétichiste, une croqueuse d’homme qui gardait des vêtements comme trophée. La sorcière se montait un film dans la tête, de la réaction du chasseur. Mais franchement qu’est ce que ça pouvait bien faire ? Ael aurait bien voulut se mettre une claque derrière la tête juste pour l’arrêter dans ses délires.

« Hum … je devrais avoir deux, trois truc pour toi, je reviens »

Elle se retourna et marcha en direction de sa chambre. Il y avait encore rien dans son armoire, ses cartons contenant ses vêtements étaient à terre. La jeune femme chercha d’abord dans l’un puis un autre, puis un troisième pour enfin trouver des vêtements d’hommes. Un pull et un pantalon noir d’un pyjama. Ce n’était pas le grand luxe mais ça suffira pour l’instant. Elle regarda néanmoins la taille, ce devrais aller, peut être que le pull était un peu petit. Elle revint quelque minute après, les vêtements pliés dans ses bras dans le salon.

« Tient normalement se devrait aller ! Dans la salle de bain tu trouvera tous ce dont tu as besoin … » elle réfléchissait un instant pour savoir si elle lui n’avait rien oublié. « Bon je vais aller prendre ma douche à toute suite » lui dit elle doucement en se dirigeant vers sa chambre. Elle referma ses portes coulissantes et disparut derrière.

La sorcière fouilla de nouveau dans ses cartons pour y chercher des vêtements décontractés. Elle songea qu’elle n’aurait pas due faire autant de sous entendus et rester dans son optique de professionnelle. Elle fessait tout à l’envers. La douche fut un vrai bonheur, l’eau chaude coulait doucement sur son corps, dessinant ainsi sa silhouette gracieuse. Le savon aux senteurs exotiques s’entremêlaient avec toute la crasse, la saleté de son séjour dans les bois.
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Jonathan Connor
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeSam 12 Jan - 23:22

((HJ : aucun problème, c’est plutôt moi qui en fait toujours trop… Back, once for all... 866447 ))

La femme fit à peine quelques pas vers lui, mais Jon cru y déceler une grâce redoutable qui faillit le laisser perplexe : avait-elle lu dans ses pensées encore ou était-ce son imagination ? Peu importe si elle portait que son T-shirt noir, sale et beaucoup trop grand, si elle était quelque peu décoiffée : elle était d’une beauté presque dangereuse et ses grands yeux clairs soulignés de cet éventail de cils délicats étaient hypnotisant et invitant. Elle en ajouta en dessinant un sourire sur ses lèvres et en le taquinant légèrement. À cela, Jonathan tira lui aussi le coin de ses lèvres et de sa joue en un sourire en coin amusé, lâchant comme un commentaire déplaisant mais moqueur :

«Deux douches pour toi toute seule, hein ? C’est le grand luxe finalement ! »

Il poussa un court ricanement, sans vouloir être méchant mais seulement irritant, décidant de ne pas réagir au regard qu’elle lui avait lancé alors qu’elle aborda le sujet de ses blessures. En parler l’avait toujours mit mal à l’aise et il se sentait presque coupable surtout quand il se remémorait toutes les victimes innocentes qui auraient bien voulut avoir un don de régénération légère comme le Rhodes Islandais possédait. Pour lui, la vie de presque tous passait avant la sienne de toute façon et son plus grand regret –mit à part de s’être laissé faire posséder par un esprit diabolique et d’avoir ainsi tué une collègue- était de ne pouvoir sauver tous ces gens menacés par les démons de l’enfer et autres monstres au visage humain, comme cette Meg qu’ils avaient rencontré plus tôt.

Ael parut soudainement plus mal à l’aise avant de lâcher qu’elle devait avoir des vêtements pour lui. Connor ne vit pas ce qui pourrait expliquer un tel changement et décida donc de ne pas poser de questions, observant plutôt la femme avec attention lorsqu’elle partit à la recherche de ces effets. Elle revint avec un chandail de couleur sobre ainsi qu’une paire de pantalon, les deux pliés sur son bras à la manière de la serviette de table du serveur chic et cliché. L’irlandaise lui glissa quelques mots à ce sujet avant de lui remettre les vêtements et lui indiquer un peu plus au sujet de la douche. Il ne put s’empêcher de commenter avec espièglerie au sujet des vêtements, faisant allusion à ce que portait la femme :


« C’est mieux que se promener avec mon t-shirt uniquement… merci. »

Son remerciement il le fit avec un grand sourire moqueur. Puis il redevint soudainement plus sérieux et docile lorsque Ael lui indiqua qu’elle allait sur le champ dans sa douche. En un éclair, elle avait disparue dans sa chambre. Jonathan réalise que maintenant il était trop tard pour être trop timide pour prendre sa douche chez quelqu’un qu’il venait de rencontre, une femme charmante par-dessus tout, même s’il n’en avait pas vraiment prit la décision lui-même : il faut dire que la chasseuse avait forcé les choses sans qu’il s’en aperçoive. Il se dirigea donc à son tour dans la chambre de bain et ferma la porte derrière lui malgré tout.

L’eau coula froide au début alors que l’homme culpabilisait légèrement à l’idée de prendre l’eau chaude : après tout, chauffer ce liquide à profusion finissait par coûter cher. Mais bien vite l’homme réalisa qu’il était un peu écoeurer de ce contact frisquet après toute cette aventure dans le lac frigorifié et il put soulager ses muscles meurtris avec la douce chaleur de l’eau. En homme qui ne s’y connaissait pas trop en produits et lotions qui semblaient faire parti de la science infuse du sexe opposé, Jon choisi tout simplement le shampoing dont l’odeur lui convenait le mieux, soit un parfum frais et sobre, ainsi qu’un savon doux. Puis ce fut la lourde tâche de faire partir toute la crasse, la boue et le sang qui le maculait, frottant vigoureusement sa courte chevelure et se surprenant de voir quelques petites brindilles en tomber et ce qui semblait être du sable.

À un certain moment, il s’arrêta et laissa l’eau lui couler dessus d’un façon apaisante, écoutant le bruit éloigné de la douche de la femme. Cela lui était étrange d’imaginer qu’une chasseuse aussi remarquable pouvait se doucher comme lui dans la pièce juste à côté. À ce moment, la salle de bain lui parut froide et peu accueillante tandis que l’eau de la douche de la femme lui apparaissait comme plus douce et chaude, le parfum des shampoings qu’elle devait être en train d’utiliser plus proche d’un nectar captivant… Il reprit son savonnage avec plus d’empressement, voulant chasser les idées de romance amoureuse qu’il ne savait pas si elle était réciproque.

Connor eut bientôt finit et s’affaira à ranger impeccablement la salle de bain comme pour ne laisser aucune trace de son passage, il vivait comme un fantôme impossible à pister après tout, connaissant les trucs des policiers pour la chasse et donc la façon de les déjouer… Et cela avant d’enfiler le linge prêté mais propre. Les pantalons étaient sûrement un pyjama, mais cela pouvait ressembler à des joggings sport décontractés et ils étaient assez confortables après une bonne douche. Le pull était lui aussi confortable quoi que légèrement court : il tourna les manches jusqu’aux coudes pour que ce soit moins apparent et que cela aille l’air d’un chandail de la bonne taille aux manches remontées volontairement, mais il ne pouvait empêcher le tissus de le serrer légèrement au niveau du torse et des épaules.

Quand il sortit de la salle de bain, traînant ses propres vêtements et effets encore sales dans un sac d’épicerie qu’il avait déniché, Ael n’avait pas encore finit : il alla donc s’assoire dans le salon où il y avait encore une place à se mettre entre les boîtes et patienta sagement. Il s’imaginait les parfums les plus divers, se demandant quel de ceux-ci l’irlandaise pourrait bien posséder et garder dans la douche de sa chambre, à la fois embarrassé de ne plus savoir quoi faire ou quoi dire quand elle sortira.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeDim 13 Jan - 19:27

Son appartement était grand sans être immense pour autant. Les problèmes d’argent n’étaient plus vraiment un souci depuis qu’elle avait touchée l’héritage que lui avait laissée sa Tante. Elle pourrait très bien ce rendre dans un hôtel, mais Ael ne voulait pas, pour une raison évidente les femmes de chambres. Elle possédait des objets liés à la magie, des armes blanches et pratiquait des rituels par moment qui nécessitait un lieu calme et grand. Elle ne voulait pas voir débarqué des inconnues dans sa chambre d’hôtel, ou même être dérangé par les multiples bruits de ses voisins. Cet appartement était idéal, étant donné qu’il était le seul de l’étage. Les seules choses qu’on pourrait reprocher ce sont manque de couleurs flagrantes.

La vapeur d’eau se rependait doucement au fil des minutes dans toute la pièce. Ael pouvait entendre la seconde douche, à quelque cloison près, il y avait Jonathan. Elle s’imaginait sortir de sa douche pour aller le rejoindre, se serrer contre le corps muscler de l’homme et se laisser aller à des gestes plus que charnel. La sorcière prise de la mousse à raser au parfum de pêche pour commencer le délicat travaille du rasage de jambes et des aisselles. Elle n’avait pas beaucoup de poils visible mais au moins les dernières qui on sues résister la dernière fois seront éliminer. Elle préparait son corps comme lorsqu’elle avait un rendez-vous galant mais en prenant moins de temps. Elle n’avait pas envie de laisser Connor seul trop longtemps.

Elle fini par sortir de sa douche, s’enveloppant dans une serviette de bain. L’eau de la seconde douche de coulait plus, il avait due finir de se laver. Elle passa sa main sur le miroir immaculé de buée, souriant en voyant son visage propre. Après s’être mit un hydratant fabriqué maison sentant le jasmin sur tout le corps pour garder sa peau de bébé, Ael commença à s’habiller. Commence le séchage des cheveux en vitesse, pour enfin être prête. Sa salle de bain était en désordre, des ustensiles, des produits de beauté et toute sorte de choses était placée un peu partout dans la pièce. La sorcière n’était pas ce qu’on pourrai appelé un fée du logis, elle lâcha un soupire en voyant sa salle de bain et décida de la ranger plus tard. Elle avait d’autres choses en tête. Elle s’était mit un pantalon en tissus léger noir, assortit d’un débardeur de même couleur. Une tenue décontracté, bien plus agréable à porter qu’un simple t-shirt. Elle se dirigea vers une petite commode pour en sortir un élastique et ainsi attaché sa longue chevelure.

L’heure de sa chambre indiquait 13 h 49, l’heure de manger quelque choses. Elle n’avait rien n’avalé depuis sa chasse au monstre marin et se devait être aussi le cas pour Connor. Elle rejoignit le chasseur dans le salon et lui sourit légèrement. Ael se demandait se qu’elle pourrait lui dire ou faire, elle sentait comme une boule dans l’estomac. Elle se rapprocha de lui, le regardant de la tête aux pieds puis humait légèrement l’air.


« C'est agréable que tu sente bon parce que je voulais pas te le dire devant le chauffeur très sympathique qui nous a ramené mais tu sentait trop le bouc » dit elle avec un pointe de sarcasme. La boule avait disparut, un peu d’humour et la boule s’envola loin. « Je suis sûr que tu as tué au moins quelque passant avec ton odeur … » rajouta t’elle en entendant son ventre grogner.

« Je vais commander quelque chose … tu veux quoi ? Pizzas, chinois, … ? » Demanda t’elle en attendant la réplique cinglante de l’homme.
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Jonathan Connor
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMar 15 Jan - 0:33

Il attendait toujours. D’un air interdit, Jonathan porta sa main sur son nez avec précaution, content de voir que la douleur avait diminuée et qu’il ne sentait plus l’os bouger sous ses doigts. Il allait garder une ecchymose sûrement, mais il disparaîtrait rapidement. Et à son soulagement, il n’allait pas avoir un nez cassé de boxeur puisque l’os avait bien reprit et aussi droit qu’il était avant. Connor ne put s’empêcher d’apprécier les pouvoirs résiduels de sa possession par l’esprit démoniaque : s’il avait été une personne normale, il en aurait eut pour des semaines avec un pansement sur la figure, sans parler de la douleur que cela laisserait.

Il réalisa aussi que l’eau de la douche avait bien sûr enlever le gel qu’il avait dans les cheveux –ou du moins ce qui en restait après son aventure- et que ses cheveux légèrement humide ondulaient légèrement sous son touché. Sa chevelure n’avait jamais été raide, c’était principalement pourquoi il gardait une coupe courte à la militaire avec un peu de gel coiffant… Même s’il n’était pas superficiel, cela lui importait. Sur le moment, il allait avoir ce caractéristique toupet qui lui donnait l’allure du gentil voisin d’à côté, le genre de celui qui accepte volontiers de garder le chien ou les enfants et tondre la pelouse quand on part en vacance pendant quelque temps… L’allure du genre de jeune étourdi qui bégayait quand une femme fatale lui adressait la parole. Et il faut dire que son regard de la couleur des pyjamas des garçonnets bambins, ce bleu très pâle et caractéristique, n’aidait pas non plus pour lui donner un air craquant… C’en était fait de son image de dur chasseur en cuir flegmatique et nomade !

Le son de la porte de la femme s’ouvrant le fit presque sursauter : Jon se retourna, toujours assis sur le divan et les mains posées sagement sur le dessus de ses cuisses, pour voir la femme sortir. Elle s’était bien sûr changée et portait un ensemble décontracté et sobre et avait les cheveux attachés d’une allure presque aussi ingénue que celle que Connor affichait à l’instant. Il l’observa s’approcher sans savoir dire un mot, ne répliquant que par un léger sourire gêné à celui que lui adressa la femme. Ce qu’elle pouvait impressionner l’homme, peu importe le moment ou la façon dont elle s’habillait… Avec politesse, Jon se leva du fauteuil devant la dame alors qu’elle parvint à ses côtés, déposant son sac et tint distraitement son poignet de l’autre main, n’ayant aucune poche sur son pantalon qui lui aurait permit d’y placer ses pouces d’un air nonchalant. Cependant sa position lui donnait plus l’air du militaire qu’il fut dans son adolescence puisqu’elle lui donnait cette posture droite et fière et faisait ressortir les muscles du haut de son corps sous le tissu du pull.

Cela le laissa légèrement perplexe quand la femme l’inspecta, mais il comprit bien vite qu’elle le taquinait lorsqu’elle lui adressa la parole pour se moquer de son odeur. Aussitôt il perdit un peu de son embarras et afficha un sourire en coin railleur avant de croiser les bras d’un air qui signifiait vraiment : ah ouais, tu veux rire de moi hein ? Attends un peu que je te donne la réplique… Elle en rajouta un peu mais enchaîna aussitôt avec une proposition de manger quelque chose. C’est vrai qu’il n’avait pas prit son habituel déjeuner de céréales et de rôties, ni de dîner à un petit resto médiocre comme à son habitude… toute cette action lui avait fait oublier sa faim et maintenant que la femme abordait le sujet, cela lui revenait comme un boulet de canon. Mais d’abord il devait régler quelque chose :


«Haha, mais je n’ai pas dis mon dernier mot : c’est normal de ne pas sentir la rose quand on travaille aussi fort que moi pour faire en sorte que des princesse comme toi ne tache pas leur magnifique souliers de verre… » Lâcha t’il d’un ton railleur. « Et puis les boucs sont de très charmants animaux, je ne vois pas pourquoi tu leur en veux tant ! » Ajouta t’il en fanfaronnant comme un gamin en croisant les bras.

La femme sourit à ses plaisanteries idiotes : c’était un bon signe. Bien que Jon avait l’impression d’avoir l’air du mec désespéré de conquérir le cœur d’une si belle femme en jouant aux idiots… Mais qu’y pouvait-il : c’était comme si son quotient intellectuel et son sang-froid régressaient jusqu’aux hésitations gaffeuses de ses quinze ans, maintenant que le stress et l’inquiétude pour la femme était passé. La dernière fois qu’une telle chose lui était arrivé, c’était au début de sa dernière relation amoureuse prometteuse… Non, il devait chasser cette pensée tant et aussi longtemps qu’il n’avait pas encore déchiffré les intentions de l’Irlandaise. Il devait aussi éviter de vouloir porter ses yeux sur la taille fine de celle-ci et rester concentré sur ses yeux clairs. Il remarqua que le parfum si fascinant qu’il sentait depuis quelque minutes provenait de la gracile femme et il s’en trouva encore plus charmé : c’était exotique, fruité mais avec un soupçon de jasmin ou une fleur du genre… mieux que ce qu’il avait joué à imaginer. Son sourire devint l’espace d’un moment plus doux et sincère. Bien que cela allait être ardu que de garder un esprit professionnel et détaché, même qu’il doutait pouvoir réussir et songeait vraiment pendant une fraction de seconde à s’enfuir par la fenêtre s’il le fallait avant qu’il ne se montre en parfais goujat. Mais encore une pensée qu’il chassa en déglutinant avec difficulté mais subtilité. Après quelques secondes Jonathan reprit son sérieux en partie pour commenter l’idée de manger ensemble un petit quelque chose :

« Si j’étais habillé un peu plus chic et si je connaissais un endroit raffiné qui fut épargné par la destruction, je t’aurais bien amené à un restaurant bien sympathique !... Alors va pour la pizza. Je me propose aussi pour payer la facture : je me suis trouvé plusieurs cartes de crédit quand je chassais des lycanthropes dans le Sud… ils en avaient tous plusieurs très bien remplie, à s’en demander si ces bêtes assoiffées de sang n’étaient pas la crème de la société de Floride… »

Il lui fit un grand sourire moqueur suite à ce récit pourtant véridique avant de demander sans le moindre sérieux :

« Alors quelle garniture irait le mieux avec ton soi-disant fantastique whisky ? Un combo ananas, anchois, crevettes, lentilles, fromage suisse et champignons ? Personnellement, je n’ai aucune préférence : après tout rien ne peut éclipser le goût si parfait de ta boisson… et il faut dire que les boucs ne sont pas du tout difficiles ! »
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Ael Mc Faith
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMer 16 Jan - 1:30

L’atmosphère avait l’air plus détendu qu’au début, leur relation reprenait un court normal, sourire, parole moqueuse et taquinerie en tout genre. Ael se sentait beaucoup plus à l’aise en la présence du chasseur. Mais le voulait elle vraiment ? Cette camaraderie avait un petit truc trop fraternel pour la jeune femme. A chaque regard, elle se disait qu’il fallait qu’elle garde une seule ligne de conduite, être professionnel. Bien sûr ça n’empêchait pas d’être proche d’un homme, de devenir ami. Beaucoup dise que l’amitié entre homme et femme est impossible, la sorcière était de ceux-là. Il n’était pas trop tard pour changé d’avis. Elle regardait l’homme avec sa stature, droit, fier, très militaire, ce qui n’enlevait rien à son charme. Les répliques de Connor étaient comme une cure de confiance en soi, elle se sentait plus sûr d’elle, même si ce n’était que pour quelques secondes. La jeune femme lui sourit, se dirigeant vers sa cuisine. Elle ouvrit ses placards, cherchant son whisky et les verres.

« Pour un bouc tu as aussi l’avantage d’être mignon »

Elle ne le regardait pas, les yeux rivés sur ses placards. Elle l’avait dit spontanément, avec son cœur encore une fois. Ael se maudit, se traitant de pauvre idiote. Quant apprendra t’elle à réfléchir avant de parler, à tourner sa langue trois fois dans la bouche. La sorcière sorti une bouteille remplit d’un liquide jaune orangé et deux verres. Elle se retourna comme si les paroles qui étaient sorti de sa bouche n’existaient pas, une hallucination en forme de son. La jeune femme s’avança vers Connor, posant les deux verres et la bouteille sur une petite table basse et enleva la protection qui recouvre un canapé noir en tissus.

« Mon whisky passe avec tout ... » dit elle en s’assoyant dans son canapé, invitant le chasseur à faire de même. « 18 ans âge et il viens directement d’Irlande » expliqua t’elle en ouvrant la bouteille et versant l’eau de feu dans chaque verre. Elle lui tendis son verre et pris le sien regardant le fond comme s’il y avait quelque chose de très intéressant dedans.

Elle se demandait si ce n’était pas le moment de parler du baiser, de mettre les choses à plat. De savoir ce que le chasseur avait dans la tête. Elle releva son visage, regardant le chasseur, buvant une gorgée de cette liqueur. La bouteille était à moitié pleine, des heures de solitudes dans la nuit ou même la journée pour se détendre en silence. Elle regarda Connor dans les yeux, se plongeant dans se bleu d’acier, profond et hypnotique qui a tendance à la saisir, à la plonger dans ses pensées.

« Il faudrait qu’on parle de tout à l’heure … de ce qui c'est passé entre nous » dit elle en sentant son cœur, une perte de contrôle si soudaine que la sorcière reprit rapidement « … entre nous et la sorcière … j’ai vu beaucoup choses en elle, ce qui laisse aussi beaucoup de questions. »

L’irlandaise s’était dégonflée, préférant bifurquer sur un sujet tout aussi important. Le boulot, être axé que sur le travail. Ael vida son verre d’une traite, gardant son regard posé sur Connor. Elle posa son verre sur la table, se lova plus au fond du canapé cherchant une position pour avoir l’air le plus a l’aise. Garder la tête froide, ne pensait à rien d’autre qu’au travail. Comment travailler avec cette autre question dans la tête, il fallait en finir pour poser des bases, surtout s’ils avaient l’intention de retravailler ensemble. La sorcière se senti perdue dans ses pensées, perdue dans ce qu’elle désirait. D’un côté, son cœur lui disait de se rapprocher du chasseur. De l’autre, une petite voix plus sérieuse lui disait de se taire, de laisser courir et de penser qu’a son travail, la chasse.

« Et je voudrai aussi qu’on parle de se que j’ai fais … » fit elle sans autre explication.

La sorcière se demandait s’il allait comprendre se dont elle voulait parler. Son cœur battait à la chamade, ses oreilles vibrer dans sa tête, c'était le moment de mettre tout à plat. Encore faut-il que l’homme qu’elle regardait avec insistance, en essayant de lire dans ses pensées, comprenne où elle voulait en venir.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeSam 19 Jan - 7:50

((HJ: désolée pour le temps de rép: j'ai du me battre avec internet Back, once for all... 635347 ))

Ses idioties avaient ça de bon, malgré le fait qu’il se sentait aussitôt stupide d’avoir fait de telles blagues à une femme si formidable, cela détendait légèrement l’atmosphère en apparence. Ael lui sourit puis se détourna pour aller vers une autre pièce, la cuisine, sans dire un mot. Connor assuma qu’elle allait chercher sa fameuse bouteille et ne put qu’attendre encore, n’osant pas se rasseoir tout de suite ni aller la rejoindre dans la cuisine. Puis la voix teintée d’un accent exotique de la femme lui parvint de la pièce où elle s’affairait avec les portes de ses armoires de cuisine. Sur l’instant, il aurait d’abord voulu protester et dire qu’il n’était pas supposé être mignon, qu’il était un homme adulte qui vivait au ban de la société presque et tuait des monstres assez fréquemment et que juste ces deux choses l’empêchait d’être attendrissant. Puis une arrière pensée l’atteint : peut-être était-ce un signe qu’il n’était pas le seul à s’intéresser à l’autre dans cette histoire. Mais le mutisme de la femme ainsi que son air neutre lorsqu’elle revint avec les verres et la bouteille lui fit craindre que ce ne fut qu’une plaisanterie encore une fois, pour répondre aux siennes.

Cachant sa légère déception, il lui adressa un sourire poli alors qu’elle disposa les contenants et débutait ses explications. Bien qu’il n’était pas le plus fin connaisseur en alcool raffiné –non pas qu’il n’y connaissait rien à l’alcool, mais il était plutôt doué dans les variétés humblement Américaines- il ne put s’empêcher de trouver cela remarquable qu’on puisse encore se procurer de telles boissons à Cleveland, à moins bien sûr qu’elle ne l’aille apporté dans ses bagages. Il prit place lui aussi et observa la chasseuse s’improviser barman. Il ne put s’empêcher de commenter :

« Directement d’Irlande… avant ou après ce 18 ans ? »

Encore une fois c’était visible qu’il plaisantait seulement pour rendre l’atmosphère plus propice à la discussion aisée et aussi pour se faire oublier sa propre inquiétude bénigne et passagère qu’il avait depuis qu’ils étaient chez elle. Jon la remercia simplement mais poliment –le moins que l’on puisse faire quand une femme nous invite à prendre un verre de si bonne qualité chez elle- un sourire en coin amusé aux lèvres. Il ne put dire si elle le capta, mais elle finit par relever les yeux vers lui alors qu’il terminait sa première grande gorgée du liquide réellement exquis. L’intensité dans ses grands yeux clairs laissait présager que quelque chose lui brûlait les lèvres, qu’ils n’allaient pas seulement discuter de choses banales de la vie d’adulte comme les gens font autour d’un whisky.

La première phrase de la femme envoya le puissant cœur de l’ancien policier faire plus d’un tour dans sa cage thoracique et s’il avait été dans un mauvais film et qu’il avait encore sa gorgée à la bouche, il l’aurait cracher avec surprise. Mais comme c’était la réalité et qu’il savait appliquer ce contrôle de soi, son malaise ne se résuma qu’à un léger changement de position sur le sofa, un fin froncement de sourcil et un raclement de gorge subtile. Qu’allait-il lui dire : qu’il ne lui en voulait pas d’avoir été si entreprenante au risque de tout faire rater ? Lui avouer avoir apprécier le baiser et qu’il estimait beaucoup la chasseuse au risque de paraître comme le naïf qui se faisait des illusions de la diversion de la femme ? Pourquoi n’était-ce pas lui qui pouvait lire dans l’âme des gens : malgré son talent pour déterminer si quelqu’un représentait une menace ou mentait acquis dans le milieu policier, il n’avait pas l’esprit assez clair pour pouvoir lire quoi que ce soit de ce qu’il ignorait dans le visage de McFaith.

La sorcière. Il avait bien fait de ne rien dire : Ael avait terminé sa phrase et lui rappela le cas de cette folle en liberté. S’il avait dit quoi que ce soit sur le baiser alors qu’elle parlait visiblement d’un danger autre que seulement les états de cœur d’un homme qui refusait de l’accepter encore complètement, il n’aurait vraiment pas eut l’air d’un chasseur très sérieux et conséquent. Cependant, il sentait un inexplicable déception d’être le seul à y penser. Et maintenant qu’il réfléchissait à ce fameux baiser, cela c’était déroulé trop vite et spontané : un avait de la difficulté à démêler tous les détails, les indices des sentiments de la femme, ceux des siens… il ne se remémorait pratiquement que de cet effet à couper le souffle quand les lèvres de la femme avait balayés les siennes.


« Moi j’ai vu de cette femme une frustrée irritable aux pouvoirs dangereux. Il est certain qu’on a eut de la chance d’une certaine façon… On pourra toujours se pencher avec attention sur les lectures peu reluisantes que tu as faites de son âme quand nous serons au point de préparer un plan d’action. » Jonathan lâcha avec plus de sérieux qu’avant de recevoir son verre, voulant chasser cet impression de mignon tout docile pour un instant au moins.

Quoi qu’un nouvel aspect se présenta : il aurait pu se faire tuer bêtement et sans rien pouvoir y faire tout à l’heure : une douleur horrible dans le crâne aurait terrassé tous ses muscles, ses réflexes, son endurance et sa logique, une douleur qui aurait pu se solder par la rupture de n’importe quoi de vital dans son système et Connor doutait qu’il pourrait guérir assez vite pour s’en sortir alors… Il avait eut une chance inouïe de s’en sortir finalement, il avait rencontré un adversaire impossible à battre seul à première vue et cela l’inquiétait vraiment. Le regard perdu avec ses pensées troublantes, son verre suspendu dans sa main entre la table basse ou sa lèvres, il ne fut tiré de ses réflexions que par le bruissement de tissus qu’Ael produit en se replaçant sur le divan.

Puis elle lui balança un boulet de canon : qu’avait t’elle fait…? Que pouvait-il se permettre comme interprétations de cette phrase ? Son cœur reprit aussitôt ce rythme furibond alors qu’il laissa planer un court silence où son esprit devait sentir le surchauffé tellement il réfléchissait frénétiquement. Il soutint ce regard intense et perçant, se demandant si elle n’avait pas aussi une vision rayon-X et qu’elle n’était pas en train de lui scruter la moindre parcelle d’esprit qu’il possédait. Mais soudainement il se souvint de son propre ordre qu’il s’était imposé alors qu’il sortaient du bois, avant même d’embarquer dans son si cher camion : il devait garder la tête froide, ne pas se laisser étourdir par le charme splendide de la femme… Il prit lui aussi une gorgée, posa le verre sur la table avant de reposer son regard dans celui de la femme sans ciller et lui dire :


« Je ne sais pas ce que tu m’as fait au juste… » Il marqua une pause dans sa réponse de sincérité et de sérieux, faisant allusion par impulsion à tous ces changements de comportement que la femme causait en lui. Il soupira et continua : «Mais ce que je dois savoir, c’est si il y a quelque chose… si ce baiser était prémédité ou seulement un petit tour contre la sorcière rousse qui aurait amené plus de problèmes après. J’aimerais être averti tout de suite : je n’ai pas envie de risquer une dure désillusion, peu importe en quoi elle consiste et à quel point tu es impliquée. Je ne vais pas te demander l’extrême franchise sur toute ta vie et tes histoires avec d’autres parce que moi-même je n’y arrive pas… je veux seulement une réponse, et je me fiche que mon discours soit mélodramatique. »

Il termina ses mots avec un air interdit et indéchiffrable, le souffle coupé net, mais ses yeux du bleu le plus insaisissable restait inlassablement expressif de ses vrais sentiment : presque suppliants, perdu entre l’espoir que la femme ressente quelque chose pour lui et le désespoir d’un non anticipé et fatidique. Lui-même n’avait pas osé simplement demander s’ils pouvaient appeler ce qui se passait comme amour, désir, lubie… Jon ne pouvait que tenter de se protéger d’une trop classique fracture du cœur…
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeSam 19 Jan - 15:42

Les mots étaient lancés, plus moyen de faire demi-tour ou de changer de sujet. La sorcière se sentait prise au piège de ses propres paroles. Elle voulait mettre tout à plat, pour prendre sa décision, se laisser aller dans une relation plus que sérieuse avec le chasseur ou définitivement garder une relation de travail. Intérieurement, Ael sentait un mal l’aise qui la rongeait doucement, son souffle était coupé, son regard ne quittait pas celui de Connor. L’Irlandaise aurait voulu avoir le pouvoir de Meg, pouvoir lire dans les pensées du chasseur, savoir ce qu’elle devait faire. Ce qu’il attendait d’elle.

Les remarques sur la sorcière maléfique la fit sourire, « cette femme une frustrée irritable aux pouvoirs dangereux ». Ils avaient eu de la chance … Connor avait eu de la chance, il aurait pus être tué. N’est ce pas pour cette raison qu’elle ne voulait pas que leur relation évolue dans un sens plus intime ? La vie du chasseur était importante pour l’irlandaise. C'était une faiblesse, une erreur que donner tant t’importance à la vie de cet homme. Travaillé avec lui c'était prendre le risquer de le perdre, de le voir souffrir pendant un combat, d’être toujours occuper à penser à lui, à son bien être. La sorcière savait que c'était aussi inévitable dans le boulot qu’ils avaient choisit. Des chasseurs de démons, des chasseurs du mal sous toutes leurs formes, risquant leur vie pour sauver le monde ou du moins une petite partie du monde. Elle pourrait très bien travaillé avec Connor, être une vrai professionnelle sans songeait à leur histoire, si histoire il y a ? Pour l’instant elle ne pouvait faire que des suppositions, ce prendre la tête avec de multitudes de questions. Un plan d’action, la seule chose qui devrait avoir un intérêt pour tout les deux. Chercher un moyen d’arrêter la dénommé Megalyn, de l’éradiquer de ce monde pour de bon. Bien que celle-ci n’allait certainement pas les laisser faire.

L’homme avait une influence plus que troublant sur la sorcière. Ael fessait tout pour garder la tête froide, un mur de glace où aucune parole ne pourrait franchir son cœur. Mais les paroles qui suivirent laissèrent Ael perplexe, cherchant les mots juste. Ils étaient deux adultes, une femmes, un hommes assise sur un canapé, se scrutant du regard pour savoir ce que pensait l’autre. Elle avait l’impression d’être un de ses personnages dans les livres à l’eau de rose, une romance qui devait aboutir à un premier baiser. Bien sûr dans leurs cas se sera le second. L’irlandaise avait toujours été impulsive avec les hommes, abattant tout les principes de bonne conduite qu’une jeune femme se devait d’avoir. Mais les choses et surtout les gens changent en un ans. La mort de sa tante, la destruction de Cleveland, la disparitions de certains de ses amis, on laissé leurs traces dans le comportement de la sorcière. Son impulsivité est souvent en opposition avec cette nouvelle sagesse de prudence. S’ils étaient connus bien avant Cleveland et tout le reste, la seule réponse qu’elle pourrait donner à Connor serait de lui sauter dans les bras et de lui faire découvrir un second baiser tout aussi passionné que le premier. Ael se dit qu’elle pourrait très bien le faire, les gestes peuvent être plus éloquent qu’un discours.


« Mon baiser » dit elle avec un temps de pause qui ne dura que quelque seconde, alors que pour la sorcière ça paraissait une éternité. « N’était que professionnel, un moyen de détourner tes pensées pour éviter que la sorcière ne scrute ton esprit » à moitié vrai, moitié faux, elle baissa la tête trouvant son verre posé sur la table basse fascinante avant de reprendre la parole « Le second baiser sera beaucoup plus sincère, sans malentendu possible, où il n’y aurai pas de petit tour à jouer. » La sorcière releva son regard sur l’homme, se rapprochant de lui pour mieux appréhender la suite. « Tu me plait beaucoup » fini t’elle par dire, sur un ton suave et bas en rapprochant son visage de celui de l’homme. Elle pouvait y vois chaque trait de son visage, un visage marqué par les années de combat, rude et rassurant à la fois.

Ael déposa un baiser doux sur les lèvres du chasseur qui ne dura que quelque seconde, le temps pour l’homme de pouvoir réagir. Elle avait fais le premier pas, laissant derrière elle toutes ses questions qui ne fessait en faite que la ralentir dans ses désirs. Pas la peine de grand discours, pas la peine non plus de se raconter leurs vies respectives, justes de profiter de ce moment. La sorcière avait néanmoins cette incertitude, une boule dans l’estomac. Peut être que Connor changerai d’avis et souhaiterai garder qu’une relation de travail entre eux ? Ce second baiser ne serait qu’une erreur, un malentendu, encore une fois ? L’irlandaise resta impassible, observant le moindre changement d’attitude que le chasseur aurait à son égard.
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Jonathan Connor
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeLun 21 Jan - 1:18

Les mots de la femme étaient si posés et le silence qui suivit ces deux premiers termes si banaux qui paraissaient si irréel sur le moment laissa le cœur de l’homme et son souffle en suspend. Puis BANG, la fois ou un braqueur de banque lui avait tiré dessus n’était qu’un effleurement comparé à ce que la suite évoqua pour l’homme : que professionnel. « Que professionnel » et une vague d’amertume… ou plutôt un raz-de-marée d’aiguilles de glace dans son esprit ainsi qu’un camion qui lui roulait sur la poitrine, juste au-dessus du cœur. Avait-il pâlit? Le sang avait-il quitté toutes ses veines? Chose certaine cet homme aguerrit d’un mètre 89, ce même qui avait passé les quatre dernières années en vadrouille contre le mal, ce même qui avait consacré les derniers 13 mois pour des combats incessants et presque à mains nues contre des alligator-garous, et bien il se figea et serra des dents alors qu’une pensée accapara son esprit : il avait eut tort de croire qu’il restait quelque chose pour lui dans ce monde. Un silence glacial. Il fixait sans voir le visage de la femme.

Mais bien vite ce blanc profond fut brisé par les mots suivants de la femme. Jonathan fit tourner plusieurs fois cette phrase dans son esprit troublé sombre et vide avant que chaque tour de celle-ci laisse un voile illuminé derrière. Le regard de la chasseuse revint se poser dans celui qui s’écarquillait presque du Rhodes Islandais : avait-il bien entendu l’instant d’avant? Elle devenait de plus en plus proche alors qu’il la regardait sans comprendre, sans y croire ou sans pouvoir accepter que quelques rêves d’un chasseur blasé et lassé par la dureté de la vie se soient accomplis. Était-ce son imagination trop fertile qui lui envoyait l’image de cette beauté encore plus près de son regard, de ces mots susurrés avec la richesse de l’accent d’Irlande et celle de la suavité? Il leva ses yeux grands ouverts et troublés d’azure et d’océan, comme pour demander avec timidité et incrédulité : « Moi? Vraiment? Tu es sûre que tu veux quelqu’un comme moi?... ». Le parfum de la femme semblait constituer l’atmosphère, sa proximité son horizon.

L’effleurement sur ses lèvres l’obnubila tellement que ses mains qu’il souleva légèrement comme pour mieux recevoir le choc se figèrent sur place. Pourquoi avait-il l’impression que le feu des lèvres de la femme était encore plus brûlant que la dernière fois, cette fois cependant enrobé dans une gaze de soie de délicatesse infinie. Une chaude douceur remplaça le vide qui avait menacé son cœur l’instant d’avant. Il en aurait frémi.

Mais il cru que la femme avait volé tout le souffle de ses poumons quand elle se dégagea, comme si chaque centimètre entre leurs bouches lui aspirait un peu de cet oxygène si vital. Elle s’était écartée avec sa volonté de respirer. Lui, le souffle coupé et les lèvres entrouvertes comme par nostalgie, le regard ahuri, lui Jonathan Connor était terrassé par Ael McFaith, cette même qui l’observait maintenant avec insistance et crainte à la fois, comme une douce biche effarouchée par l’abandon de ses réserves face au loup pourtant maintenant incapable du moindre mal. Il en aurait presque frémi. Il croyait fondre sur place.

Avançant avec la lenteur et toute la douceur de son âme, comme si toutes les horreurs et les martyrs qu’il avait vus et vécus n’avaient jamais existé, avançant une main presque tremblante, il amena sa fin vers le visage de la femme et dégagea avec délicatesse un mèche rebelle qui lui cachait la vue d’un de ses yeux d’argent si précieux. Il déglutit avec une quasi difficulté, ses sourcils se rejoignant insensiblement avec trouble alors qu’il ne détacha pas ses yeux de son regard. Il se pencha avec lenteur vers la femme alors que sa main tendue venait se placer avec tendresse sur la joue de la femme, l’attirant vers lui sans même la tirer ou la pousser pour répliquer à son tour d’un baisé comme si elle fut le plus précieux trésor de l’humanité. C’était comme si la vie retournait dans son corps, comme s’il devait être à tout prit à embrasser la femme pour que le sang et l’oxygène le parcourent. C’était comme être ivre de sa présence et de ses lèvres, de son parfum, du contact de sa douce peau. Il aurait voulu l’embrasser du regard aussi, histoire de ne pas lâcher des yeux le cadeau d’un dieu quelconque pour la misérable espèce humaine, mais il était trop envoûté pour le pas clore ses paupières. La femme s’approchait encore et lui n’avait que l’envie de poser sa main dans le creux de son fin dos pour la serrer dans ses bras, de la rassurer pour toute ses peurs passées, présentes et futures.

Il garda le visage de la femme près du sien, son front contre le sien, ses yeux clos mais leurs bouches à peine séparées pour leur permettre de reprendre leur souffle. Il se sentait cent fois pire que fiévreux, fou d’elle alors qu’ils ne se connaissaient à peine, fou de tous les traits de sa personnalité, de son visage et de son corps, amnésique de tout sauf ce moment. Avec un murmure doux à peine audible, l’homme lâcha en appuyant sur chaque mot :


« Tu ne peux pas savoir à quel point c’est réciproque… Rien d’autre ne pourrait me plaire autant que de te savoir près de moi… sincèrement… »

Il n’ajouta rien de plus, écoutant la douce mélodie du souffle de la femme si près, il avait encore du mal à y croire, croire que tout cela était vrai. Cleveland pourrait s’effondrer encore, le feu et les démons envahir tout le pays et ravager la terre entière : il s’en foutait maintenant, il abandonnerait son devoir, rendrait ses armes et ses techniques de combats si elle le voulait ,ou il se tuerait à l’ouvrage pour rendre le monde de celle-ci que ce soit un cran plus beau et agréable... il avait trouvé cette femme et s’était tout ce qui comptait
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMer 23 Jan - 23:49

HJ : désolé pour le temps de réponse Back, once for all... 503237

Il y a un ans la ville avait été détruite, la gorge du diable s’était ouvert, laissant s’échapper des créatures plus féroces les unes que les autres. Il y a un an sa Tante, une sorcière d’une puissance exceptionnelle mourrait dans ses bras, lui laissant elle aussi un petit quelque chose. Son optimisme avait pris un grand coup dans la figure, elle avait due mal par moment à voir un espoir à rendre Cleveland, le monde, un peu plus meilleur en détruisant les démons. La chasseuse était devenue plus solitaire, plus discrète sur ce qu’elle était, plus prudente aussi. Mais tout cela n’avait plus d’importance, en tout cas à ce moment précis, Ael avait l’impression de revivre. Les battements de son cœur l’empêchaient de respirer correctement. Elle fixait cet homme avec toujours beaucoup insistance, mais l’esprit un peu brouillé, rêveur.

Lorsque Connor répliqua, un frisson délicat, doux et excitant à la fois la parcoura. Voyageant dans chaque parcelle de son corps, sa peau réagissait avec une soudaine surprise. Elle accueillait les lèvres de Jonathan avec plaisir, fermant ses yeux pour mieux apprécier ce moment. Le souffle de l’homme exalter ses sens, une monter d’envie, de sentiments qu’elle croyait perdu. Elle voulait plus quitter les bras de cet homme, ce sauveur de ses dames, de ce policier au grand cœurs et tellement courageux. L’irlandaise aurait voulut contrôler le temps pour arrêter cet instant de leur deux front l’un contre l’autre. Mais son impatience, sa sauvagerie lui rongeait doucement les sens. Tout son corps étaient en feu, ne demandant que de répondre à ce baisé par des gestes, des caresses plus entreprenant. Elle voulait ce donner à cet homme, lui appartenir. La sorcière passa sa main sur le visage de l’homme, pour goûter à ses lèvres chaudes, tel une drogue dont elle ne pouvait plus ce passer.

En ce qui concernait les hommes, bien avant son arrivé à Cleveland, irlandaise avait la fâcheuse tendance à prendre un homme comme une poupée barbie. Elle jouait avec puis se laissait jusqu'à a ce qu’elle trouve une seconde poupée Barbie qui lui plaise plus. Des hommes qui ne se sont jamais vraiment plaint de sa manière d’être, y trouvant un certain avantage d’être avec une femme aux mœurs assez libre. Pour la plupart d’entre eux, l’irlandaise couchait avec eux et les jetaient au plus vite pour éviter de s’attacher. Seul trois hommes font exception, Bill – une histoire trouble d’adolescente -, Jake Nieston et maintenant Jonathan Connor. Trois hommes avec qui elle prenait son temps, apprenaient à les connaître, trouvant du charme à leurs défauts. L’irlandaise trouvait Jon différent, il a quelque chose de plus que les deux autres, plus mûre, plus réfléchis, enfin un petit quelque chose qui la fessait complètement fondre.

Ael estompa cette étreinte, pour le regarder, gravé dans son esprit le visage de l’homme. Elle se déplaça un instant sans quitter les yeux blues intense et se plaça en califourchon sur Jonathan. Position qu’elle estimait bien plus agréable, une façon aussi de prendre les commandes. Elle avait toujours tendance à vouloir dominé la situation, quelque soit cette situation. Elle passa ses mains dans les cheveux courts de son compagnon avec douceur, pour de nouveau se pencher vers lui.

Une voix au loin la fit s’arrêter dans son mouvement. Une voix de femme déformer par le répondeur qui s’activa. Son téléphone n’avait pas sonné, Ael mettait très souvent le répondeur pour éviter d’être déranger. Surtout éviter d’entendre les membres de sa famille, perpétuellement inquiet à son sujet.


« Ael toujours pas là, encore en vadrouille, je dois dire que je commence à avoir une certaine habitude. Enfin bref, j’ai fait ce que tu ma demander, je t’es envoyé la chimère, la seul chose qui pourrai te … »

Le message s’arrêta là, la sorcière avait activé son pouvoir fessant sauter l’appareil avec force dans un mur. Le bruit laissa un silence étrange, Ael était là assise sur Jonathan la main tendu vers l’objet complètement en miette. Elle baissa son bras, le souffle coupé par la panique qu’un secret sur elle soi dévoilée. Ael était toujours assise sur Jonathan, tournant son regard sur lui avec un sourire en coin, comme si rien ne s’était passé.

« Hum … ma cousine toujours a m’appelé au mauvais moment, où j’en étais encore" dit elle en prenant un air interrogateur enjoué "… ah oui ! »

Elle se pencha sur l’homme décidé de finir ce qu’elle était en train de commencer.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeDim 27 Jan - 9:39

((HJ: c'est moi qui est désolée pour le temps du mien Back, once for all... 866447 ))

Il aurait put frémir lorsqu’il sentit les fins doigts de la femme lui frôler le visage, il aurait put laisser cette seule caresse lui griller les cellules cérébrale tellement ses sens étaient à vif. Il était comme exposé à ce souffle qui le ferait frissonner jusqu’à l’âme sans toutefois pouvoir ou vouloir se libérer de cette étreinte et s’en protéger. Quand elle se dégagea, il retint son souffle à nouveau, l’attendant encore pour respirer, n’en n’ayant plus besoin car elle était son oxygène : elle le regarda avec tant d’intensité qu’il n’avait que l’envie de l’attirer contre lui et de rouler sur le dos pour s’étendre sur le coussin du divan. Mais avec félinité et grâce, la femme vint se poser doucement sur ses genoux, assise face à lui et le forçant à lever la tête pour garder son regard captivé dans le sien.

Il se laissait soumettre par cette beauté, la laissait lui flatter les cheveux; il aurait tout fait pour elle, l’aurait docilement suivit jusqu’à l’entre même de l’enfer si elle le lui avait demandé et encore plus quand il la vit se pencher avec lenteur vers lui, n’attendant que de la rencontrer encore pour vivre. Elle était assise sur lui, l’écrasait imperceptiblement contre le fauteuil, le retenait sur place. Toutes les amantes qu’il avait eut, ces filles qui ne voulaient pas d’un lendemain ou celles qui avaient déjà tout planifier jusqu’à leur retraite et leur mort, des excentriques de ses jeunes années de Rebel ou de ses dernières vadrouilles pour chasser, jusqu’aux sages du temps ou il avait un emploi des plus sérieux et juste du héro de la police : aucune n’arrivait à la cheville de McFaith. Elle était la seule qui l’effrayait de par le contrôle qu’elle avait sur son esprit, la façon dont elle le captivait entièrement, l’inquiétait même s’il savait qu’elle était immortelle, celle qui lui faisait redouter les adieux et le mot « après »… Elle était ce désir et elle l’obnubilait.

Mais une voix presque irréel le ramena ironiquement à la réalité : le répondeur s’activait sur une voix inconnue. Les deux chasseurs se figèrent et tendirent l’oreille pour ce message sortit de nulle part en une scène étrange de deux être soudainement immobile comme une statue l’espace de quelques secondes. « Envoyer la chimère… » Que voulait dire cette femme qui connaissait suffisamment McFaith –et sûrement plus qu’il ne la connaissait lui-même à bien y songer- et comment aurait-elle terminé cette phrase si l’appareil n’avait pas voler brusquement contre le mur pour perdre quelques morceaux et se taire ? Jon resta songeur un instant, ramenant son regard sur la femme presque aussi lentement qu’elle baissait le bras, pour la scruter d’un air indéchiffrable, comme un masque subtile d’interdit placide posé sur son visage : bien sûr qu’il était intrigué, n’était-ce pas son emploi de puis longtemps de chercher le moindre détails louche, que ce soit contre des criminels ou des créatures tout droit surgit de l’enfer ? Il y avait quelque chose là-dessus… Mais il ne dit rien, il ne lui posa aucune question : si elle voulait se confier, il l’écouterait, mais il savait qu’il ne pourrait la forcer à quoi que ce soit, ou pas même la supplier de lui révéler un quelconque trait. C’était tant pis si elle ne s’expliquait pas ou ne lui faisait pas confiance ou refusait de le choqué : cela ne le regardait pas et lui-même n’était pas sans tache en ce qui concerne les cachotteries.

Mais quand la femme lui sourit et lâcha sa réplique à la situation, il enleva aussitôt son masque de calme, puis celui en dessous de l’homme interdit et hypnotisé par la femme qu’il avait depuis qu’il l’avait suivit dans son appartement : un sourire en coin railleur s’afficha sur son visage, un air joueur et taquin. Si c’était ce qu’elle faisait, il saurait feindre que le moment d’interruption n’avait pas existé… feindre il y était habitué de toute façon. Il poussa un léger ricanement amusé et la laissa s’approcher, lui dérobant quelques courts baisers en salve comme pour la provoquer et la laisser sur la faim d’un plus langoureux. Jon plaça une main derrière la nuque de la femme et une autre dans la cambrure de son dos, laissant glisser avec lenteur ses doigts polissons sur le relief doux de son échine et remontant à peine sous son débardeur, suffisamment pour taquiner, pour tenter, un sourire espiègle aux lèvres quand il ne s’en servait pas pour goûter inlassablement à celles d’Ael.


« Si c’est ta façon pour te débarrasser des diversions, alors j’en déduis qu’on ne commandera pas de pizza pour dîner tout de suite… »

Lâcha t’il d’un ton bas et légèrement grondant entre deux courts baiser ou il s’amusait maintenant à lui mordiller avec une infini douceur ses lèvres pulpeuse, plaisantin à souhait et faisant exprès pour blaguer comme un homme typique qui ne penserait qu’à son estomac. Il ne voulait pas lui faire de mal, mais il aurait bien aussi mordillé la délicate peau de son cou, de son corps de soie qu’il avait déjà vu pourtant s’il n’avait pas eut une once de galanterie. Il prit une distance très légère en s’interrompant, guettant avec un sourire taquin l’air de la femme en espérant l’avoir exaspérée. La provoquer gentiment pour la pousser à le suivre dans quelconque étourderie loin de la gravité de la ville. Son petit air en réponse rendit le sourire de Connor presque victorieux, le fit ricaner doucement encore une fois et l’empêchait de détourner son regard de celui de la femme.

C’était à son tour de charmer la dame, de lui montrer qu’il l’aimait réellement et qu’il était en extase devant elle mais de sa façon bien à lui : sans crier garde, il se releva en soulevant la femme dans ses bras un court instant – alors qu’elle était encore les jambes à califourchon sur lui- et la fit pivoter pour presque la laisser tomber sur le dos et caller dans les coussin du divan. Puis il se laissa tomber lui aussi mais se retint en s’appuyant sur les mains, chaque côté des épaules de la femme, comme en une pompe figée de l'école militaire qui faisait saillir ses triceps sous son chandail un peu serré. Mais il ne lui touchait pas ni l’écrasait de son poids : il restait à la regarder dans les yeux avec cet air taquin, n’osant pas aller trop loin et l’effaroucher, seulement jouer un peu. Puis il se pencha vers elle pour lui dérober un baiser passionné, toujours au dessus d’elle sans la frôler. Quoi que ce n’était pas tout : maintenant qu’il l’avait tenté, il se laissa rouler sans un mot et rapidement pour choir lourdement et sans explications sur le dos, au sol, en bas du meuble. Il resta ainsi et les bras en croix une courte seconde sans se pointer après cette soudaine disparition, s’assurant de cette manière d’avoir vraiment piqué la curiosité d’Ael, avant de se redresser et de s’accouder sur le sofa juste à côté d’elle.

Ainsi à moitié agenouillé au sol et à moitié appuyé sur le coussin, Jonathan lui offrait un sourire joueur et rêveur de l’éperdument amoureux qui prenait un malin plaisir de provoquer l’autre, prenant un air innocent. C’était comme s’il avait sortit de sa stupeur de surprise pour enfin réaliser que la femme l’appréciait beaucoup pour vrai, qu’il ne se faisait pas d’histoires qu’il devrait cacher et oublier amèrement. Mais à la fois c’était comme un test : si vraiment elle voulait être avec lui, elle le rejoindrait, l’attirerait vers elle ou l’inviterait à remonter sur le meuble au lieux de rester à côté comme un imbécile qui perd ses moyens en étant auprès d’elle. Si par contre il était trop insistant et épris pour elle, elle cesserait le petit jeu enfantin du chasseur ou alors le laisserait en suspend, ou changerait leur centre d’intérêt pour se concentrer sur un détail moins personnel. Ce qu’elle pouvait le rendre fou, mais il n’arrivait plus à songer à son flegme qu’il revêtait comme carapace habituellement…
Il la regardait comme si sa seule présence le comblait, comme si elle était trop précieuse pour que le Rhodes Islandais puisse oser s'imposer après tout.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMar 29 Jan - 15:49

L’épisode du répondeur n’avait pas altéré le comportement du chasseur, il ne lui posa aucune question qui la mettrait mal à l’aise. Elle n’avait pas envie de s’expliquer, en tout cas pas maintenant, pas pendant ce moment où elle était avec lui. Lui, Jonathan … un seul regard, elle pourrait tout savoir sur sa vie, elle en connaissait déjà une partie à vrai dire. Ael avait envie de découvrir par elle-même les autres parties de son âme, ne voulant pas savoir tout d’un seul bloc, ce serai comme violé ses pensées les plus intimes. Il lui vola quelque doux baisé provoquant ses lèvres gourmandes qui en demandait plus. Elle esquissa un sourire taquin, comprenant que l’homme voulait jouait avec ses sens, avec son excitation grandissante, pendant qu’elle sentait ses doigts frôlait le bas de son dos. Il lui parla des pizzas, détails qu’elle avait complément zappé, mit aux oubliettes.

« Tu en déduit bien … »

Répondit elle d’une voix basse, un sourire angélique aux lèvres, constamment titillé par Connor. Elle avait bien faim de quelque chose mais ce n’était certainement pas de pizzas. L’une de ses mains était toujours enfuit dans les cheveux de l’homme, pendant que l’autre descendait doucement, sur son bras musclé. Il était fort, bien bâtie, pouvant rassurer n’importe qu’elle femme, même une sorcière avec des pouvoirs extrême pouvant être terrifiant pour beaucoup. C'était agréable pour Ael de se sentir aimer sincèrement, que l’ancien flic n’ait pas peur d’elle, de ce qu’elle était. Elle n’avait jamais vraiment fait attention a ce que pouvait penser les autres mais l’opinion de Connor avait néanmoins une certaine importance pour elle. Sûrement à cause de ce qu’elle ressentait pour lui, de ses vol de papillons qui tournaient agréablement dans son estomac à chaque fois qu’elle se plongeait dans ses yeux bleus lui rappelant des eaux clairs qu’on ne retrouve que dans les pays les plus froids.

Brusquement, celle qui pensait dominé la situation se senti, en un tour de main, dominé à son tour. Il l’avait doucement soulever, la gardant près de lui, pour l’allonger sur le divan. Elle se laissa faire, ne prenant aucune initiative pour l’arrêter. Les choses prenaient un tournant plus qu’agréable, un instant où Ael pensait qu’ils allaient passer à un niveau plus sérieux – façon de parler – plus existant. Il se trouvait au-dessus d’elle, les mains appuyées de chaque côté de ses épaules, la prenant au piége. Un piége où elle était prête à s’y jeter aveuglement. Un court instant ils se regardèrent, avec toujours ce sourire aux lèvres, joueur et taquin suivit d’un baisé passionné que la jeune femme répondit avec hâte. Ses mains glissèrent doucement sur le pull quelque peu moulant de Connor cherchant l’ouverture qui leurs permettraient de toucher sa peau, son torse musclé et la chaleur qui s’y dégageait enivrante et douce.

Ses doigts délicats n’eu pas le temps d’arriver à leur but, Jonathan se laissa tomber sur le côté, la laissant les mains dans le vide. Que s’était il passé ? Avait elle fait quelque chose pour qu’il se détache d’elle aussi vite, la laissant comme une idiote allongée sur le canapé ? Elle tourna sa tête, curieuse de savoir ce qui lui a passé par la tête. Elle regarda le chasseur assis au sol à coté d’elle, un sourire aux lèvres. Il jouait encore, cherchant à la pousser à bout. La sorcière fessait preuve de beaucoup de patience, ce qui était anormal connaissait son impulsivité ordinaire. Elle se redressa, désirant reprendre les choses en main, pour ensuite se lever ne quittant pas des yeux son compagnon, de peur qu’il ne décide de lui refaire le coup de disparaître une fraction seconde.


« Je crois qu’il est temps d’arrêter de jouer à qui embrasse l’autre »

Lâcha t’elle sur un ton faussement sérieux, voulant laissé croire à l’homme un instant qu’ils allaient en rester là. La sorcière se mordit la lèvre d’un air gourmant en commençant par son pantalon qu’elle laissa glisser doucement à terre, laissant apparaître un bout de tissus cachant le fruit défendue. Puis elle s’attaqua à son débardeur, qu’elle retira toujours avec douceur au dessus de sa tête pour le jeter à ses pieds. Ael était debout, en sous vêtement de couleurs noires en dentelles, son pied droit caressant sa cheville gauche, cherchant à être la plus tentatrice qui soit.

« Je te propose un autre jeu »

Lui dit elle d’une voix suave tout en enlevant son élastique qui retenait sa longue chevelure. Elle contourna le divan, prenant une démarche féline, un sourire angélique, invitant de son doigt l’homme à la suivre. Elle se retourna pour se diriger vers ses portes coulissantes qu’elle ouvrit sans les toucher. Le lit accueillait la jeune femme dans une lumière blanche et douce provenant du soleil, réchauffant les draps et le corps de la sorcière installée à genoux. De là où elle était, elle pouvait toujours apercevoir le salon, son cœur chavirant à chacun des mouvements de l’homme. L’irlandaise s’impatientait, chaque moment qui la séparait de lui était une véritable torture qui la rongeait, la rendrait folle à force d’attendre.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeJeu 31 Jan - 23:14

La femme se redressa et descendit du sofa, le fixant intensément alors que lui gardait son petit air malicieux à la fois si détestable et irrésistible. Mais quand il entendit les mots glissés avec sérieux de la femme, il dut combattre de tout ses forces une grimace de déception; pourtant son sourire a sûrement parut crispé pendant une fraction de seconde alors que des sueurs froides l’assaillirent. Puis on pourrait l’homme n’avait toujours pas débarqué de cette montagne russe d’émotions fortes alors qu’il aperçut l’air coquin au visage de la femme quand ses lèvres si savoureuse semblèrent pincées entre ses dents perlées. Jonathan reprit son assurance et dressa un sourcil intrigué, gardant pour lui l’impression d’être soudainement fiévreux à se faire cuire un œuf à même son front.

Un vrai phénix la femme: elle revenait à la vie pour le brûler jusqu'aux os, pour le captiver de sa beauté mystique, sa légéreté et sa combativité... elle était magique. Avec la lenteur d’un chasseur à l’affût, il se redressa et se remit debout juste au moment ou les pantalons de la ravissante dame coulait doucement le long de ses fines jambes jusqu’au sol. Les yeux azur de l’homme remontèrent tout aussi délicatement en suivant la silhouette de la femme avant de se fixer dans le regard d’Ael. Connor lui offrit ce regard doublé de ce fin sourire qui ne semblait que contracter une de ses joues : c’était comme s’il lui disait « Ah ouais, tu veux répliquer en me provoquant, hein? ». Ensuite cette dryade de beauté mythique et sauvage enleva d’une lenteur presque martyrisant pour l’homme son débardeur, le lançant au sol comme on lance un défi… ou comme si elle lançait un peu d’huile sur le feu qui envahissait Jon.

Bien sûr le Rhodes Islandais avait déjà vu la femme en sous-vêtements, et même avec encore moins de vêtement sur le dos, mais McFaith ne l’avait pas fait juste pour lui encore… Elle lui proposait un autre jeu qu’il avait déjà accepté de toute façon, lui balançant cette cascade de cheveux de soie qu’il aurait voulu caresser à l’instant, s’éloignant de lui d’une démarche bien certainement convaincante. Jonathan pencha légèrement la tête sur le côté d’un air intrigué, amusé, mais surtout désireux de connaître la suite à ce qu’elle appelait son jeu, restant consciemment immobile une ou deux secondes après cette invitation d’un signe des doigts de la femme. Aussitôt qu’elle ouvrit la porte de sa chambre, ce fut comme si sa magie opérait à la fois sur l’homme et il sortit de sa stupeur admirative pour docilement emboîter le pas, prêt à tout pour elle, se retenant de la rattraper en courant, de la prendre dans ses bras, la jeter sur le lit et la rejoindre… ce serait amusant… au fond, pourquoi se retenait-il?

Connor atteint le seuil de la chambre et s’appuya dans le cadre de la porte un instant, dévorant des yeux cette femme au milieu de son lit, la lumière qui s’invitait en complice faisant ressortir la douceur naturelle de la peau exposée de la dame, une perle qui l’attendait. Et contrairement à Ulysse, il ne ferait pas attendre sa Pénélope puisque lui-même ne pouvait plus attendre avant de sentir la finesse de la peau de son Irlandaise: il pénétra dans la pièce, moitié prince charmant voulant réveiller sa belle d’un baiser, moitié loup vorace voulant taquiner la douce brebis. Il atteint le lit avec un sourire d’attisé, portant déjà ses mains au bas de son pull pour le remonter et le faire passer au dessus de sa tête, dévoilant, alors que sa figure disparaissait par le col du chandail qu’il retirait, son fort torse athlétique et couvert de juste assez de poils pour lui donner cet air indompté que n’auraient pas les mannequins de caleçon des temps moderne. Bien sûr, relevant les bras ainsi, il fit involontairement jouer ses biceps d’homme d’action, puis une fois dégagé lança sans soin le vêtement et embarqua à quatre patte sur le lit, les yeux toujours posé sur la femme d’un air de défi. Étrange comme ces vêtements s'enlevaient plus rapidement que ceux qu'il portait à l'habitude... était-ce un complot féminin? Si oui, tant mieux puisqu'il appréciait l'attention spéciale après tout.

Combien de fois ce couple s'était habillé, dévêtue, rhabillé et dévêtu encore pendant cette partie de chasse bien spéciale? À quoi bon compter maintenant... Jon se redressa seulement sur les genoux, baissant ce pantalon prêté et le dégageant de ses jambes, humecta ses lèvres souriantes avec malice et empoigna sans attendre les draps sous eux à deux mains. D’un coup sec, il tira dessus et les fit glisser de sous la femme agenouillée au même niveau que lui, défaisant le lit mais lui faisant presque perdre l’équilibre à la fois, comme lorsque l’on tire sur la carpette alors que quelqu’un est debout dessus. Mais avec son agilité et ses réflexes au dessus de la moyenne, il lâcha le drap, tendit les deux bras et se saisit d’une main de la femme, enlaçant ses doigts avec les siens, ainsi que la taille de celle-ci de l’autre bras: il avait l’air du romantique qui enserrait sa séduisante compagne pour danser le tango, son visage très près de celui de la dame… Sauf que ce ne sera pas pour cette danse latine cette fois-ci… Il glissa sa main qui tenait celle de la femme pour rejoindre l’autre dans la cambrure du dos de celle-ci, lui retenant ainsi le haut du corps assez près du sien, mais encore penché vers l'arrière. Il pourrait la laisser tomber sur le matelas, même si ce n'était pas de haut, non?

Non... Lentement, un bras musclé de protecteur toujours dans le dos de la femme, lui-même frémissant presque au contacte de la douce peau de dame, il la fit descendre de sa position agenouillée vers le lit, la couchant sur le dos avec une galante douceur alors que lui se penchait sur elle. Il ne disait pas un mot : ces moments n’en avait pas de besoin. Il la regardait toujours dans les yeux, voulant qu’elle y voie à quel point il avait le désir d’être avec elle, de sentir sa délicatesse de soie et ce fin corps serré contre le sien, les bras effilés de l’irlandaise l’enserrer de la plus forte étreinte que'elle le pourrait. Le chasseur libéra une main, empoigna le drap qu’il avait défait quelque secondes avant et le tira sans regarder sur eux deux. Un drap comme un voile qui borderait avec légèreté leur amour frivole et de pure passion, l'homme captivé lui donnant déjà un baisé fougueux comme pour ouvrir la danse endiablée.
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Ael Mc Faith
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeVen 1 Fév - 17:34

L’homme s’avança vers la sorcière qui l’attendait avec impatience sur le lit. Il s’arrêta un instant pour la regarder pendant que la jeune femme se caressa doucement les cuisses voulant provoquer les sens de son compagnon. Impatiente et brûlante de désir qui ne quitta pas des yeux cet homme, celui qui – sans connaître la condition immortel de la demoiselle – était prés à la sauver à chaque instant, a donner sa vie. Etrange de ce comporter de la sorte, cette âme de justicier forçait l’admiration. Il était surprotecteur, un défaut pour la demoiselle qui n’attendait que de la vie d’être libre tel un oiseau sans cage, n’ayant besoin d’aucune protection. A cet instant son cœur changeant d’optique, elle était prête à se laisser piéger dans les bras de cet homme aux yeux hypnotique et serein. Il avança vers le lit, enlevant le pull qui servait d’ordinaire à Ael comme pyjama les jours où les nuits étaient fraîches. Sans retenu, elle regarda le torse de l’homme se mordant la lèvre supérieure avec gourmandise en s’imaginant déjà le caresser. Plus l’homme avança vers elle, plus le corps de la jeune femme répondait d’une chaleur intense. Elle répondit sans hésiter au regard de défi, cherchant toujours à la provoquer. Pourquoi vouloir encore le provoquer ? Il obtiendra bien plus que de simples regards de provocations. Il enleva un autre bout de tissus, tout aussi inutile dans la suite des événements, jetant à terre le pantalon.

D’un coup sec, son compagnon dévie le lit, tirant sur le drap avec force, la déséquilibrant un instant. Elle se rattrapa d’une main en arrière pour éviter d’être déjà couché sur le dos. Ael le laissa faire, le laissa prendre sa main qui s’entremêlait délicatement dans les siennes. Des mains puissante, pleine de vigueur, dont les bouts de doigts étaient un peu râpé, travaillé à force d’utiliser ses armes. Elle frissonna au contact de sa peau, passant sa main sur l’épaule musclée de l’homme, remontant doucement vers la nuque et s’arrêta pour le caresser de ses doigts. Il sentait le savon, une senteur douce qu’elle reconnaissait comme étant l’un de ses gels douches qu’elle avait achetée. Elle ferma les yeux un instant pour en apprécier le parfum, se laissant coucher sur le dos, doucement et tendrement. Ael n’avait pas l’habitude d’autant de délicatesse et contenait le mieux qu’elle pouvait son côté sauvageonne. Il la regarda avec des yeux profond, sincère qu’elle crus fondre sur place. La sorcière serra de ses bras fins l’homme pour laisser piéger définitivement sous un drap illuminé par l’astre solaire. Elle enleva les derniers bouts de tissus, les derniers remparts à leur union.

Elle répondit avec ferveur à chacun des baisés, des gestes et caresses, laissant échapper sa sauvagerie douce. Chacun cherchait par moment à contrôler la danse endiablée. Lorsque pour certain couple cet acte amour ne dure par moment que quelques minutes – parfois moins - pour le chasseur et sa sorcière le temps fit sombrer le ciel dans la nuit la plus totale. Combien de temps s’étaient écoulés ? Ael ne serai le dire mais elle eu l’impression que le temps s’était arrêté prolongeant ce moment, pour atteindre par trois fois le septième ciel. Elle avait sa tête callé contre épaule de Connor, caressant des marques rouges de griffure. Elle s’était quelque peu lâchée mais le chasseur ne s’était pas plain, il n’avait fait aucune remarque. La jeune femme ferma les yeux puis les rouvrit pour être sur qu’elle ne rêvait pas, que Jon était bien couché auprès d’elle. La respiration de l’homme était régulière, son torse s’abaissait et se relevait doucement. Dormait il ? Ael ne le regarda pas, caressant toujours du bout des doigts les marques indélébiles – du moins pour quelques jours – sur la peau du chasseur.

La sorcière se redressa un instant, déposant un baiser tendre sur l’une des griffures puis tourna son visage sur celui de son compagnon. Il avait les yeux fermés mais pour une raison où une autre, elle était persuadait qu’il bluffait. Après l’amour certains hommes fumaient, le plus souvent dormait ou était de vraie bombe d’énergie mais en définitif cela durait toujours que quelques minutes avant de se rendormir aussi tôt. Le chasseur devait être de ceux qui s’endormaient directement après leurs ébats amoureux même si la sorcière était persuadée du contraire, vu qu’en principe il avait la capacité de récupérer plus que la normal. Mais la journée fut aussi très mouvementée pour le couple. Avec toutes ses suppositions, la fille de la nature, regardait toujours le visage carré de son amant. Après quelque seconde, elle reposa son regard sur son horloge, éclairant d’un rouge vif l’heure qui indiquait 19 h 15.


« Eh ben dit donc ! »

Dit elle tout bas pour elle-même. Ils avaient fait l’amour toute l’aprèm midi, avec quelque pause pour s’observer tendrement et reprendre leur danse passionnée. Un léger sourire s’afficha sur les lèvres de la jeune femme, elle n’avait jamais connu ça avec aucun de ses anciens partenaires, vu que la plupart avaient due mal à suivre son énergie folle et quasi animale pendant ses moments là. Elle déposa sur les lèvres de Connor un doux baisé, l’envie de le remercier de s’être montré plus qu’à la hauteur. Pour les sorcières, en tout cas chez les McFaith, l’acte sexuel était un élément important, une chose naturelle qu’elles devaient toutes maîtriser. Le tout c'était de trouver un partenaire qui tenait la route. Ael avait trouvée un homme qui tenait largement la route et avait bien l’intention de la garder rien que pour elle. Elle le regardait une nouvelle fois, amoureusement puis l’embrassa une seconde fois.
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Jonathan Connor
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMar 5 Fév - 4:40

((HJ: désolée pour l'énorme retard: job et devoirs et école... le cocktail de la mort!))

S’il la faisait attendre par instant, la sachant brûlante d’impatience et de désir de plus encore, c’était parce qu’il savait bien qu’une passion consommée trop rapidement se gâchait. Espérer laissait l’esprit s’émoustiller d’anticipations fougueuses, laissait la tension monter encore et encore si bien qu’à la fin de cette escalade de sens, le sommet semblait des plus extasiant et comblant. C’était un jeu : Jonathan se montrait impétueux, sauvage, féroce et fier comme un de ces cow-boys du Far West solitaire et sans lendemain, voulant dominer cette créature si parfaite de caresses ardentes mais sans obséquiosité inutile. Puis ce côté farouche de l’homme laissait place à celui épris de la dame qui cherchait à combler la moindre fantaisie de commande de celle-ci, le moindre manque d’affection possible qu’il pouvait combler seulement de sa stature et ses muscles d’homme. Mais toujours il bouillonnait dans ce ballet de pulsion, ayant l’impression que chaque contacte avec la peau de l’Irlandaise laissait passer entre un courant d’énergie indomptable et vitale, comme s’ils avaient été séparés toute leur existence pour finalement se compléter.

Le temps n’existait plus, seulement une vague effrénée de passion exaltée parfois entrecoupée de quiétude de pure tendresse ou même le silence était doux et enivrant et seulement se regarder yeux dans les yeux ou laisser la femme se caler contre son flanc lui suffisait. C’était justement pendant une de ces pauses, suite à un decrescendo de furie animale pour laisser place à une tendresse charmante, ou il avait clos les yeux un instant pour goûter pleinement au bonheur en songeant à eux deux, que Jonathan ne put s’empêcher d’éprouver de la fierté d’avoir été choisi par cette femme sublime à la fois douce comme le miel et féline comme un fauve rare. Il respirait lentement et sereinement, sentant contre lui la suave chaleur de la fine sorcière, sa tête comme un châle de doux cheveux contre son épaule et ses doigts lui effleurer la peau qu’on lui avait meurtrit pendant cette chasse qui lui paraissait si loin maintenant. L’adrénaline et tout ces cocktails chimiques, Ael, l’extase, l’alcool, Ael bien sûr, la vigueur de son métabolisme et de son cœur surpuissant d’ex-possédé, Ael encore une fois… il parvint, tout au long de leurs ébats, à oublier la fatigue et la faim qui s’accumulaient, ayant de son côté une équipe de remontant des plus dynamiques. Et elle, elle était parfaite, jamais il n’avait connu de femme aussi indomptée et forte : les autres qu’il avait croisé depuis qu’il avait eut ce don -Jon devait se l’avouer maintenant qu’il avait goûté mieux- l’avait toujours laissé sur sa faim. Il s’y était presque fait à l’idée que même en amour il serait toujours sacrifié et privé, gardé à une vie de fantôme sans racine qui était supposé être satisfait seulement qu’en tuant des monstres diaboliques. Mais il restait une ombre de jalousie dans ses pensée : la dame avait un certain talent, et pour être doué en quoi que ce soit, il fallait avoir de la pratique… Même si Jonathan savait qu’ils étaient tous deux de matures adultes, qu’ils ne se devaient rien sur leur passé et que lui-même n’était pas des plus strictement prude, l’idée que McFaith ne fut et ne sera peut-être pas toujours à lui agaçait son sentiment de protecteur et d’exclusivité. Il espérait avoir été à la hauteur, il espérait qu’elle ne chercherait pas un autre chasseur à invité chez elle après, même si au fond il la savait indépendante et rebelle.

Connor la sentit bouger contre lui et dut pincer les lèvres pour ne pas ricaner quand il sentit celles de la femme embrasser ses blessures déjà oubliées. Peut-être ferait-elle une bonne infirmière? La pensée d’Ael dans son petit costume blanc perdant patience et envoyant valser dans le mur un patient insistant faillit lui arracher un autre ricanement moqueur. Il savait qu’elle devait l’observer maintenant, mais prenait un malin plaisir à jouer au gros mari bêta et paresseux qui ronflait bruyamment aussitôt le jeu finit, gardant les paupières closes et se retenant de sourire stupidement. Elle l’avait désarmé dans la caverne en lui faisant enlever ses précieuses armes à feu, mais maintenant elle l’avait tellement charmé qu’il s’en trouvait dépouiller de sa gravité de tueur hors-la loi au passé tragique, redevenant presque ce jeune adulte insouciant et blagueur à en exaspérer même les femmes qu’il aimait plus que tout. Elle était insistante et Jonathan, l’oreille tendue pour guetter ses moindres réactions, devait démontrer un contrôle surhumain pour ne pas se redresser, se saisir de la femme par la taille et la serrer dans ses bras de protecteur comblé et joueur.

Quand elle s’exclama sur l’heure, il ne put s’empêcher d’ouvrir un œil avec curiosité surprise et incrédulité pour jeter un regard autour d’eux. Ael ne se moquait pas de lui : le rayon de soleil qui avait pénétrer la chambre par la fenêtre quand il était entré à son tour avait laissé place à la pénombre du jour tombant. « Wow! » Il ne put s’empêcher de penser, admirant leur exploit : peut-être avaient-ils battus un record du monde? Et peut-être le battront-ils à nouveau plus tard, sait-on jamais… Mais ce fut impossible de continuer cette comédie quand elle se pencha sur lui pour lui déposer un deuxième baiser sur les lèvres : cette fois il laissa ce sourire taquin s’exprimer librement, attendant encore quelques secondes. Puis, alors que la femme se dégageait, Jonathan se retourna brusquement pour se coucher sur le côté, la tête appuyée au creux de sa main et un grand sourire au lèvre, tout comme si, l’instant d’avant, il n’avait pas du tout semblé assoupis.


« Alors comme ça on voulait profiter du pauvre mâle pendant son sommeil et sans lui laisser la chance de répliquer?... »

Lâcha t’il d’un ton presque murmuré comme pour garder la quiétude des lieux, d’une voix faussement de réprimande. Sans attendre une réponse, il prit la femme par l’épaule et l’attira doucement vers lui, ripostant lui aussi d’un baiser fougueux mais tendre. Puis quand il la laissa aller, il resta ainsi à l’observer à son tour, voulant qu’un instant comme celui-ci dure éternellement. Puis une idée lui traversa l’esprit pour rendre le moment encore plus beau : il s’assit dans le lit, se glissa hors des couvertures, se pencha au dessus de la femme pour lui donner un baiser sur la joue et lui murmurer:

« Ne te sauves pas, je reviens… »

Se dépêchant puisque la chaleur du lit et de la femme lui manquait déjà et que, sans vêtements et couvert de fines perles de sueur, le moindre courant d’air le faisait frissonner, Connor se dirigea vers le salon, se saisit des deux verres abandonnés à moitié vide sur la table basse ainsi que la bouteille et revint prestement dans la chambre. Jon se saisit d’une boîte de carton vide qui traînait, probablement de l’emménagement de la femme dans l’appartement, et l’apporta avec lui dans la chambre. Puis il se glissa rapidement dans le lit et disposa la boîte par-dessus le drap puis posa la bouteille et les verres dessus, comme s’il s’agissait de ces plateaux pour prendre le petit déjeuner au lit. Bien sûr c’était du bricolage de pacotille du genre qui dérange les maniaques du rangement, mais cela ferait l’affaire. Avec un sourire galant mais moqueur, il remplie un peu plus leurs verres entamés, posa la bouteille de whisky sur la table de chevet et tendit son verre à la femme.

« Champagne, Madame? »

Jonathan lui dit tout bas et suavement avec le meilleur accent français qu’un américain pouvait prendre. Il lui adressa un fin sourire en coin dès qu’elle prit son verre avant de continuer sur un ton bas et plus normalement :

« Finalement tu avais raison : il est délicieux ce whisky, un très bon carburant même.»

Connor faisait allusion à leur petit après-midi au lit qui s’était éternisé contre toute résistance normale du commun des mortels, exprimant dans ce compliment sur la boisson celui qu’il n’osait pas formuler sur cette expérience avec la femme. Cela devait sonner banal comme conversation, mais en même temps il ne savait pas quoi dire d’autre : qu’allait-il se produire entre eux maintenant? Tant que cela ne soit pas seulement un : « on se rappelle » alors qu’en fait ils ne se verront plus jamais… Non, Jonathan anticipait trop, il allait gâcher le moment présent s’il pensait trop à l’avenir. Il prit une gorgée de la boisson.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMer 13 Fév - 0:36

HJ : désolé à mon tour pour le temps réponse ... Back, once for all... 33520

Le bougre ne dormait pas, il était bien réveillé. La sorcière se sentait bien dans ce lit, avec pour seule compagnie cet homme à l’allure mi-militaire, mi-prince charmant. Si la gorge de l’enfer s’ouvrait pour une seconde fois, la sorcière à cet instant, ne bougerai pas le moindre petit doigt. La sorcière resterait égoïste dans les bras de son amant. Elle en oublierait ses principes, sa promesse de combattre le mal, de profiter de ses pouvoirs pour faire régner une certaine justice que de simple mortel n’on pas droit face à un démon. La nuit tombait doucement dans cet chambre, où Ael ne pensait qu’a lui, à ses moments qu’ils on partagés. Est-ce que tout ça avait un sens ? La jeune femme pensait que oui, elle croyait au destin. Dans le monde, elle était persuadée que tout le monde avait une sorte d’âme sœur, quelqu’un avec qui votre vie à un sens, mais il ne s’agissait pas de coup fondre, juste de destiné. La douce rêveuse au regard acier se perd dans les yeux de celui qui a traversé sa destiné.

Elle fit comme lui, se mettant sur côté, la tête appuyé dans sa main, le regard provocante et un sourire léger. Elle voulu répliquer, fronçant les sourcils d’un air faussement choquant et outrée mais le pauvre mâle l’attira vers lui pour l’embrasser fougueusement et tellement tendre à la fois que la jeune femme eut des frissons dans tout le corps. Lorsque leur étreinte s’arrêta, c'était pour mieux s’observer, un moment de contemplation pour mieux graver cet instant. Elle remarqua une étincelle dans ses yeux blues profond, puis l’homme se leva, lui fit un baiser sur la joue et comme pour la souder au lit lui demanda de surtout pas se sauver. Chose qu’elle ne ferra pas vu que premièrement elle était dans son lit et appartement et deuxièmement elle avait innombrables bonnes raisons de rester là, dont la principale est qu’elle avait une meilleure vue sur les jolies fesses musclés de Jonathan. Elle se redressa pour s’asseoir plus confortablement dans son lit et pencha légèrement la tête sur le côté, se mordant la lèvre d’un air songeur et aussi intriguait par ce qu’il était en tain de faire. Il suffisait de quelques secondes pour que l’irlandaise ressentait comme un manque, la présence de l’homme était devenu un besoin vitale. Le cerveau de la jeune femme se lit en route, lui envoyant des signale d’alarme dans la tête. Ce n’était pas le moment de s’attacher ou même dans le pire des cas de tomber amoureuse. Elle regarda Jonathan revenir vers elle avec une boite en carton, les deux verres et son whisky fétiche. Un large sourire s’afficha sur ses lèvres rosées qui avaient hâte d’avoir à ses côtés son amant et son ami des jours noirs, son eau de feu.


« Merci »

Dit elle simplement en prenant son verre dans les mains. Elle but une gorgée qui n’avait rien avoir avec du champagne, appréciant le goût du liquide. C'était du bon vieux whisky d’Irlande, 18 ans âge, après l’avoir goûter le reste vous semble terne et sans goût, du moins pour ce qui est des autres whisky. Elle se passa la main dans les cheveux, quelques nœuds lui barrèrent le passage. Elle eut un rire nerveux, un bon carburant, c'était le mot mais elle doutait que le whisky était pour quelque chose dans leur performance au lit.

« Je te l’avais bien dit … le meilleur qui soit ! »

Lâcha t’elle avec un sourire triomphant mais voilà parler de quoi d’autre maintenant. Allaient il partir chacun de leurs côtés en ce disant « c'était bien mais voilà nos sont compliqué pas la peine de la rendre encore plus ! Alors à la prochaine fois » ? La sorcière ne voulait pas vraiment parler de ce qu’ils avaient l’intention de faire mais tôt ou tard ils allaient devoir en parler. La sorcière n’était pas due genre à rester sur des doutes, tout devait toujours être clairs pour mieux avancé et elle mentait ou prenait des distances que si elle estimait que c'était nécessaire. Elle repris une gorgée décidé de parler tout de suite des choses sérieuse, en tout cas d’eux pour éviter tout malentendu. Après tout, elle ne savait pas lire dans les pensées du chasseur, peut être que pour lui, ce n’était que l’histoire d’un soir. Au moment où elle allait se lancer dans une grande tirade, son ventre fit un bruit très reconnaissable, criant famine. Elle avait faim et son organisme venait à lui rappeler que pour survivre, faire l’amour c'était une chose mais manger s’était vitale.

« Oh bon sang ! J’ai une faim de loup … tu veux manger quoi ? »

Elle se leva, sans se soucier de sa nudité, elle n’était pas vraiment pudique. La sorcière se dirigea vers une sorte de commode à pas de chat et tira de son tiroir des prospectus. La fraîcheur de son appartement la fit frissonner, elle se frotta les bras et se dirigea avec des papiers dans les mains directement vers son lit chaud. Elle montra les papiers - qui en réalité étaient des publicités où différents plats et leur prix étaient inscrit - à Jonathan.

« Alors que désire tu manger ? Chinois ? Mexicain ? Italien ? Kebab ? »

Demanda t’elle tout en montrant chacun des feuillets avec des dessins et des couleurs différents. Ael était une adepte des plats à emporter et des plats qu’on livre sur place, pas qu’elle ne savait pas faire à manger mais son train de vie l’empêche de faire simplement la cuisine.

« Moi je serai partante pour un chinois »

Elle regardait la publicité, les noms des plats lui donnaient déjà l’eau à la bouche. Elle releva son regard acier sur l’homme avec un sourire en coin, attendant la réponse du chasseur.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMer 20 Fév - 1:58

((HJ: et c'est à mon tour de m'excuser Back, once for all... 866447 ))

Il s’était senti observé pendant sa petite course pour aller chercher la boisson –cela l’avait bien flatté- et encore plus quand il avait tendu le verre à la merveilleuse femme qui avait pas seulement que partagé son lit avec lui, mais qui l’avait aussi profondément charmé. Il ne pouvait s’empêcher de sourire radieusement lorsqu’elle le faisait, de l’observer avec tendresse et une quasi fierté d’être à ses côtés quand elle tentait de recoiffer sa longue chevelure. Elle lâcha un court rire et montra qu’elle aussi appréciait la boisson, c’était logique puisque c’était elle qui lui avait fait découvrir, et elle avait cette fierté que Jonathan aurait bien entendu eut s’il avait été à sa place.

Mais le silence revint ensuite, ou Jon restait songeur, tentait de ne pas le laisser paraître mais ne pouvait s’empêcher de se demander ce qui allait se produire ensuite. La pensée revenait toujours le hanter : il se voyait mal tenter d’avoir une relation de couple normale, dîner au café ensemble en tentant d’avoir l’air de gens normaux et surtout pas près à voir surgir un démon, marcher main dans la main avec la femme, au plein jour et dans les dangereuses rues de Cleveland.
Déjà son imagination se perdait dans ses souvenirs de culture américaine : il songeait à tous ces super héros qui s’inquiétaient au sujet de la femme de leur vie, sur à quel point ils en souffriraient si les méchants venaient à le découvrir et se servir justement de ce point faible pour les abattre. D’accord il n’était pas Clark Kent ou Peter Parker, c’était même idiot de faire un tel parallèle entre sa vie dans une ville plongée en enfer et un monde fictif ou les gentils gagnaient toujours… Mais reste que maintenant il avait une nouvelle faiblesse, une nouvelle vie à prendre soin encore plus que la sienne ou que celle de tous ces autres anonymes… et cette vision l’effrayait presque, lui qui se devait de rester indépendant s’il voulait être un bon chasseur.

Mais alors qu’il la regardait presque distraitement, perdu dans ses pensées, un léger grondement qui lui prit du temps à reconnaître et déchiffrer, dressant légèrement un sourcil avec perplexité. Mais il ne put se tromper à ce sujet lorsque Ael s’exclama qu’elle était affamée… et il réalisa bien vite que lui aussi était profondément avide de grignoter un petit quelque chose. Après tout, il était un homme –vous savez ce sexe qui est un véritable estomac sur pattes-, de forte stature en plus –c’est vorace ça- et sa condition physique surnaturelle signifiait un métabolisme plus efficace, donc une dépense d’énergie plus grande qu’une personne ordinaire et par conséquent un plus grand besoin de se nourrir. Tout cela pour dire qu’il était heureux que la femme aborde le sujet pour une deuxième fois depuis qu’ils étaient ensemble, et cette fois il se garderait de parler de pizza aux fromages suisse et anchois.

Elle se leva en un éclair, laissant au Rhodes Islandais seulement le temps de l’observer avec attention à son tour et souhaiter qu’après leur casse-croûte, peut-être pourraient-ils passer un peu plus de temps ensemble… Ce ne sera sûrement pas si compliqué repousser une fois de plus la fatigue accumulée, non? Peu importe : il y avait une vue splendide à ses yeux et l’homme frissonna presque avec empathie en se rappelant le froid qu’il y avait hors des couvertures. Il s’assit dans le lit, tirant la couverture jusqu’à son torse l’instant que l’Irlandaise revienne avec des dépliants de restaurant et les montre. Il lui répondit d’un sourire de fanfaron, avant de lâcher avec douce taquinerie vantarde :


« Je prendrai la même chose que toi, Ma sorcière bien aimée… Sincèrement, avec le whisky et… moi, je ne peux pas remettre en doute tes goûts! »

Il ricana légèrement, lui prit des mains avec rapidité le dépliant en question de ce fameux restaurant chinois. Il prit même un air faussement concentré, comme un capitaine de navire étudiant une carte maritime, parcourant le papier publicitaire sans grand sérieux des yeux, tout en commentant avec plaisanterie :

« Tant que tu ne prennes pas quelque chose de trop exotique, comme de viande de serpent ou de chat par exemple… Quoi qu’au stade famélique ou j’en suis, j’aurais du mal à me plaindre!... Tu m’imagines avec des baguettes chinoises? C’est tout de même plus compliqué à manipuler qu’un pieu en argent…»

Il détacha ses yeux rieurs de la brochure et les planta un instant sur la femme. Elle était trop jolie… et il se demandait comment une jolie femme pouvait manger ce genre de repas toujours couvert de sauce louche… Il faut dire que Connor n’avait que très rarement goûté à des mets asiatique, même les sushi ne lui étaient pas familiers. Il sortit de ses pensées stupides et demanda à la femme:

« J’appelle et tourne en bourrique le livreur au téléphone ou bien c’est toi qui appelle et moi je te déconcentre pendant que tu passes la commande? »

C’était une façon de formuler la question : qui téléphonera, mais il ne pouvait s’empêcher de révéler ces détails qui deviendront sûrement réalité quand la situation arrivera. Déjà il lui offrait un autre sourire moqueur, incapable de s’en empêcher.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeLun 25 Fév - 20:39

HJ : désolé à mon tour ... normal c'est à moi lol ! ... pour le temps de réponse et cette réponse miteuse !

Elle avait faim, son ventre se tordait lui procurant une douleur légère, lui rappelant sans cesse qu’être sorcière ne voulait pas dire surhumaine. La jeune femme fut satisfaite et soulagée que le chasseur ne prenne pas tout son temps à lire chaque plats. Le chinois n’était pas trop exotique, il n’utilisait pas de chien ou de chat dans leur cuisine, s’est du moins ce qu’elle pensait. Enfin elle n’allait pas faire un état des lieux à chaque fois. Ael avait tellement faim que ce genre de détail lui passait un peu au-dessus de la tête. Elle observa Connor en train de lire la publicité avec un sourire moqueur. Il était trop craquant avec son air faussement concentré, elle aurait voulus l’embrasser sur le moment mais son estomac la rappelait à l’ordre.

« J’ai hâte de te voir manger avec des baguettes … je voudrai pas rater ça ! » lâcha t’elle avec un sourire en coin, attrapant au vol le prospectus avec un dessin de dragon. « je vais appeler ! Je voudrai pas que ça dure des heures »

Elle se redit compte dans le même temps que son téléphone était complément en miette sur le sol du salon. * Génial manquait plus que ça * se dit elle en ce demandant où elle avait fourré son portable. Ael se releva mais cette fois-ci emporta avec elle le drap du lit, s’emballant dedans, de sorte à ressemblait à une tunique romaines de plusieurs couches. Elle se retourna sur l’homme avec un air coquin en le voyant nu.

« Je revint de suite … je voudrai pas que tu attrape froid »

Après avoir regarder sans détour les attributs de Jonathan, elle se dirigea vers des cartons. Après quelque seconde de recherche dans un fouillis de papier en tout genre, elle en sorti un simple portable. Ael avait toujours un portable d’urgence, un moyen d’appelé des renforts, la police, où elle serait en difficulté ou en danger. Bien sûr, il n’a jamais servit. Elle retourna dans la chambre, ramassant une partie du drap qui traînait à terre. La jeune femme se mit tout près du chasseur en dépliant le drap pour les recouvrir tout les deux. Elle s’installa le plus proche possible près du chasseur pour profiter de sa chaleur.

« Avant que tu ne commence à essayer … et je dit bien essayer de me déconcentrer sache que j’ai une faim loup qui veux dire que je devint très agressive et violente pendant ses moment là »

Elle l’avertissait d’un air très faussement sérieux, menaçant Connor avec l’antenne du portable. Elle commença à composer le numéro du restaurant chinois, « le bonzaï ». Une voix avec un horrible accent était à l’autre bout du fil.

« Bonjour, je désire commander … oui à domicile. Alors un numéro … arrête Jo … désolé … un numéro 4 et puis deux 5, un numéro … Jo laisse moi commander … et puis zut mettait moi un menu spécial du chef … »

Jonathan n’avais pas arrêté de la déconcentré, et Ael n’arrivant pas a se concentré décide de commander un menu qui comportait plusieurs plats pour quatre personnes.

« Mon adresse est le 13 rue Hemington street, c'est le bâtiment 1 … appartement 3. Mon nom McFaith. … d’accord dans 15 minutes, … parfait ! »

Elle raccrocha l’appareil, lançant un regard noir avec un beau sourire au lèvre à l’adresse de l’homme. Elle jeta le portable sur un amas de vêtement pour ce jeter sur le chasseur et l’embrasser fougueusement.

« Emmerdeur »

Lui souffla t’elle à l’oreille en le regardant dans les yeux. Elle se sentait bien dans ses bras, que ce passerai t’il plus tard ? Vont ils se revoir ou se quitter comme si rien ne c'était passé ? Trop de questions fusait dans la petit tête de la sorcière. Elle observa un instant, le regard rêveur, perdu dans ses pensées, lorsqu’elle lui demanda d’une voix basse :

« Dit moi, que veux tu faire après ce dîner ? »

La question était ambigu, trop vague pour qu’il comprenne ce qu’elle voulait vraiment savoir, mais Ael ne voulait pas le braquer non plus. L’instant était agréable, elle ne voulait pas gâcher ce moment.
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Jonathan Connor
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeMar 4 Mar - 21:15

« Moi avec des baguettes !? Quelqu’un va se faire crever les yeux, crois moi ! »

Connor ne put s’empêcher de commenter suite aux taquineries de la femme, la laissant lui subtiliser le dépliant sans plus d’histoire, sauf peut-être un de ses sourires de casse-pied malicieux. Elle en ajouta et à cela Jon répliqua d’un air innocent :

« Je pense plutôt que c’est avec toi que ça prendra des heures, surtout si à l’autre bout du téléphone, c’est une employée qui répond… ! »

Il ricana silencieusement alors qu’elle amorçait un mouvement pour se lever, qu’elle commençait à s’enrouler dans le drap, mais son sourire se fondit en une expression de surprise lorsqu’elle partie en lui dérobant tout le drap, le laissant seul et exposé sur le lit. Comme de fait, il afficha un air contrarié à demi sincère et croisa les bras sur sa poitrine en un vain effort pour conserver la chaleur. Il ne faisait pas froid pour autant, mais l’homme avait passé la journée dans un confort tiède alors passer soudainement à la fraicheur de la pièce était naturellement désagréable.

Jonathan poussa un soupir exagéré pour répondre aux autres taquineries de la femme : il l’avait tellement provoqué depuis le début, elle méritait bien de se venger un peu et de se moquer de lui. Faisait-il pitié étendu comme ça sur un lit vide ? Peut importe, encore une fois il avait hâte que la femme fabuleuse reviennent à ses côtés… ou du moins qu’elle laisse tomber ses draps pour qu’il puisse la regarder pleinement pourquoi pas…

Le chasseur se déplaça sur le lit : il se mit à plat ventre sur le matelas afin d’avoir la tête au pied du lit, logée au creux de ses mains et appuyée sur ses coudes tel un chérubin de Michel-Ange, ayant ainsi un air innocent mais aussi une vue sur l’Irlandaise. Bien sûr cela lui permettait de conserver un peu de chaleur au niveau du torse, mais peu importe : la charmante dame fouillait avidement son désordre à la recherche de quelque chose. L’ancien policier, se rappelant vaguement la destruction du répondeur qui lui semblait pourtant si loin maintenant, en déduit qu’elle recherchait sûrement un autre téléphone. Finalement, lorsqu’elle revint dans son champ de vision avec à la main un cellulaire, il sut sans plus d’émotion qu’il avait vu juste.

L’homme se repositionna sur le dos et dans le bon sens du lit, guettant sa reine qui s’approchait et lui présentant un sourire de gratitude lorsqu’elle se mit près de lui et lui rendit enfin ce qu’elle lui avait dérobé : les couvertures et la douceur de sa peau de femme. Alors qu’elle proférait des menaces, Jonathan se contentait de passer un bras par-dessus son épaule pour tenter de l’attirer doucement vers lui d’un air joueur, reculant seulement légèrement avec surprise lorsqu’elle brandit l’antenne du portable. Avant qu’il reprenne sa belle assurance, elle avait déjà le téléphone à l’oreille et passait sa commande.

Sans perdre un instant, alors qu’elle allait donner son numéro peut-être, il n’écoutait pas vraiment lui-même, Connor se mit à pianoter avec deux doigts le long de sa colonne vertébrale sur son dos dénudée, s’amusant à lui donner de petites poussées vers l’avant ce faisant. Au premier avertissement qu’elle lui donna, l’homme fit un sourire radieux et posa sa tête sur l’épaule de la femme, commençant à lui embrasser le cou et le lobe d’oreille d’une façon envahissante et embêtante si on est occupé en réalité. Comme si ce n’était pas suffisant, il la poussait de la pointe des doigts en les logeant juste au creux de la taille, à la base des côtes où un tel geste provoque un mouvement de rétraction de réflexe qui faisait en sorte que la femme se tortillait presque sous ce deuxième chatouillement.

Elle finit par en avoir assez et commanda avec empressement un menu de base. Il l’avait prévenu : soit il tournait en bourrique le livreur lui-même, soit il déconcentrait la femme. Elle ne pouvait pas l’accuser de mesquinerie ! Victorieux, il la lâcha et laissa tomber sa tête sur l’oreiller, portant ses mains derrière son crâne d’un air nonchalant et insouciant, un sourire en coin moqueur aux lèvres. Mais il était aussi magnanime dans sa victoire: il la laissait terminer paisiblement la commande. Comme il est doux d’être auprès de cette femme ! Et quand elle lui lança ce regard de tueuse, il ne put s’empêcher de prendre un air innocent et lui dire :


« Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fait ? »

Sans attendre, Ael se jeta sur lui pour l’embrasser, geste qu’il s’empressa de lui répondre avec autant de fougue. Oui, il était un emmerdeur, mais si c’était pour obtenir ce genre de punition de la part de la femme, il recommencerait volontiers. Jon la serra encore dans ses bras, songeur : à quoi pouvait-elle penser ? Il aurait tellement voulu rester éternellement ainsi avec elle, passer de si chauds puis tendres moments avec elle pour l’éternité.

Puis elle lui demanda ce qu’il voulait faire après, d’un ton de confidence presque. Tout de suite, ses inquiétudes et ses soucis face à l’avenir de leur relation lui vinrent en une vague forte mais confuse et il demeura un court instant interdit, chassant du mieux qu’il pouvait ces tracas : il ne savait même pas comment définir cette fameuse relation d’abord, c’était si anticipé et si soudain à la fois, comme un désir qu’il réprimait avant d’apparaitre au grand jour… Mais que faire ensuite de ce désir, allait-il durer ? Jon le voulait bien, mais qu’en était-il pour la femme elle-même ? L’ancien-possédé laissa un fin sourire se former doucement aux coins de ses lèvres, baissant son regard pour croiser celui de la femme à nouveau, avant de lui répondre d’un ton aussi bas, léger mais sans moquerie :

«Je ne sais pas vraiment, ça dépend de toi. » Il marqua une pause, se demandant s’il devait continuer, puis se décida : « On pourrait aller au cinéma, pourquoi pas… »

Il ne termina pas cette phrase de ce qu’il aurait voulut dire, de ce qui lui avait passé par l’esprit. Il lui aurait bien dit : « On pourrait aller au cinéma pourquoi pas, on pourrait faire en sorte que nous deux on soit comme un vrai couple qui vient tout juste de se rencontrer, on irait justement voir un film comme le font les amoureux pour leur première sortie, on pourrait jouer à se reconquérir, on pourrait prétendre être des gens normaux qui ne risquent pas leur vie à chaque jour, des gens qui s’aiment tout simplement, qui sont bien ensemble… On pourrait être insouciants et se dire qu’on a un avenir confortable devant nous, ou juste ne pas y penser… On retournerait au lit avec encore plus de passion si c’est possible, on se réveillerait le matin ensemble et heureux…». Mais bien sûr ces paroles ne sortirent pas de sa bouche : cela aurait effarouché la dame autant que cela le tourmentait lui-même.
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MessageSujet: Re: Back, once for all...   Back, once for all... Icon_minitimeLun 10 Mar - 14:38

Aller au cinéma, man dans la main pour aller voir un film. Quel genre ? Horreur ? ça risque dure de leurs faire peurs. Ce qui effrayait pour l’instant la sorcière c’était les perspectives d’avenir, de se laisser aller en acceptant que quelqu’un partage sa vie. Elle posa sa tête sur le torse du chasseur écoutant le rythme reposant de son cœur. Un couple normal, c’était tout de même dur à imaginer. La nuit, ils se transforment en chasseurs de démons détruisant le mal et le jour ils sont un couple amoureux fessant des trucs normaux comme aller au cinéma. Envisager cette hypothèse c’était comme se plonger dans un rêve. Ael et Jonathan, sorcière et ex-possédé, essayant de vivre une vie normale. Etats pourquoi pas ? accepter de vivre même si c’était pour un temps limité une histoire d’amour ou plutôt dans leur cas une aventure qui peut être évoluera dans un sens qui ressemblera à de l’amour.

Merde ! Ils avaient droit d’avoir un peu de bonheur, de goûter à une vie calme et sereine. Ils se promèneraient dans un parc bras dessus bras dessous, flirtant, discutant d’autre chose que de surnaturel, de faire l’amour sans se soucier de ce qui ce passe autour d’eux, … bref accepter de penser à eux et rien qu’a eux. Leur mode vie est suffisamment pénible, ils y avaient droit, un point c’est tout !


L’irlandaise se redressa, amenant le drap sur sa poitrine, elle tourna la tête regardant du coin de œil l’homme.

« Aller au cinéma, pourquoi pas ! Ça fais un bail que je n’y ai pas mit les pieds »

Dit elle en se rallongeant prés de l’homme, se remémorant la dernier fois où elle avait été voir un film. Le film était un navet complet mais bon le reste de la soirée avait été agréable. Elle regardait son plafond, songeant déjà à la scène.

« J’imagine déjà la scène … Toi et Moi dans une pièce sombre, regardant un film qui fait froid dans le dos. Est puis je ferrai semblant d’avoir peur pour me serrer dans tes bras où bien sûr tu auras l’occasion de passer ton bras autour de mes épaules et on passera la soirée à s’embrasser … hum ! Ça me plait bien comme programme ! »

Ael se mit sur le côté, sa tête appuyer dans sa main observant l’homme pour y chercher la moindre réaction de ce qu’elle allait lui dire ensuite.

« On aura jamais de vie normal comme tout le monde, mais pour ma part ça me plairait d’essayait qu’elle le soit le plus possible. Allez au cinéma ce serai un bon début mais je sais pas si c’est une bonne chose que ce soit ce soir … on pourrai ce donner rendez vous un autre jour, disons demain soir pour se laisser le temps comme le ferrai n’importe quel couple. »

Avait elle dit couple ? L’irlandaise voulait prendrez son temps pour bien mesurer les choses, appréhender les choses avec du recul. Elle resta silencieuse, ne sachant pas si l’homme voyait où elle voulait en venir et si le mot « couple » n’allait pas le faire fuir hors de son lit. Ce n’était pas facile de parler de ses choses là, de coucher avec un homme qu’elle connaissait peu et de parler de l’avenir ensuite. L’avenir en voilà un grand mot, surtout qu’ils risquaient leur vie chaque jour et nuit. A force d’attendre sa faim s’était atténuée, elle ne pensait qu’a Jon.
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