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 Jamie Kusochiky

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Jamie Kusochiky
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Jamie Kusochiky


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MessageSujet: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitimeSam 27 Oct - 20:12


Identité

Nom : Jamie
Prenom(s) : Kusochiky
Surnom(s) : Wayne
Age : 33 ans
Signe astrologique : Scorpion ( 22 Novembre 1974)
Lieu de naissance : Islande (Reykjavik)
Nationalité : Islandais, Anglais, Américain.

Statut professionnel : Propriétaire d’une boutique de pâtisseries anglaises.
Occupation : Il vend et achète des informations sur des démons, mais sa principale occupation est le bien être de sa fille d’un an.

Caractère / Psychologie & Physique

Caractère :
L’évolution de Jamie n’était pas tout à fait celle d’un humain ordinaire. Pourtant, jeune, il était tout ce qu’il y a de plus banal. Sa vision de monde était établie très vite. Pas de noir, ni de blanc, pas de mal, ni de bien. Juste du gris. L’homme est imparfait et il faut apprendre à vivre avec les mœurs de ceux qui se font appeler les bêtes intelligentes. Ni de conscience et une vision étrange du bien et du mal dominent dans l’âme de Jamie. Enfant fragile et maladroit, adolescent violent et rêveur il devint un homme difficile à deviner et pourtant avec un caractère simple. Sociable, simple et sincère dans sa parole, sans sens caché dans ses actions si facile à deviner, Jamie suscite cependant la méfiance. Car ce comportement trop spontané semble avoir une dimension hypocrite. Cependant il est toujours entrain d’ironiser et ceci sans artifices. Il y a ce dédoublement de la personnalité qui provoque en lui une violence étrange face à ses adversaires. Il n’aime pas spécialement le sang, ni les cris de souffrance mais ceux-ci ne lui font aucun effet. Si Jamie est rempli d’une sorte de bonne humeur persifleuse, son être est totalement vide de sentiments compatissants, de pitié ou d’attachement. Il s’est liée que très rarement aux personnes et se sent tout à fait bien dans sa solitude égocentrique. Cette sorte de barrière couvrant tout sentiment humain que Jamie lui même a du mal à franchire fut influencé par son travail. Tuer pour de l’argent lui semblait normal et acceptable car contrairement aux autres, pour lui la vie d’un homme n’a pas de prix. Elle ne vaut même pas un sou. Cette hypothèse fut totalement confirmée lorsqu’il vu un de ses amis mourir sous ses yeux. Il ne fut pas choqué. La vu du sang de le dégoûta pas car aujourd’hui ce sont les temps des violences. Ce qui l’affola en revanche c’est de se rendre compte à quel point il s’était attaché à Cassidy Graham, un démon pas comme les autres, celui qui avait réussit sans le savoir, à détruire le cocon égocentrique de Jamie.

Plus grande qualité :
On pourrait dire que l’hypocrisie est un vilain défaut mais dans un monde de guerre, la capacité de mentir et de s’adapter à toutes les situations est le plus grand talent. Jamie est l’une de ces personnes qui peut changer son comportement en une fraction de seconde en fonction de son interlocuteur. L’exemple classique est sa gentillesse excessive avec ses clients et sa mauvaise humeur qu’il décharge sur tous les autres humains ou démons qui essayent de ‘sympathiser’ avec lui ou qui cherchent la ‘bagarreuh’

Plus grand défaut :
Jamie a plein de défauts. Mais le plus grand est son manque d’expérience pour faire du chocolat maison. Il est tout le temps infecte et n’a jamais été mis en vente.

Manie(s) :
Sa phrase fétiche ‘C’est trop la mort qui tue’ est encore resté dans sa bouche bien qu’il le dise avec beaucoup moins d’enthousiasme qu’avant.

Plus grande peur : Le grand Jamie Kusochiky qui n’a jamais peur. Celui qui se frotte à la mort comme à une catin déchue, celui qui aime empester le monde entier avec sa fumée de cigarette semble indomptable. Jamais ses yeux de brilleront à cause de la peur et c’est ce qu’il aime à croire. Mais cette témérité inconsciente s’envola après l’explosion de Cleveland et Jamie tremble. Secoué à l’idée de perdre le contrôle, perdre Lily ou avouer l’attachement qu’il a pour certains.

Couleur préférée : Violet.
Objet préféré : Les couches pour bébé.
Film préféré : ‘Titanic’ mais il garde ceci pour soi.
Chanson préférée : Павел Воля - Все Будет Офигенно

Apparence physique : Lui enlevant sa conscience, la nature a compensé ce manque si terrible par une belle gueule, coloré par des bleus bien souvent, mais pas mal quand même. Il n’a rien de particulier dans sa physionomie. De taille moyenne et ne possédant ni trop de boulets ni trop de muscles c’est un diable tentateur qui a le taux de pureté proche de celui de Satan.
Mais, depuis tout petit il croit qu’il a un don d’hypnose à cause de ses yeux qui lui valent de nombreux compliments. L’hypnose il ne la possède sûrement pas, mais une paire de yeux bien plantés dans son front un peu globuleux à cause des substances… illicites, font bien de l’effet, même chez les religieuses.


Histoire & Vie

Histoire :


In visions of the dark night
I have dreamed of joy departed-
But a waking dream of life and light
Hath left me broken-hearted.


Après la seconde guerre mondiale, l’Allemagne se retrouva ruinée et humilié. De nombreuses familles qui avaient tant espéré une vengeance avec cette bataille se retrouvèrent sans ressources. Rares furent ceux qui acceptèrent leur responsabilité dans la guerre. La famille Lay’Berry était une de celle qui croyait encore à un retournement de situation en 1940. Petit à petit, tous ses membres furent assassinés, exécutés, quelques-uns uns s’enfuirent mais les plus fières demeurèrent fermes jusqu’à la fin. « La vengeance ou la mort » était le mot d’ordre de Shayne Lay’Berry qui interdit à sa femmes et ses enfants de quitter l’Allemagne malgré que toute la population était au courant de leur activité intense et meurtrières durant la guerre. Il était fier de résister malgré les menaces mais tout ceci prit fin bien vite. En 1945, il mourra d’une cause naturelle, laissant sa femme et sa fille dans la pauvreté et la haine. La mère envoya son enfant en Islande, chez un de ses oncles. C’est ainsi que Taylor Lay’Berry se retrouva à 15 ans dans un pays inconnu, tremblante de peur et muette face à l’inconnu. L’oncle se faisait appeler Sam. ‘Oncle Sam’ était un de ces vieux sans age, qui ne disait jamais rien et qui puait le cigare et le bon vin. Taylor se maria à son fils unique Daniel, âgée de 20 ans plus qu’elle. Cependant ils s’aiment de cet amour d’après guerre. Chaque individu désirait de l’affection. Taylor était jolie et Daniel était la stabilité dont elle avait besoin. Ils déménagèrent à Reykjavik et fondèrent une grande famille. Alors que Taylor s’occupait des enfants, Daniel travaillait. C’était un couple modèle, un couple fécond comme on les aimait dans les années soixante-dix. Leurs cinq enfants sont tous mariées et la vie semble aller de l’avant malgré quelques difficultés. En 1975, Daniel meurt d’un cancer à 65 ans laissant Taylor eincente. Mais cette dernière est également trop usé pour supporter une sixième grosses. Son plus jeune fils, Harry a déjà 19 ans, tous les autres ont déjà une famille et Taylor de veut pas d’un enfant sans père. Cependant elle n’aura pas à affronté cette difficulté. Elle meurt en couche, laissant des jumeaux orphelins. Son unique fille, Laila, âgé alors de 25 ans décide de prendre ses responsabilités. Les jumeaux, une fille qu’elle nomma Enya et un garçon Wayne, passèrent leur première année chez elle. Cependant la jeune femme avait déjà des enfants et son mari ne supportait plus les cris de ses frères. Elle prit donc la décision de garder la petite fille et d’envoyer Wayne, petit garçon pleurnichard d’un an, à oncle Sam.



From childhood's hour I have not been
As others were; I have not seen
As others saw; I could not bring
My passions from a common spring.



La maison de l’oncle Sam n’était pas ce qu’elle fut. D’ailleurs le vieux lui-même semblait être mort. Ses yeux étaient ensevelis par les cheveux blancs d’où ruisselaient de temps en temps l’eau de pluie comme sur une couche graisseuse. Il avait plus de 90 ans, et sa demeure avait également vieillit. Lorsque Laila posa Wayne sur les bras de l’oncle Sam son cœur se serra. Son caractère fort lui permit de s’en aller sans regarder en arrière, et Wayne ne fit même pas un semblant de cris. Au fond elle aurait voulut qu’il pleure…
Grandissant Wayne était devenu un être mou et solitaire, vivant des ses rêves parlant aux fourmis et jouant avec ses cheveux dans le vent. Son corps fragile qui donnait une impression de verre qui allait casser à tout moment repoussait les autres enfants. Certains l’évitaient, le trouvant trop lunatique, et d’autres le méprisaient et le cognaient. La justice d’un enfant est très dure, pas de pitié ni de compassion, juste l’apparence qui compte. Petit à petit, ils comprirent le mécanisme qui faisait pleurer le petit garçon. Ce n’était ni le sable dans les yeux, ni les coups de battons, mais tout simplement des insultes adressées à l’oncle Sam. Lorsqu’on lui parlait de parents il s’enfuyait, persuadé que ceci n’était qu’invention. Un seul homme suffit à prendre soin d’un enfant. Pourquoi en faudrait-il deux ? Plus Wayne grandissait plus sa rancœur montait en ampleur. A dix ans il commença à détester son oncle et à riposter face aux attaques d’autres enfants. C’est vers cet âge là que sa vision du monde fut installée définitivement. Il n’y a pas de mauvais ou de gentils. Il y a juste des malheureux. Wayne ne se considérait pas affligé par le sors. C’était les autres enfants qu’il plaignait. Un avait un père ivrogne, l’autre avait des parents constamment en conflit et même ceux dont la vie semblait tranquille inspirait une grande antipathie chez Wayne. Il n’aimait pas les enfants malheureux, ce monde gris dans le quel il commençait à se sentire à l’aise, il le détestait tout en implantant ses racines. Rapidement, tous les hommes lui semblaient malheureux et aveuglés par leur propre vie. Il y avait leur monde gris et le monde de Wayne. Celui sans couleur, qui permettait de juger les gens de loin, et de ne jamais s’y attacher. Persuader d’avoir vu juste, de ne jamais se tromper car personne ne jugeait sa façon penser [puisqu’il ne l’exposait jamais] Wayne gagna une confiance en soi remarquable. Vers douze ans il n’était plus le souffre douleur des autres, vers treize il commença à être craint et les années qui suivirent firent l’apogée. Il était le garçon qui avait le poing du Diable, celui qui frappait et assommait.


Oh sinnerman,
Where you gonna run to?



De cette violence il reçut quelques surnoms. Son poing fut baptisé le chien fou, car il assommait tout ce qu’il touchait. Wayne était un de ces marginaux qui pouvait susciter tout sauf de l’indifférence. A quinze ans il avait déjà un bon paquet de handicapés à son compte mais ce petit jeu ne dura pas bien longtemps. Oncle Sam, frôlant les cent ans mais possédant encore la moitié de sa raison l’envoya dans un monastère. Le vieux savait que jamais il ne pourra tenir tète à un jeune homme qui mettait toute sa frustration dans ses coups. Ce sont les autorités qui ont dû venir le chercher et le remettre entre les mains des religieuses. C’est alors qu’il comprit ce qui comptait le plus dans sa vie. La liberté. De jour en jour, il sentait toute la colère s’accumuler en lui, prêt à exploser et pourtant il demeurait silencieux. Il ne savait pas ce qui l’empêchait d’exploser toutes ces religieuses priant jour et nuit un certain Dieu qui se trouvait dans un certain ciel. Avec le temps, le tempérament du jeune garçon s’apaisa. Du moins c’est ce que tous pensaient. Il était devenu plus obéissant, acceptait de prier et même d’aller dormir à l’heure. Ses études se passaient également au sein de ce maudit monastère et Wayne comprit très vite que s’il ne trouvait pas rapidement un moyen d’en sortir, il y passerait toute sa jeunesse. C’est ainsi que chaque nuit, il se glissait entre les murs pour gagner la ville, sa liberté. Sa vie partagée entre une religion incomprise et des nuits de débauche lui allait parfaitement. Il n’allait pas spécialement retrouver des amis, mais tout simplement une bande de jeunes tout aussi enchantés par la vie, qui aimaient les conflits. Wayne connaissait à peine leurs noms mais c’était l’occasion de se mêler aux affaires plus compliquées et plus dangereuses dans les quelles il n’aurait pas osé y aller tout seul. Vers ses dix-sept ans il commença à regarder les religieuses avec un autre regard que celui du mépris. Notamment Sœur Jeanne. Il explosait de rire à chaque fois qu’il l’appelait sœur. Elle aussi aimait rire et tous les deux s’entendaient bien. Trop même, à la vue des autres. Jeanne était jolie et n’aimait pas être dans ce monastère plus que Wayne. Comme lui elle y fut enfermé pour ses moeres trop libertines. Et tout ceci s’enchaîna très vite. Leurs regards complices, leurs moqueries religieuses et leur désobéissance récurrente provoqua leur perte. Ils s’enfuirent tous les deux, une nuit tiède d’été, une nuit qui allait changer leur quotidien ennuyeux.


Dernière édition par le Lun 29 Oct - 12:59, édité 3 fois
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Jamie Kusochiky
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MessageSujet: Re: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitimeLun 29 Oct - 10:07


Like hell, we are anxiously waiting
Like hell burning silently strong
Somehow we fell down by the wayside
And somehow this hell is home




Dehors il avaient la liberté, dehors ils pouvaient enfin crier et se serrer la main jusqu’à se casser les os. Dehors, et avec l’idée de ne jamais remettre les pieds au monastère, Wayne sentit un changement profond. Jeanne n’était plus aussi belle, le monde avait quitté cette couche religieuse et était redevenu gris. Il n’y avait que des malheureux et Wayne les contemplait de loin, alors qu’il s’éloignait de plus en plus, la main de la petite sœur dans la sienne. Elle n’arrêtait pas de gémir et de se plaindre. Il aurait fallu qu’ils restent là bas. C’était trop dangereux. Jamais deux enfants ne pourront survivre dans la rue. Puis Wayne hurla et la poussa par terre. Qu’est ce qu’elle voulait ? Qu’elle retourne toute seule, prier son Dieu qui ne la nourrie que d’air et d’espoir. La petite religieuse, par terre, les paumes écorchés comprit enfin quel genre d’homme était Wayne. Egoïste et désireux d’aventures. Une pourriture parmi tant d’autres. Elle avait peur et le regard haineux du garçon ne firent qu’empirer les choses. Jeanne se releva en catastrophe, commençant à courir vers le monastère déjà loin. Des pensées étranges se bousculèrent dans la tète de Wayne ? Qu’est ce qu’elle voulait ? A quoi pensait-elle ? Courant, sa jupe dans le vent, menaçant de se détacher comme les feuilles d’un arbre maladif. Puis il réalisa qu’il n’aura jamais le temps de fuir si elle rentre et prévient les autres. Son regard noircit et il rattrapa la petite sœur. Elle cria et un flot de peur ruissela de ses yeux. Elle ne l’avait jamais vu ainsi. Il était bon, il était souriant, jusqu’à ce qu’on le contrarie vraiment. La collant contre un arbre et lui bouchant la gueule beuglante, Wayne réussit à l’immobiliser. Quoi que son cœur battait encore comme celui d’un bête affolée, Jeanne ne bougeait plus. Et maintenant, qu’allait-il faire ? Wayne n’en savait rien, pas plus que la petite religieuses. Dans ce petit bois, sacré par les cloches du monastère, le garçon révéla sa véritable nature. Sauvage comme un fauve, il était plein d’inattendus. Dangereux pour les autres comme pour lui-même. Il n’y avait pas plus de peur dans les yeux de Jeanne que de colère dans ceux de Wayne. Les cloches sonnaient. Pourtant il n’était pas encore minuit. La petite religieuse respirait à peine, sa poitrine haletante oppressé par la main de Wayne menaçait de se briser à tout moment. « Les cloches sonnent, ils savent…Laisse-moi, ils savent… » Les yeux du garçon s’ouvrirent comme deux gouffres sans fin, remplis d’étonnement. Sans un mot il serra le bras de la fille et commença à courir, la traînant derrière. Il la tirait violemment mais elle refusait d’avancer. Sa jupe se déchira, ses doigts se brisaient contre la terre et elle hurlait à s’étouffer. Wayne n’en pouvait plus, il avait envie de la tuer. Une envie incontrôlable de donner toutes les raisons du monde à son Dieu pour qu’elle n’aille pas à son Paradis de merde. Des coups plus violents partirent et la véritable violence de Wayne commença à s’abattre sur la jeune religieuse. Pourquoi croyait-elle qu’il l’avait prit avec lui ? La réalité n’était pas un conte de fée. Elle était grise et moche. A vomir ! Elle aurait dû s’en douter que la seule raison pour laquelle il l’avait prit avec lui c’était ses seins et son odeur de fille. Pas plus, pas d’amour ni d’affection. Au fond de Wayne, le fait d’être toujours puceau à 17 ans le rendait malade. Il était pourri et sans argent pour se payer une catin. Car il l’aurait fait. Oh, oui il l’aurait fait des millions de fois.
Lorsque Jeanne arrêta de se débattre comme un bête en cage, ses mains étaient déjà ensanglantées et elle pleurait. Elle pleure depuis toujours et Wayne détestait les gens malheureux. Qu’est ce qu’ils ont tous à se plaindre de leur sort ? C’est comme ça, c’est tout.




Send us back to hell, we've had our fill of heaven
Give us back our sins, the deadly one through seven




Les cloches sonnaient et les hommes du monastère se dépêchaient de retrouver la trace des fugitifs. Ce ne fut pas très difficile, il n’y avait qu’une route menant à la ville et sur cette route ils retrouvèrent Jeanne ruée de coups et Wayne accroupit à côté d’elle. Elle était peut-être morte. Il l’avait tellement battu qu’il avait son sang jusque sous ses ongles. Il l’avait également griffé et elle avait cette marque profonde sur le visage qui ne s’en ira certainement pas. Et curieusement il ne ressentait pas de compassion. Au fond de lui, il ne se traitait pas de bête ou de lâche. Il songeait seulement à sa fuite foutue en l’air à cause d’une religieuse anxieuse à l’idée d’avoir la liberté. Elle était conne. C’était tout ce qu’il y avait à dire. Elle méritait tout ce qu’elle avait reçut.
Wayne fut placé dans une salle d’interrogatoire. Ou plutôt la pièce qui servait de salle d’interrogatoire avec des ventilateurs naturels appelés mouches. Ils ne l’avaient même pas laissé se laver les mains. Ils croyaient que ça le dégoûtait car il avait la tète baissé. Mais il bouillonnait de colère. A cause de cette débile il se voyait déjà puceau à 40 ans au fond d’une cage à singe. Puis un gros lard entra. Puant et ayant sous ses aisselles deux océans de transpiration sentant la bière. Ah ! Qu’est ce qu’il détestait l’alcool. L’homme semblait être le shérif du village ou quelque chose dans ce genre. Son gros pif rouge en forme de patate lui donnait une allure de cochon et ses yeux jaunâtres étaient dégelasses. Lorsqu’il commença à parler, Wayne faillit vomir. Un odeur de puanteur graisseuse sortait d’entre ses dents. Cet homme, ce policier de merde semblait n’avoir jamais connu de brosse à dents. « Ecoute fiston. Je connais Oncle Sam et cette fille était bien connu pour son comportement de traînée… alors je peux faire quelque chose pour toi à condition que tu la fermes. Hein, t’en dis quoi ? » Bien que Wayne eut du mal à se concentre à cause de la puanteur, il comprit qu’il y avait un moyen de rapprocher son dépucelage. Il murmura un ‘oui’ hésitant car si jamais le gros lard allait lui demander de coucher avec lui, il préférait encore avoir sa main droite pour petite copine. En fin de compte, Wayne fut vendu à des mafieux pour 150 ISK. Il estima cette somme très faible par rapport à sa personne mais c’était mieux que rester enfermé. Ainsi à ses 18 ans il était devenu l’homme à tout faire d’une organisation de mafieux. Il aimait menacer les petits gens endettés jusqu’au coup. Ces gens là étaient malheureux et il n’aimait pas leur monde. Lentement il se vit confier des ‘missions’ plus importante. Il voulait une telle passion à son travail qu’on arrêta de le considérer comme quelqu’un d’humain. Il était l’emblème de l’évolution et on le montrait du doigt aux nouveaux arrivants ‘Regardez, vous pouvez être comme lui’. Toute cette comédie atteignait très peu Wayne, absorbé par sa joie de vivre et de taper. IL devint très vite cette chose là. Celle dont tout le monde serait content. D’enfant qui distingue avec difficulté le bien du mal, d’adolescent qui plongé dans une solitude fière et joyeuse n’avait jamais vu quelqu’un vanter ses mérites, l’homme se fit très bien manipuler au sein de cette organisation. Plus particulièrement par une femme, Yoru Anays, qui du haut de ses 50 ans faisait tout ce qu’elle désirait de lui. Figure de mère dont il a tant manqué, imposant des limites qui ne lui ont jamais été posées, Wayne vit naître en lui ce désir de contenter cette femme par tous les moyens.
Durant sept ans une sorte de jeu meurtrier et sexuel se déroula entre ces deux là. Qui dominera qui ? Qui sera le plus efficace dans ses assassinats ? Qui cédera le premier à la lassitude ?
Ce fut Wayne qui, à 25 ans en eut marre de ce petit jeu de dominant-dominé. Et c’est certainement durant cette période qu’il apprit le plus sur ce qu’il croyait être le monde. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Wayne ne s’attacha pas du tout à cette femme trop vieille et trop mystérieuse pour lui. Elle n’était rien de plus qu’un outil qui le ferait avancer, lui renforcera sa réputation. Véritablement ce ne fut qu’elle l’esclave de ses propres sentiments.
Lorsqu’en 1990, Wayne reçut la proposition d’aller en Amérique pour récupérer une certaine quantité de drogue il sauta sur l’occasion. Il devait faire équipe avec un autre homme. D’après ce qu’on lui avait dit un démon du nom de Cassidy Graham. Un démon ? Wayne n’y croyait pas et c’est avec son ignorance totale qu’il se jeta dans la gorge des USA, laissant derrière lui la vieille femme Anays et le reste de l’organisation.



I searched among the card displays,
To see if I could find,
A little something that would say
Just what was on my mind.




C’est ainsi que Wayne rencontra Cassidy. Un jeune ‘démon’ aux cheveux décolorés qui semblait trop gentil pour être une créature maléfique. De toute façon l’homme n’y croyait pas. Et après quelques mois ils avaient prit leur plan à plat. Cassidy devait récupérer des puces vampirisantes ou dieu ne sait quoi, quant à Wayne il devait piquer la dope. En quelques semaines ils étaient devenus plus que des partenaires de danger. Jamais ils ne s’étaient raconté leurs passées, ni avouer un quelconque secret ridicule. [‘Cassidy, t’es le seul à qui je peux dire que j’ai fait pipi au lit quand j’avais 10 ans] Mais une sorte de complicité dôle les lia. C’était trop peu pour l’appeler de l’amitié. C’était une sorte d’accord, on est sympa le temps qu’on travail ensemble. Mais bientôt la police s’en mêla et bientôt une jeune femme October. Et Cassidy s’était amouraché d’elle. Il allait tout faire foirer. Et c’était encore une preuve pour Wayne qu’il ne pouvait pas travailler avec des coéquipiers. Mais l’heure n’était pas aux embrouilles… du moins c’est ce que Cassidy disait. Pour Wayne l’affaire était déjà foutue, même q’ils avaient persuadé October de coopérer avec eux. Le soir décisif arriva. La fille devait s’introduire dans le bâtiment et s’assurer que c’était bien la marchandise dont Wayne et l’autre avaient besoin. Cependant, une violente dispute éclata entre ces deux derniers. Tous les deux d’un tempérament explosif, ils se livrèrent à une bataille sans merci, et à la grande surprise de tous, Cassidy faillit y passer. Pour le démon c’était étonnant de s’être fait avoir par un humains mentalement dérangé, quant à Wayne, il n’arrivait pas à comprendre pour quoi il ne l’avait pas définitivement tué. C’est dans ces moments là qu’il se souvint de la petite religieuse, celle dont il ne se rappelait plus le nom. C’était presque comique. Un instant il s’imagina Cassidy en religieuse. Mais il avait le même sentiment qu’à l’époque. Une colère et une jalousie inexpliqué. Avec tout ce capharnaüm, Wayne menaça October qui fut incapable de jouer la comédie. La marchandise s’envola, la police arriva et l’affaire fut définitivement foutue en l’air. Au fond, Wayne était content. Un ultime tour joué à la police, et Cassidy et lui s’enfuirent. Le temps que les policiers se rendement compte du mensonge totalement naze qu’ils avaient racontés, ils étaient déjà loin, s’était juré haine mutuelle comme dans les feuilletons pour ménagère de plus de 50 ans. Après cet échec, Wayne rentra en Angleterre, là où il habitait depuis un bon moment. L’Islande il l’avait mit de côté et aux USA il ne prévoyait plus d’y aller. Sa relation avec Yoru Anays était totalement absente. Cette femme avait plus de 60 ans et le fait de se sentire rejeté et regardé avec dégoût lui fit désirer la vengeance. Ainsi Wayne se vit confier une autre mission aux Etats Unis du Coca. Quatre ans plus tard, l’homme avait embarqué l’avion pour aller à Los Angeles. Il devait trouver une certaine Erin Cooper la tuer et recevoir une grosse somme d’argent. Conscient qu’il y avait quelque chose d’étrange derrière tout ceci, il ne posa pas de question et s’exécuta une fois de plus. Parcourant les USA en long et en large pour trouver cette fille, il se retrouva à Cleveland. Là il rencontra Cassidy. Oui, le vieux Cassidy Graham qui n’avait pas changé d’un pouce, se fourrant toujours dans des histoires louches. Si le monde était petit, le danger qui rodait autour de cette ville n’y ressemblait pas. Ce que Wayne allait vivre durant cette année, chassant une fille à l’allure innocente, allait complètement le changer.



Résumé de ce qu'il s'est passé durant l'année dernière :




Famille :
Enya Brarick : Sœur jumelle dont il a découvert l’existence cette année il n’y est pas particulièrement attaché. C’est elle qui lui a raconté l’histoire de sa véritable famille. Ils ne se ressemblent pas, cependant Enya aime profondément son frère dont elle connaissait l’existence. Savoir qu’il y a eut quelqu’un qui lui a porté de l’affection pendant toutes ces années perturba énormément Wayne. Ceci le poussa à quitter l’Islande et de jurer une fois de plus de ne jamais y retourner.
Lily Kusochiky : Après les catastrophes de Cleveland, Wayne s’est retrouvé avec un enfant sur les bras. Lily n’avait rien d’humain et il aurait pu l’abandonner sans remonds. Il aurait pu si cet événement se serait passé il y a quelques années. Mais l’homme était devenu émotif. De plus, Cassidy s’était sacrifié pour la sauver c’est pourquoi Wayne la prit en change, faisant d’elle sa fille légitime.

Relations / Liens :
Kay Sorokin : Leur première rencontre dut étrange. Puis leur relation l’est devenue encore plus. Même si Wayne sait que la fille le trouve étrange, ils restent tout de même en bons termes. Ce n’est pas ce qu’on pourrait appeler une relation amicale. Wayne est pour Kay ce que la chenille est à la feuille. Même s’il est chiant, il peut la guérir de certaines plaies même si il est parfaitement conscient qu’elle peut s’assumer elle même.
Charlie Acher : Comme Lorie dit ‘Car je resterai, ta meilleure amie’. Charlie est quelqu’un de fort, de renfermé. Accro aux drogues et à la cigarette, il n’y a qu’avec Wayne qu’elle se laisse deviner certainement. Cette relation s’est construit très vite et pas vraiment intentionnellement. Même s’il a du mal à le reconnaître, Wayne affectionne énormément Charlie et la considère presque comme sa fille.



Autres informations


Joueur ou joueuse : Cucomber.
Personnalité de votre avatar : Billie Joe, Voyons, incultes que vous êtes !
Comment avez vous connu le forum ? Mamoth.
Commentaires ?Le plus dur reste à faire.


Dernière édition par le Lun 29 Oct - 13:26, édité 5 fois
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Megalyn Stabler
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MessageSujet: Re: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitimeLun 29 Oct - 11:58

Jamie Kusochiky 180494 Jamie Kusochiky 331414 Wouaw, quelle fiche Jamie Kusochiky 426888
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MessageSujet: Re: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitimeLun 29 Oct - 12:19

Et ait pas encore fini Jamie Kusochiky 268956 faut que j'arrête de boire. Merci ent out cas, cha me fait plaisir Jamie Kusochiky 503237
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Pearl Beckett

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MessageSujet: Re: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitimeLun 29 Oct - 15:33

Si j'ai bien compris, tu as recommencé ta fiche ? =)

En tout cas je suis fan Jamie Kusochiky 426888 Je la trouve super. On est captivé de A à Z ^^"
J'adore particulièrement le passage du monastère et de la petite religieuse Jamie Kusochiky 737668

L'objet préféré est pas mal Jamie Kusochiky 973655
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Leeloo
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MessageSujet: Re: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitimeLun 29 Oct - 16:36

WAAAAYYYNE ! Jamie Kusochiky 937539
Enfin, Jamie. Mais dans mon coeuwr ce sera toujours Wayne. Jamie Kusochiky 746216
{ Dans celui de Cassy, aussi. }
C'trop bien ce que j'ai lu jusque là. Jamie Kusochiky 398888
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Zachary Wardwell
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MessageSujet: Re: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitimeMar 30 Oct - 4:09

Jamie Kusochiky 654792 Tu viens d'illuminer ma grise journée Lip tu le sais ça ??
C'est trop bien !! J'aime j'aime j'aime Jamie (ahaha.. Jamie Kusochiky 585947 )
Je suis toujorus autant fascinée par ton stye d'écriture, je l'adore !
J'ai hâte que tu la termine cette fiche qui, effectivement, est très longue ! C'est une première pour toi Jamie Kusochiky 937539
Bon apr contre là c'est sûr hein je l'ai marqué sur ma liste de chose à faire, Jamie va se faire violer par un de mes persos lol Sûrement par Autum, après qu'ils aient comparés leur vernis mdr (dis donc ell en a du monde à violer elle..j'vais peut-être changé avec Zach alors)
Bonne continuation mon Bionicle Jamie Kusochiky 48281

PS : ton post avec Charlie était géant, j'ai adoré, ça valait le coup d'attendre !
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MessageSujet: Re: Jamie Kusochiky   Jamie Kusochiky Icon_minitime

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