Tyler Walsh • Validé

• Identité

Nom : Walsh
Prenom(s) : Tyler Mickaël Charles
Surnom(s) : Quand il était petit, on avait tendance à l’appeler Ty… maintenant plus personne ne se permet ce genre de familiarité.
Age : 25 ans.
Signe astrologique : Sagittaire [13 décembre]
Lieu de naissance : Quelque part dans le Kentucky, la ville exacte n’a de toute manière aucune importance.
Nationalité : Américain

Statut professionnel : On le prétend artiste, vivant sur les 'deniers' de ses parents. Mais il n'est pas bien bavard à ce sujet. En vérité, il écrit des histoires... Mais qui pourrait avoir l'envie de se glisser dans son esprit ? Pourtant, ils sont là, ils existent...
Occupation : Tuer des personnes ayant des pouvoirs ? Suivre Rain, sa petite pluie personnelle.

• Caractère / Psychologie & Physique

Caractère : Merci de faire des phrases. Un minimum de six lignes est demandé dans ce champ.

Ty est un garçon qui peut apparaître plutôt distant lorsqu’on ne le connaît pas, et à vrai dire, pour les personnes ayant la moindre capacité qui sort de l’ordinaire, il est plutôt déconseillé de le connaître. D’un tempérament plutôt calme en apparence, ne dit-on pas qu’il faut toujours se méfier de l’eau qui dort ? On les regarde, on les observe, on reste invisible le temps de déterminer qui est la personne en question, ne jamais se lancer dans une aventure sans en connaître l’issue, sans prévoir à l’avance une situation qui pourrait le laisser gagner haut la main. D’une intelligence rare, rappelant ces personnes qui frôlent la frontière de la folie à chaque seconde, menaçant de s’y noyer dans l’insondable cruauté qui persiste au fond de son être. Même s’il a changé depuis qu’il était petit, même s’il ne tue plus à l’aveuglette comme autrefois, le jeune sorcier laisse souvent flâner sur ses lèvres le plaisir qu’il retire sous la douleur ou la mort d’une autre personne. La vie est belle… et bien la mort aussi, plus précisément lorsqu’elle se produit sous son désir personnel, chose qu’il n’apprécie pas vraiment de partager.

Unique, spécial, c’est ainsi qu’il se voit, et qu’il considère qu’il doit le rester. Sinon, à quoi bon posséder ces pouvoirs ? Dieu… -car il y croit-, ne se serait pas montré si cruel en lui offrant un but pour ensuite le confier à plusieurs autres personnes, cela serait idiot. L’être suprême doit aimer voir le sang couler en son nom, comme toujours, et même si le jeune homme agit d’une manière bien égoïste, pour sa propre personne, il aime justifier ses actes par l’influence d’une personne plus élevée que lui. Malgré tout, il reste un être des plus méfiants sous la ruse qui le consume, faisant attention à ne laisser aucun indice le concernant, persistant dans une pensée méticuleuse qui le pousse à vérifier chaque détail après chacun de ses crimes, ou même à les planifier avec une attention peut-être trop insistante. Et cette faculté, qui n’a rien d’extraordinaire en elle-même, le rend difficile à arrêter, difficile à soupçonner, malgré le fait qu’il puisse mettre mal à l’aise, par son regard, ou ses paroles. Chose dont il jubile facilement, appréciant de voir les autres frissonner par instant, s’inquiéter peut-être à tord, les laissant se reprocher leur peu de confiance en autrui.

D’un autre côté, il est tout de même resté plutôt impulsif, ayant ce besoin de se contenter dès qu’il a le désir de quelque chose, comme un petit garçon pourrait le faire. Le laissant même être d’une jalousie et d’une possessivité maladives lorsqu’il considère qu’une personne ou qu’une chose est à lui, l'incitant parfois même à être violent de ce point de vue là. Reste à savoir également qu’il protégera ce à quoi il tient quitte à y laisser sa propre existence, un détail sans doute, une vulgaire idée pour certain, et pourtant, il ne faut pas remettre cela en doute une seule seconde. Plutôt déterminé, il saura tenir le chemin qu'il se sera fixé pour atteindre ses buts, et tentera par tous les moyens de parvenir ainsi à ses fins. Et s'il sait conserver son sang froid face à des situations difficilement supportables par d'autres, de son côté, il laissera parfois la colère l’envahir tel un venin sournois qui s'insinuerait dans ses veines, le rendant plus dangereux encore, tel ce petit garçon souriant de la mort de son père et de ces frères autrefois.

Plus grande qualité : Son intelligence, cette ruse qui fait partie de lui comme une seconde nature, ces mensonges fielleux qui sont capables de se déverser de ses lèvres à la manière d'une douce comptine qu'il parait croire. Tyler est finalement un garçon ayant un esprit frôlant les frontières de la folie, sans pour autant être une personne niaise et sans le moindre intérêt.
Plus grand défaut : Son impatience qui le pousse toujours plus loin, plus vite. Même s'il saura la maîtriser lorsqu'il pensera que c'est la seule manière d'atteindre l'un de ses objectifs. Un autre trait de son caractère se retrouve à égalité avec cette autre part de sa personnalité, il s'agit de sa colère, celle qui sait s'infiltrer en lui à la manière d'une vieille compagne et que le laissera flirter finalement avec cette impatience.

Manie(s) : Lorsqu’il a un verre entre ses mains, il a pour habitude de le tapoter très légèrement, sans qu’il en ait réellement conscience, reformant une sombre mélodie se rapportant à son enfance. Il a également la mauvaise habitude de jouer avec le feu, laissant une flamme s’éprendre d’une allumette dont il regarde fixement l’extrémité, jouant parfois avec sa propre main pour en ressentir l’abominable chaleur.
Plus grande peur : A vrai dire… il s’agit là d’une peur plutôt idiote, mais elle réside dans le fait de perdre ses capacités. Peu importe lesquelles, de perdre sa personnalité qu’il pense liée à elles, étroitement, invariablement. L’un n’allait pas sans l’autre, il n’aurait pas été ce qu’il était aujourd’hui sans avoir auparavant découvert qu’il pouvait tuer en en ressentant un plaisir suave, tellement malsain pour le si petit être qu’il était lorsqu’il le découvrit.

Couleur préférée : Le beige, comme l'aube naissante avant que le soleil n'embrase le ciel.
Objet préféré : Ses allumettes.
Film préféré : Le silence des Agneaux
Chanson préférée : Five Finger Death Punch - The Bleeding

Apparence physique : Un minimum de quatre lignes est demandé dans ce champ.

D'une taille plutôt dans la moyenne, Tyler peut se satisfaire de faire 1m77, étant donné que de toute manière, il ne prête qu'un intérêt superficiel à son son apparence. Un simple pardessus, pourtant relativement cher, posé sur ses épaules, une chemise sombre fermée sur un torse qui n'est pas vraiment une gravure de mode, bien qu'il n'ait rien d'un jeune homme maigrichon d'un autre côté ; ainsi qu'un pantalon composé négligemment d'une teinte des plus discrètes : voici sa principale manière de se vêtir.

Ses cheveux d'un brun foncé sont peut-être la seule chose dont il prenne réellement soin, veillant à se rendre chez un coiffeur de temps à autre. Ils encadre parfaitement les traits fins du garçon, qui souvent se marque de l'humeur du moment de celui-ci : colère, joie, jubilation... Tel un enfant, lorsque les sentiments qu'il ressent sont trop forts, puisqu'il n'arrive plus à les dissimuler dès lors, bien qu'il sache mentir à la perfection dans une autre mesure.

Ainsi, lorsque l'on croise pour la première fois cet homme, on peut facilement le prendre pour quelqu'un de bien. Peut-être est-ce l'aura qu'il possède qui rend ensuite les gens mal à l'aise à mesure que les instants s'écoulent... Inexplicablement, ils s'interrogent, l'observe avec un peu trop d'attention, plus encore lorsqu'il effleure la joue d'un enfant d'un geste un peu trop doux, comme malsain sous ses doigts ensanglantés. Sans doute finit-on par penser qu'il insuffle cette soif du mal dans le coeur de ces petites choses si fragiles. Et puis, personne n'irait même jusqu'à lui confier son chien, tant le malaise s'accroît. Il a beau être propre sur lui, une personne de confiance visiblement, on se retient toujours de la lui accorder pleinement.

• Histoire & Vie

Histoire : Un minimum de quinze lignes pleines est demandé dans ce champ. De la naissance à la vie d'aujourd'hui, vous en avez sûrement des choses à raconter !

Naissance et Enfance

Un regard… si simple, si indicible sur l’enfant qui dormait dans une couveuse, indifférent devant la tragédie qui venait de se dérouler. C’était de sa faute à ce sale mioche, tout était de sa faute, Edy en était persuadé à l’instant où il le regardait sommeiller comme s’il n’était qu’un petit ange. Mensonge ! C’était un meurtrier, un assassin. Il lui avait pris son épouse, son unique raison de vivre, son soleil… qu’il frappait pourtant parfois lorsqu’il avait but. Et encore aujourd’hui, ses mains s’étaient sans doute montrées trop brutales pour celle qui avait supplié les médecins de tout faire pour sauver son enfant… lui plutôt qu’elle. Mais Edward l’ignorait bien évidemment, n’avait pas assisté à ce qu’elle avait pût confier aux médecins qui l’avaient menée en salle d’opération sous l’hémorragie qui s’étendait dans son bas ventre, sous le misérable petit être qui sans doute commencerait prochainement à manquer d’air sous la perforation de la poche utérine.

Elle était déjà perdue lorsque l’ambulance l’avait emmenée à l’hôpital, et comme si elle s’en doutait, comme si elle le savait déjà, elle avait préféré sacrifier ces derniers instants au seul être qui le méritait sûrement à ses yeux. On le lui avait déposé sur son buste, ensanglanté, à l’image de toute l’existence qui serait la sienne, et de ses doigts tremblants, elle avait effleuré son visage, comme pour en dessiner les traits si fragiles. Puis ses lèvres étaient venues s’apposer sur son front sous un délicat baiser, avant qu’on ne le lui retire sous des hurlements si criards que l’on aurait presque pût croire que l’enfant pleurait la mort prochaine de celle qui venait de lui donner le jour, de cette douce sorcière qui n’avait en vérité pour seul talent que de voir l’avenir et de ressentir les sentiments des autres. Ainsi ce fut une larme gémissante qui s’étira le long de sa joue. Et ce fut comme si elle s’endormait peu à peu… il était trop tard, bien trop tard, tous le savaient, mais ils ne firent pas rentrer le responsable de tout cela pour dire au revoir à celle qui disparaissait dans un monde qui lui serait sans doute bien meilleur.

Son père l’observait donc à présent, entouré de ses deux grands gaillards, Mickey et Ryan, qui ressentaient la même haine que leur paternel à cette seconde pour ce nourrisson qui ne pouvait être accusé de nulle autre chose que d’être venu au monde aujourd’hui. Alors pourquoi le rendre coupable ? Parce qu’il en était le parfait exemple, exemptant Edward de la moindre responsabilité alors que tout aurait dût l’accabler. Mais porter la moindre atteinte aux Walsh c’est risquer beaucoup, la famille est influente dans la région du Kentucky, et l’argent qu’elle possède ne laisse aucun doute sur qui remporterait un éventuel procès. Sans doute que cela se reporterait encore sur l’enfant nouveau né. Personne n’osa rien dire, et le père emporta avec lui l’objet de sa haine, celui qui serait dorénavant le seul responsable de son malheur, chose qu’il reprochait avant à sa défunte épouse qui fut enterrée trois jours après qu’elle eut rendu son dernier souffle.

Doit-on vous rapporter les six premières années du benjamin de la famille ? Sans doute connut-il l’hôpital et les médecin plus que n’importe quel autre malade… on le prétendait d’une santé fragile, atteint d’hémophilie pour être exact, de manière à pouvoir dissimuler à la presse et aux autres, les coups qu’il ne cessait de prendre, les cicatrices qui entaillaient son corps si frêle et si fragile. Pour un oui ou un non, ses frères lui donnaient des leçons, de même que son père qui n’avait aucun remord à recourir à la force à peine le petit garçon faisait-il une bêtise risible aux yeux de tant de parents : ceinture, fer à repasser parfois... tout était bon, même si cela ne ressemblait que trop peu aux bleus causés par la soit disant maladie que le petit garçon était sensé avoir. Très tôt, il comprit les choses de la vie, gouttant à cette injustice que l’on ne découvre la plupart du temps que bien plus tard. Très tôt, il apprit à découvrir la saveur de son propre sang sinuant dans sa gorge, imprégnant ses papilles de ce goût ocre et pernicieux, mais surtout à ne jamais se plaindre. Cependant, la nuit, lorsqu’il se trouvait seul dans son lit, il ne cessait de répéter… « Je les déteste, je les déteste, je les déteste… », et parfois, ces paroles haineuses s’accompagnaient de coup qu’il portait à son oreiller, confident silencieux de ses souffrances et de sa peine.

Ce fut cette année-là qu’il prit conscience de ses capacités dans un accident, si petit, si ténu, de ceux que l’on ne devrait même pas relever dans un journal, si ce n’était sous le terme de crise cardiaque. Mais Ty en était alors revenu étrange, avançant d’un pas bien trop léger pour lui, un petit sourire sur ses lèvres, lui qui ne se permettait jamais d’en laisser un paraître sur ses traits. Quelque chose n’allait pas, et son père le comprit dès qu’il le vit entrer, si tôt, si rapidement, et sous une atmosphère qui le mit subitement mal à l’aise.

« Papa… souffla-t-il sous une haine rare, laissant déjà le rouge quitter ses joues, comme s’il se sentait mal subitement. Assis-toi, ça va passer, promis.
- Qu’est-ce que tu lui fais ? demanda l’un de ses frères qui se précipita pour aider leur paternel.
- Moi ? J’ai six ans… je sais rien faire. »

Pourtant… il ne faisait aucun doute qu’il en était le responsable, déjà il s’attaquait à celui qui était venu aider son père, lorsque ce dernier chercha à lui donner une leçon. Puis vint le troisième… à genoux, avec des difficultés à respirer, tous trois se révélèrent incapables de l’arrêter, alors qu’il souriait étrangement, inclinant sensiblement son visage sur le côté. Tandis que le chat venait se frotter à ses jambes, comme si celui-ci comprenait qu’il contrôlait tout ce qu’il se passait ici, cherchant l’attention que le petit garçon serait susceptible de lui apporter. La haine battait à sa tempe alors qu’il s’asseyait sur un meuble pour les observer de son regard enfantin, ses jambes battant l’air avec habitude. Mais inutile de s’appesantir sur ce passage de son existence… sachez juste qu’il joua longuement avec le sang de sa famille. Qu’il sectionna la veine qui palpitait à leur poignet… retenant le flux jusqu’à ce qu’il soit agacé de jouer, après deux longues heures… à l’instant où ils le supplièrent enfin, où ils comprirent qu’il était le plus fort, qu’ils le supplièrent de leurs pardonner. Mais ce n’était pas possible… il n’y arrivait pas.

« Désolé… leur murmura-t-il avant de sortir de sa maison. »

Il en visita d’autres cette nuit-là, frappant à la porte comme le petit gamin perdu qu’il semblait être, ne laissant que des cadavres sur son passage. Mais cela prenait trop de temps, et puis il commençait à être fatigué, il voulait dormir, juste s’endormir dans son lit. Ainsi, il rentra chez lui, refaisant le trajet qu’il venait de faire à l’envers, allant s’emparer de jerricans, et à l’aide de son vélo, il fit le tour de l’autre partie de la ville, celle qu’il n’avait pas le temps de visiter individuellement ce soir. S’amusant même à venir humidifier les pieds des maisons, avant de finalement s’emparer d’une allumette… laissant la flamme d’une toute petite bougie apparaître. Puis il partit répéter l’opération, la cire étant de moins en moins imposante, juste pour que le temps ne soit pas trop différent. Le dernier endroit, il s’y tint lui-même, tandis qu’il grattait une allumette qu’il déposa sur le sol qui s’embrasa, tout en fredonnant.

« Dansons la capucine
[…]
Dansons la capucine
Y'a pas de feu chez nous
Y'en a chez la voisine
Mais ce n'est pas pour nous
You!!! les petits cailloux

Dansons la capucine
Y'a du plaisir chez nous
On pleur' chez la voisine
On rit toujours chez nous
You!!! les petits cailloux. »

A présent, c’était toute la ville qui s’embrasait sous les hurlements qui lui parvenaient, le laissant continuer à danser tout seul, s’imaginant peut-être à une kermesse, celle de sa plus belle vengeance. Il n’y avait pas d’issue… et bientôt, il n’y aurait plus personne.

Adolescence et +

Les jours suivirent… et la police vint inspecter ce qu’il s’y était passé, alors que le petit garçon était tout simplement reparti dormir chez lui ce soir-là après s’être débarbouillé sous la douche pour qu’on ne l’accuse de rien. Il fut décidé qu’il serait placé dans un foyer. Vous savez… de ceux qui vous garde prisonnier une partie de votre existence, vous privant de vos dernières libertés. Et parfois un inspecteur venait le voir, lui demandant s’il ne se souvenait pas de quelque chose, mais Ty se contentait d’hausser les épaules et de murmurer à l’oreille du policier : « J’suis désolé… je sais plus, je sais toujours pas. ». Et lui de toujours répondre la même chose sous l’affaissement de ses omoplates, déçu : « C’est pas grave Tyler. ». Ce n’était pas grave alors ? Même s’il ne faisait que mentir ? Bien sûr que si, il était un diable miniature que ses camarades ne tardèrent pas à démasquer. Seulement, cela fut à leurs dépends, puisqu’il devint quelqu’un que l’on évitait, dont on se méfiait depuis qu’il avait blessé par inadvertance l’un d’eux.

Grandissant, il restait une personne solitaire, avant que du haut de ses douze ans il ne s’échappe de sa prison de bronze. Elle n’avait rien d’un quatre étoiles, bien qu’il y avait apprit à manipuler ses pouvoirs à la perfection, y compris celui qui lui offrit l’opportunité de découvrir qu’un être similaire à lui était finalement arrivé dans ces murs. Il s’agissait d’une petite fille d’un an de moins que lui, Patty l’appelait-on, si jolie avec ses boucles blondes, un véritable petit ange. Pourtant, elle manipulait le feu et lui paraissait bien trop dangereuse pour son petit statut de chef qu’il appréciait. Une nuit, alors que tout le monde dormait, il est sortit de son dortoir sans faire le moindre bruit, le laissant parvenir à celui de Patty Patton Patturn, comme il le chantonnait dans son esprit, son visage s’inclinant sur le côté comme un chat aurait pût le faire. Un sourire, fugace effleurement des cieux, et il empêchait le sang de parvenir à son cœur brutalement, alors qu’il envoyait le surplus en direction du cerveau. Désolé ? Il ne l’était pas, et ce fut ce même soir qu’il s’échappa, son sac sous le bras, alors qu’il se rendait le lendemain matin chez un avocat, lui proposant un accord plutôt sournois…

« Trouvez-moi un tuteur factice, une personne qui recevra une paye chaque mois pour soit disant s’occuper de moi. Vous serez payé pour ce travail, et surtout, vous vivrez… »

Si l’homme aurait pût douter de la véracité de ses paroles, voir son félin s’endormir dans ses bras pour ne plus jamais s’éveiller le rendit rapidement bien plus compréhensif. Et jamais ses lèvres ne trahir le secret du petit garçon qui se retrouva rapidement à la tête de l’argent de sa famille, avec pour résidence principale, un appartement dans la ville de New York. Cette dernière était vaste et s’avérait être un important terrain de chasse pour l’adolescent qui commença à tuer sans la moindre distinction tous ceux qui possédaient des pouvoirs sortant de l’ordinaire. Mais ce qu’il n’avait pas prévu, c’est que au bout d’un certain temps, même s’il ne tuait pas tous les mois, ces cadavres finiraient par attirer l’attention, et pas des moindres… des chasseurs furetaient en ville, des policiers s’inquiétaient de savoir ce qui pouvait bien être la cause de tout cela, et quel était donc le point commun de toutes ces personnes.

C’est ainsi que lorsqu’il eut seize ans, il demanda à être émancipé et se mis à arpenter les Etat-Unis, à la recherche de ces personnes hors du commun, attentif à tout ce qui pouvait se passer à travers le monde en lisant chaque jour les journaux, tel un rituel quotidien dont il ne pouvait dors et déjà plus se passer. Instruit, il avait tout de même suivit les cours comme n’importe qui d’autre, avant de le laisser se diriger vers une passion différente qui se résumait à l’écriture. La littérature l’avait instruit, et il avait tant de choses à raconter, tant d’histoire à conter. Après tout, rien n’était vrai n’est-ce pas ? Les monstres et ce sang n’avaient aucune vérité… non ? Lorsqu’on lui posait la question, il se contentait de sourire à présent que les années s’écoulaient, qu’il mûrissait, et que bien sûr, Tyler saisissait qu’il n’était pas nécessaire de tuer tout le monde, que l’on se méfiait moins d’une personne qui ne se trouvait pas à l’endroit d’un crime. Et puis, il se montrait plus prévoyant ainsi, à la manière d’une araignée, tissant laborieusement sa toile autour de la personne à détruire, apprenant ce qu’il pouvait sur celle-ci avant de la détruire purement et simplement.

Dangereux ? Mais pas le moins du monde…

L'époque où il/elle a découvert ses pouvoirs : Un minimum de six lignes pleines est demandé dans ce champ. Décrivez comment c'est arrivé, dans quelles circonstances, etc.

Tyler s’était sauvé, il n’avait alors que six ans, l’âge où l’on a peur des monstres de la rue, pourtant, lui il avait peur de ceux qui se trouvait chez lui. A ses yeux, le reste du monde ne pouvait pas être pire que ce qu’il se passait dans sa propre maison, rien ne pouvait être pire que ces regards compatissants qu’il sentait peser sur lui, alors qu’il sortait une nouvelle fois de la grande bâtisse dans laquelle il vivait, un hématome marquant sa joue, sans parler de ce que son tee-shirt à manche longue dissimulait… mais personne n’était dupe, personne n’arrivait à imaginer avec exactitude ce que tout le monde taisait sans rien faire pour l’aider.

Ainsi, ce soir, il n’était pas encore dix-huit heures lorsqu’il sortit de sa maison, un long tee-shirt noir malgré le soleil tapant encore avec parcimonie. L’été tirait à sa fin, laissant l’automne reprendre peu à peu ses droits, ses baskets traînant sur le bitume qu’il foulait d’un pas pesant, presque trop lourd pour un enfant. Sa main frottait sa joue où s’étirait une marque qui bleuissait de plus en plus, virant presque sur ce jaune horrible qu’il haïssait, presque autant que sa propre famille ou les personnes de cette bourgade. Un simple regard derrière lui, avant qu’il ne manque de trébucher sous cette dernière attention, puis il partit arpenter les rues. Il faisait penser à un pauvre gamin, de ceux qui restent dans les rues dans l’attente de trouver à manger, ou que quelqu’un daigne enfin lui accorder une quelconque attention, mais si loin de cette pitié que tous étaient prêt à lui offrir. Pourquoi faut-il toujours qu’ils aient pitié ? Allons, dites-le lui qu’il comprenne enfin pourquoi ils ne faisaient rien pour l’aider si ce n’était lui offrir ces regards mielleux qui lui donnaient envie de vomir.

« Ca va Tyler ? Tu veux une sucette ? demanda l’une de ces personnes, une femme comme tant d’autres.
- J’ai pas besoin de sucette.
- J’ai appris que tu t’étais battu à l’école l’autre jour, tu sais que ce n’est pas bien… »

Le gamin serra les poings sous la colère qui l’imprégnait, avant qu’il ne dirige vers elle un regard haineux, le laissant se mettre à hurler.

« Vous croyez que j’ai besoin qu’on me fasse la morale ? Je me fous de vos sucettes ! Je m’en fous de vous ! Je vous déteste ! Tous ! Tous ! déclamait-il d’une voix douloureusement sincère, tout en la fixant, tout en se rapprochant, la laissant se sentir de plus en plus mal sans qu’il ne le réalise. »

Mais déjà, elle tombait à genoux sous le regard satisfait du petit garçon qui pensait juste qu’elle reconnaissait ses tords, avant qu’elle ne s’écroule véritablement sur le sol, inerte. Et il resta là, immobile, sans comprendre ce qu’il venait de se passer, mais commençant à réaliser, oui, il savait qu’elle avait changé de couleur dès qu’il avait commencé à lui dire la vérité. C’était ça le résultat alors ? C’était ce qu’il fallait faire pour se débarrasser du monde ? Juste dire ce que l’on ressentait en face ? Le gamin laissa alors un étrange sourire flotter sur ses lèvres, alors qu’il prenait la direction de sa maison, juste pour voir. Sinon, il se prendrait un nouveau coup… un de plus, un de moins, cela ne changeait rien de toute manière.

Résumé de ce qu'il s'est passé durant l'année dernière : Qu'est-ce qui a changé dans la vie de votre personnage l'année où Cleveland a été détruit ? Où est-ce qu'il était avant, comment s'est-il retrouvé en ville à ce jour ? N'hésitez pas à raconter tout en détails.

L'année passée ? Ce fut l'instant où il prit pour destination Cleveland, une ville qui faisait étrangement parler d'elle. Tyler s'y installa, sortant le soir, chassant de temps à autres à son habitude. Jusqu'à ce qu'il ressente les choses différemment, lui qui se sentait si bien sous les malaises des autres, n'appréciait pas d'en ressentir lui-même. C'est ainsi qu'il quitta la ville, faisant les cents pas non loin de celle-ci, revenant fréquemment à ses abords pour constater si oui ou non, il ne s'était pas trompé. Et lorsque cela se produisit, il se contenta d'observer les évènements de loin, avant d'y revenir à la manière de la fossoyeuse. Indécis et volage, analysant les changements que la ville avait finalement subit.

Puis, un soir, il croisa une jeune femme aux cheveux sombres, différente à son goût, pour la première fois dans un bar malfamé, le ciel était sombre et menaçant, et le jeune garçon se trouvait accoudé au bar, immobile, lorsque le tintement de la porte perturba un temps soit peu le climat déjà bien étrange des lieux. Certains regards s’étaient braqués sur celle qui venait d’entrer, mais pas le sien. Il réfléchissait à la première personne sur laquelle il allait jeter son dévolu pour découvrir si oui ou non, elle posséderait des pouvoirs. Rain venait de prendre place à ses côtés à cet instant, décidant à sa place, se portant pour ainsi dire volontaire. Il n'en fallut pas plus pour qu'il s'exécute... découvrant... tant de choses qui lui plurent et attirèrent son attention. Ainsi, déposant ses prunelles sur elle, il resta tout d'abord interdit, continuant à l'observer sans qu'un traître mot ne s'esquive pourtant de ses lèvres. Atypique, étrange lorsqu'on le connaissait... Pourtant, il observa la scène qui se déroula avec un barman un peu trop négligeant, un peu trop… tout et rien peut-être. A vrai dire, cela importait peu.

Il joua ainsi avec celui-ci, pour le punir sans doute, alors qu’elle soutenait ses prunelles, le déconcertant presque sous l’irréalité du pourquoi de cet échange. Mais il restait là, comme s’il venait de découvrir un visage qu’il ne voulait plus oublier. Une attirance maladive paraissait trouver refuge au fond de lui, malgré le fait qu'elle possède des pouvoirs, de ceux qu'il aurait aimer détruire, il ne fit rien contre elle.

- « Un imbécile, en effet. » lui souffla-t-il finalement, menant son verre à ses lèvres. Déjà ses prunelles se reportaient sur le barman qui paraissait se reprendre, un faible sourire narquois s'y dessinant sombrement, alors que sa voix, à la saveur sucrée du sud, s'élevait dans sa direction. « Mademoiselle aimerait être servie. » Fut-ce le regard... ou peut-être son sang qui s'intensifia à nouveau l'espace d'une courte seconde, personne ne le sut. Mais il vint lui demander ce qu'elle désirait boire.

Indifférent à ce dernier, il se contentait de l’observer à nouveau, alors que de son côté, elle saisissait la peur qui consumait le serveur à l’égard de Tyler, sans en comprendre le sens. Merci, déclara-t-elle d’ailleurs d’une voix timide à ce benêt, Ainsi donc, une peur bleue ? Etrange, il n'en aurait pas douté, vu la manière soumise à laquelle il venait de répondre à son ordre. Mais ce qui lui importait, c'était celle qui se trouvait à ses côtés et qu'il ne pouvait s'empêcher d'observer. Un ange... c'était ce à quoi elle ressemblait, il en était certain. Pourtant, il n'avait pas envie de la briser entre ses doigts comme il l'aurait fait habituellement. Lorsqu'elle se mit à lui sourire, il lui répondit en un mimétisme parfait, comme incapable de lui résister, alors qu'une sombre pensée voyait le jour au fond de son esprit... elle serait à lui.

« Je m'appelle Tyler et vous ? » lui dit-il d'un ton calme et posé alors que le serveur déposait la commande devant elle. Indiscutablement, il s'était sensiblement rapproché sous l'excuse d'une discussion, tandis que le barman lui jetait un regard menaçant qu’il ne remarqua pas. Il était fâché ? Peu importe, il ne tenterait rien et ses menaces ne l'atteignaient à aucun instant. Il gagnerait de toute manière. Il gagnait toujours.

« Rain. » lui répondit-elle sur le même ton de voix, malgré qu’elle ne le trouve pas si rassurant que cela. Elle se plût à boire d’ailleurs, dans le quitter un seul instant du regard, deux petites gorgées qui gravirent ses lèvres. Rain... elle portait à merveille l'évocation que ce nom pouvait avoir en lui, celle d'une pluie douce et sauvage d'un été bien trop chaud, presque étouffant. « Vous venez souvent ici, Tyler ? » ajouta t-elle ensuite, sans doute pour faire la conversation.

« Ici ? Non, c'est la première fois, et vous ? Je m'étonne qu'une aussi douce jeune fille trouve le temps de croiser la route de ces roublards... » lui souffla-t-il, ses lèvres voisinant presque sa peau, laissant ses paroles venir effleurer charnellement son oreille, avant qu'il ne s'écarte que très légèrement, le laissant boire à nouveau une brève gorgée, satisfait sans doute qu'elle ne se soit pas reculée, esquivée de sa propre personne un peu plus tôt.

La suite fut sans surprise… la jeune fille lui expliqua qu’elle se rendait dans ce genre de lieux pour la première fois, menant leurs conversations à durer une bonne partie de la soirée, ses iris se perdant, captives, de la douce personne qu’elle se trouvait être. Peut-être fut-ce l’alcool, il n’en est pas moins qu’elle ne rejeta pas ses gestes, le laissant effleurer sa main du bout de doigts caressant… permettant à ses lèvres de gagner les siennes en un baiser déposer au coin de celles-ci, tandis que ses doigts d’égaraient trop hâtivement sur sa taille. Malgré tout, la soirée ne se termina pas comme il aurait pût le souhaiter, la demoiselle disparaissant sous une excuse ridicule dans sa propre direction.

Aveuglé par son attirance pour la jeune femme, il en oubliait presque qu’elle était une sorcière, cette information persistant cependant dans un recoin de son esprit malade. Par la suite, ils se recroisèrent, encore et toujours… le laissant se montrer un peu trop engageant, trop collant également. Indépendante et libre, la jeune fille commence sérieusement à en avoir assez que Tyler soit constamment après elle, et semble même effrayée par ses réactions parfois démesurée et ses intentions qui ne semblent pas honorables. A vrai dire, sa jalousie et sa possessivité pourraient laisser à penser qu’ils sont sortis ensemble, ou bien le sont encore, ce qui n’est bien évidemment pas le cas. Le laissant même haïr les personnes un peu trop proches de la jeune fille dont il commence à connaître par cœur les habitudes.

Mais il y a une chose qu’il ne lui a jamais confiée jusqu’ici, c’est bel et bien ce qu’il est, n’ayant pas le désir de la faire fuir, mais plutôt de l’attirer dans ses filets, lui apprendre que ses mains sont tâchées de sang ne serait sans doute pas une très bonne idée.

[Réalisé sous la forme d'un dialogue avec la personne jouant Rain ^^, le reste ayant été décidé à deux également.]

Pouvoirs :

Détection des Pouvoirs : Si près… si loin. Comment expliquer que sans un regard, juste à proximité d’une personne, il puisse, s’il le désire, découvrir et déterminer ce que sont ses capacités ? Certains diraient qu’il s’agit là d’une capacité dangereuse, voir même un peu trop pour un être tel que lui, un temps soit peu… instable.
Contrôle des flux sanguins : Malgré tout, n’est-ce pas celui-ci qui devient véritablement néfaste entre ses doigts ? Alors qu’il pourrait aider à soigner les gens, interrompre les hémorragies durant les interventions, Tyler préfère, et de loin, en user pour des désirs bien moins honorables. Intensifier le pompage d’un cœur par l’arriver massive du sang, interrompre durant un temps indéterminé l’arrivée de ce précieux liquide pourpre dans une partie du corps, ou même, faire monter trop de sang au cerveau, allant jusqu’à en faire éclater une veine par mégarde. Un don dangereux que voici, et dont il use et abuse à outrance dans son désir d’être unique, le seul à posséder des capacités dans sa mortalité humaine.

Famille :

† Charline Medford Walsh : Ses parents étaient les propriétaires d'un journal, et l'adolescente, si fleur bleue, ne tarda pas à s'éprendre de l'un des héritiers les plus en vues de la région. Son existence se déroula sous la douleur et les brimades de son conjoint, jusqu'à ce que cela finisse par lui coûter la vie.
† Edward Walsh : Adolescent dépravé et profiteur, il avait déjà un problème avec la boisson à cette époque-là, laissant parfois des bleus douloureux sur le visage de sa petite amie du moment. Lorsqu'il vit pour la première fois Charline, ce fut comme un défit à relever. Il l'avait vu, il la voulait... la laissant tomber enceinte par mégarde, il la contraignit à l'épouser malgré le fait qu'il l'aimait sincèrement.
† Mickey et Ryan Walsh : Ce sont les frères de Tyler, mais mis à part pour dire qu'ils étaient violents avec leur petit frère, étant donné qu'ils sont six pieds sous terre, inutile de s'y attarder.

[† = Mort xD....]

Relations / Liens : Parlez des personnages que le votre connaît, de la relation qu'il y a entre eux, etc.

• Rain Blackwood •
[Anne Hathaway]
Il croisa la jeune femme pour la première fois dans un bar malfamé et Tyler est complètement tombé sous le charme de la jeune femme. Aveuglé par son attirance pour la jeune femme, il en oublia presque qu’elle était une sorcière. Indépendante et libre, la jeune fille commence sérieusement à en avoir marre que Tyler soit constamment après elle, et semble même effrayé par ses réactions parfois démesurée et ses intentions qui ne semblent pas honorables.

• Carla Andrews •
[Megan Fox]
C’est par pur hasard que Carla croisa la route de Tyler… Ou pas. En vérité, c’est elle qui l’avait abordé lui montrant la photo de sa sœur, savoir si il ne l’avait pas vu dans le coin. Cette histoire aurait pût s’arrêter là mais cette nuit elle s’était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment : La jeune femme l’a vu de ses yeux tuer une pauvre innocente… L’aurait-il remarquée ? Elle pense que non mais depuis elle prie pour ne pas croiser son chemin à nouveau.


• Autres informations

Joueur ou joueuse : Joueuse
Personnalité de votre avatar : Milo Ventimiglia
Comment avez vous connu le forum ? Un top site xD.
Commentaires ? Non non, si ce n’est que je suis déjà sur le forum et que je l'adore .

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Hum, pour les phrases, c'est un peu fait exprès oui en fait....
Je vais voir pour le caractère alors ^^.
Merci beaucoup
Désolée d'avoir fait 3 postes.... ça ne rentrait pas en deux --'