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 • Un goût mièvre ... Parfum vermeille ? • [Pv: Hannah]

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• Un goût mièvre ... Parfum vermeille ? • [Pv: Hannah] Empty
MessageSujet: • Un goût mièvre ... Parfum vermeille ? • [Pv: Hannah]   • Un goût mièvre ... Parfum vermeille ? • [Pv: Hannah] Icon_minitimeJeu 10 Jan - 23:04

Tandis que le Soleil déversait ses rayons, inondant le monde de clarté, un jeune homme s'engagea dans les rues de Cleveland. Le visage sombre, le regard sévère sans omettre sa veste en cuir lui donnant un air de motard, Nathan avait don de paraître inamical en l'observant brièvement. Brièvement. Car nul doute qu'un observateur avisé noterait que la teinte de ses iris trahirait un coeur bien plus sympathique, un bleu d'azur, d'océan dont bon nombres de demoiselles ont chaviré à l'excès. L'humeur de l'ancien Don Juan n'était cependant pas du tout apte à reprendre les conquêtes tel un Alexandre désireux d'assouvir ses projets, non, Monsieur Fox ici présent avait le désir de s'offrir du bon temps. Quel meilleur endroit qu'un bar ? A peine eut-il mit le pied sur le pas de la porte qu'il reconsidéra son initiative. Etait-ce bien judicieux de faire face à la civilisation après les rumeurs qui circulaient sur son compte ? Qu'importe, aujourd'hui, il ferait ce qu'il souhaiterait. Employant sa main droite pour se frayer un passage dans le lieu des pêches, Nathan ne tarda pas à retrouver les joies de la nicotine et de l'odeur amère, flottant dans l'air, de l'alcool. Réprimant les senteurs, ses sourcils se froncèrent avant d'étudier l'aspect de la pièce dans laquelle il venait de pénétrer.

Grande, nul doute, il y avait de quoi mettre une vingtaine de personnes, pratique pour des événements importants. Coupe du monde et autres plaisirs éphémères de l'année. Ainsi, mise à part les quelques tables, sa vue lui indiqua la présence d'un bar avec l'assortiment des tabourets. La plupart se voulaient pris, les occupants jetant un oeil plein de dédain à cet étranger, tandis qu'un jeune homme nettoyant un verre avec l'aide d'un chiffon se trouvait de l'autre côté du comptoir. L'atmosphère lui parut soudain plus pesante alors qu'il s'avançait à travers le goudron gris qui polluait l'air. Le tabac, quelle peste ... Néanmoins, n'y avait-il pas un paquet de cigarettes dans ta poche Nathan ? Calmement, ce dernier arriva à proximité du tenant de l'établissement qui sembla s'intéresser de lui pour son plus grand plaisir.


"Bonjour, un café noir sans sucre je vous prie."


Continuant son même geste, c'est-à-dire de nettoyer ce pauvre récipient de liquide, l'homme au visage enfantin ne répondit rien. Il avait une tête à se prénommer Robert, en tout cas, c'était l'avis de Nathan. Ainsi, Robert décida enfin à donner signe de vie, se contentant d'annoncer le prix de la commande dont il encaissa immédiatement la somme avant de servir à Fox son tendre et cher café. S'emparant de la tasse avec délicatesse, il décida de battre en retraite en se dirigeant quelques peu vers le fond de la salle, prenant place sur le siège tout en soupirant. La vie devenait compliqué, diablement compliqué, paria semblait se lire sur le front de l'humain au destin tragique. Certes, pas digne d'une pièce de Shakespeare mais tout de même; perdre un ami et passer aux yeux de tous pour responsable des atrocités qui avaient pu avoir lieu sous prétexte qu'il était arrivé le jour exacte du chaos...

N'était-ce pas trop sur les épaules de Nathan ? Depuis quand devait-il assurer, tel un Prométhée, le poids de l'immensité ? D'accord, ce n'était pas le ciel dont il avait la charge mais le regard insistant des habitants était un châtiment bien injuste au vu de son innocence. Que faire ? Se révolter ou bien continuer à se réfugier dans le mutisme ? De toute manière, il n'avait aucun intérêt ni désir à entretenir un quelconque lien avec l'une des personnes présentes dans la ville. Ils en connaissaient la majorité, de noms, de réputations, par l'intermédiaire de Teri. Autrefois digne transporteur de courrier, il fournissait désormais un flot de détails sur les personnes de Cleveland.


("Fais gaffe au vieux Didier, il a toujours un fusil près de lui et il tire pour un rien. C'est son côté de chasseur. L'autrefois, il a allumé une poule en croyant qu'il s'agissait d'un fantôme accroupi. Paraît que la mère Bérénice, elle a pas apprécié du tout en voyant sa cocotte ressemblé à une pomme tombé d'un arbre… Pis, je crois qu'il taquine le pastis un peu trop souvent...")


Le vieux Didier, Nathan le voyait clairement depuis sa place. Un mètre et quelques, guère plus, un hobbit de Tolkien presque dont le visage parvenait à le faire frissonner sans qu'il ne parvienne à en comprendre la raison. Peut être que c'était dû à ses rides qui donnaient à son visage une sévérité effrayante, ou bien ses gestes lentes et tremblants pour boire son troisième verre de Martini Dry. Un instant, le regard de l'ancien chasseur fit face à celui de Fox mais très vite, il revint à sa boisson. Nathan songea à faire de même, buvant une faible gorgée de son café encore bien trop chaud. Son odorat s'était habitué désormais aux différentes odeurs qui pouvaient avoir cours, de plus, il décida de dégainer une taf de Lucifer. Un coup de briquet, et ses poumons furent emplis d'une fumée noirâtre, grisâtre. Où était Chris ? Mort ? Vivant ? Les deux ? Voilà la grande question qui l'agitait, qui le tourmentait durant ses longues nuits d'insomnies. L'heure de quitter cette ville maudite approchait, mais partirait-il seul ou accompagné ? Les réflexions de l'humain se prolongèrent de la sorte encore une ou deux minutes, la vapeur de son café continuant de s'échapper vers le plafond. Le brouhaha des conversations de comptoir ne parvenait plus à ses esprits tandis que sa tige de goudron au coin de ses lèvres continuait sa longue combustion. Expirant par le nez, Nathan fit partir quelques cendres de son objet éphémère avant de murmurer à son attention.


"Que faire, que faire, que faire ... "


Ses lèvres ne frémirent qu'à peine, son regard perdu dans le noir de sa tasse, Nathan offrait une mine absente et pour cause. L'univers du bar lui était désormais bien lointain, il s'était déconnecté... Nathan, un programme modifié de Msn ? Non, non, un jeune homme désespéré par la tournure des évènements. Il était pris dans un film en noir et blanc mais, personne ne lui avait filé le script ... Quel rôle devait-il jouer ? En avait-il seulement un ? Se massant fébrilement le front, il calma ses pensées. Si, non, arrête Nathan, ne débute pas les lamentations de Si. Si t'étais pas né, tu serais pas là. Si t’avais pas abandonné tes études, tu serais pas là. Si tu étais resté avec Chris, tu serais ou tu serais pas. Rien de plus, rien de moins ... Comparé aux alcooliques du bar, Fox avait le mérité d'offrir un contraste saisissant. Un jeune homme au prise avec son esprit tandis que d'autres sombraient dans le pêché du taquinage d'alcool ... Laisse béton.
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Hannah Leving

Hannah Leving


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Date d'inscription : 01/01/2008

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MessageSujet: Re: • Un goût mièvre ... Parfum vermeille ? • [Pv: Hannah]   • Un goût mièvre ... Parfum vermeille ? • [Pv: Hannah] Icon_minitimeDim 13 Jan - 21:25

Hannah, en marchant très rapidement à travers son appartement, prit en passant son sac, ses clés, son téléphone, ses kit mains-libres pour écouter la musique, une veste, et claqua la porte de chez elle le plus vite possible. Elle s'arrêta, posa toutes ses trouvailles par terre, se retourna, l'air affolée, vers la porte qui tremblait comme jamais. Essayant de garder la tête froide, elle attrapa son téléphone, et filma ce qu'elle pouvait, autrement dit, une porte qui, alors que l'appartement était vide, bougeait au risque de sortir de ses gonds. Jusqu'à ce que tout revienne au calme, elle gard ason téléphone fixé vers chez elle, puis alluma la lumière et enrengistra sa preuve. Une porte s'ouvrit, sur sa gauche. Un homme d'un quarantaine d'année sortit la tête de chez lui, sourit à la jeune femme, puis sa voix brisa le silence troublant qui s'était installé.

« Bonjour Mademoiselle... C'est vous qui faîtes tout ce bruit ? »

Hannah resta là, bouche bée, les cheveux en désordre à cause de sa bataille contre les meubles, qui bougeaient tous comme s'ils étaient tout à coup vivants, toutes ses affaires étalées devant elle. Elle regarda son voisin pendant une seconde, qui lui sembla en durer trente, puis un sourire de circonstance s'afficha sur ses lèvres :

« Oui, je suis désolée, j'ai couru pour pas rater mon bus, claqué la porte un peu trop fort et fait tombé mon sac... Excusez-moi... »

Le voisin, charmé, sourit à son tour et referma la porte, coupant Hannah qui s'excusa à nouveau. Elle reprit son téléphone, et ne put s'empêcher de regarder sa vidéo. C'était quoi, ce bordel ? Depuis quand les meubles tremblaient et la porte semblait défoncée de l'intérieur ? Elle se leva, s'approcha de la serrure, doucement, et remarqua des griffures sur l'encadrement de la porte. Elle hésitait entre des traces d'ongles et la porte qui, en tremblant, avait éraflé le bois... Peut-être était-ce les deux ? Elle s'approcha, prit une photo avec son téléphone, quand tout à coup la porte se remit à trembler sauvagement. Elle sursauta, recula machinalement d'un pas avant de se prendre les pieds dans son sac et de manquer de tomber dans les escaliers. Effrayée, elle attrapa toutes ses affaires, les fourra plus vite que la lumière dans son sac et dévala les marches trois par trois. Arrivée en bas, l'horrible bruit de la porte cessa. Elle sortit dehors, et mit sa main devant ses yeux à cause du soleil. Quelle heure était-il ? Son téléphone lui indiqua qu'il était onze heures, pourtant, tous les trucs bizarres semblaient avoir commencé quand il faisait encore nuit, vers six heures du matin... Alors que tout semblait s'être déroulé en moins de deux heures, il s'était en fait passé plus du double... Pendant plus de quatre heures, des tremblements avaient secoués son appartement, par période de quelques minutes à chaque fois, jusqu'à devenir plus intenses, au point de la bloquer chez elle... Enfin sortie, elle se dirigea vers le puit aux nouvelles, à savoir le bar...

Un jeune homme, dont elle ne vit pas le visage, entra deux minutes avant elle. Quand elle poussa la porte, de nombreuses paires d'yeux se tournèrent vers elle. Une jeune femme, dans un tel bar, c'était assez rare, ou alors les femmes étaient habillées d'une façon beaucoup moins... attirante qu'elle. Ne faisant pas attention, elle se dirigea vers le bar, duquel l'homme qui était rentré avant elle repartait, une tasse à la main. D'ailleurs, il était plutôt pas mal... non, elle devait se concentrer sur ce qu'il lui arrivait... Elle savait que dans la ville, les fantômes et autres énormités n'étaient pas très tabous... Et qu'il s'étaient passés des évènements étranges il y avait quelques mois de cela... Elle s'approcha du bar, posa ses coudes dessus, s'appuya sur eux, et fit machinalement une moue charmeuse pour s'adresser au barman, qui semblait aimer passer son temps à récurer des verres avec un torchon sale...


« Hum... Bonjour ? »

Elle pensa tout de suite qu'elle ne tirerait rien du barman si elle ne lui achetait rien...

« Un... Chocolat ? J'ai jamais aimé le café... » dit-elle aussitôt pour se rattraper, avec son éternel sourire d'excuse, qui d'ailleurs avait le don de faire oublier qu'un chocolat, dans un tel endroit, était rarement commandé...

Autour d'elle, tous les hommes, qui se faisaient appeler des chasseurs, comme les habitants le disaient, avaient une bière ou un café plus que noir entre les mains... L'un d'eux pourrait forcément lui dire quelque chose sur ce qu'il se passait chez elle... Elle n'aimait pas penser qu'il s'agissait d'esprits, mais c'était bien de s'en assurer, après tout... Ne sachant auquel parler, elle décida d'aller s'asseoir, afin de mieux voir toute la salle... Et puis, peut-être l'un d'eux viendrait lui parler, et cela serait beaucoup plus facile pour tout le monde...

Elle se dirigea vers une table de libre, et oh comme de par hasard choisit celle où s'était assis le jeune homme... Que le destin faisait bien les choses ! Elle s'assit donc pas loin de lui et lui adressa un sourire de courtoisie depuis sa table. Trifouillant ensuite dans sa tasse avec sa cuillère, elle releva la tête, les sourcils froncés comme si elle se demandait quelque chose, vers le jeune homme. Toujours avec son sourire charmeur, elle s'assit sur la chaise à sa gauche (à elle^^) qui était plus proche de lui.

« Euh... Excusez-moi ? Vous connaissez le coin ? » Puis, sans lui laisser le temps de répondre, elle continua : « Parce que en fait j'aurais voulu savoir, si j'ai un problème... bizarre chez moi, quelqu'un de la ville pourrait m'aider ? »

Maintenant, ca y est, sa tête lui revenait. Elle l'avait vu de sa fenêtre quand elle avait visité l'appartement de sa tante, après sa mort... D'ailleurs, plusieurs personnes, dans la rue, s'étaient retournées sur lui quand il était passé, et toutes n'étaient pas des femmes... De sa curiosité naturelle et hors du commun, en repartant, elle s'était approchée d'un homme et lui avait demandé ce qu'il savait de lui, pourquoi tout le monde le regardait étrangement...

« Il est bizarre » lui avait répondu un homme, avant que son ami n'enchaîne « Il me dit rien... C'est bizarre, il était avec un ami en arrivant, et là il est tout seul... Comme par hasard ! » avait-il affirmé en lancant des coups d'oeils appuyés à Hannah, comme lui lançant des messages « Il est bizarre ! Il est bizarre ! Il est bizarre !!! ». Après un rapide « d'accord, merçi », elle s'était éloignée, se disant que vivre dans cette ville serait étrange, avec tout le monde espionnant tout le monde... Mais maintenant, six mois plus tard, elle avait oublié ce défaut de cette ville, mais n'avait pas oublié ce « bizarre homme ». Bien évidemment, elle avait gardé ça bien profond dans sa tête, se gardant bien de lui raconter ce que les autres pensaient de lui...


[Désolée, j'ai improvisé =P Mais après tout, t'es pas censé savoir TOUT ce que tout le monde dit sur toi donc ca devrait pas gêner hein =) C'est la vie xD]
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