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 Trouble Games and Memories [J.Summer]

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Jamie Kusochiky
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Jamie Kusochiky


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MessageSujet: Trouble Games and Memories [J.Summer]   Trouble Games and Memories [J.Summer] Icon_minitimeVen 4 Jan - 23:22

Cela faisait quelques temps qu’ils marchaient en silence. Jamie n’avait pas songé à prendre une voiture, le commissariat était à un kilomètre du bar et il n’avait pas pensé aux jambes de la danseuse. Ce n’était pas vraiment le genre d’homme à se soucier des muscles des autres.
Il soupira un peu, voyant le bâtiment apparaître à l’horizon des débris de Cleveland. Le paysage avait perdu de son horreur en quelques mois à peine. Les voitures explosées et avec ces horribles traces de morsures avaient disparues. Il se demandait si Summer avait vu la ville dans la semaine qui avait suivit les explosions.
Jamie jeta un coup d’œil furtif à l’expression de la fille qui avait changé depuis tout à l’heure. La confiance et la curiosité s’étaient changé en crainte et ses yeux avaient perdu ce pétillement déterminé. Au fur et à mesure qu’ils approchaient leur marche perdait la rapidité du début. Mais l’homme, contrairement à l’expression hésitante qui s’affichait sur son visage était impatient. La fille aussi malgré une certaine peur n'allait reculer que devant la mort.
Cela faisait presque un an qu’il n’avait pas sentit la douce mélodie des balles sifflant à côté de ses oreilles et l’odeur du sang.
Est-ce qu’elle avait déjà tué quelqu’un ? Et si c’était le cas, est ce qu’elle avait ressentit la même émotion de grandeur que lui ? Jamie n’était définitivement pas normal. L’homme avec qui il avait grandi, Oncle Sam de par son nom débile sortit tout droit d’un film d’antihéros malheureux, lui répétait sans cesse qu’il avait ce regard de démon si effrayant quand il était possédé par un homme. Un homme avec des pulsions de démon qu’il n’arrivait pas à dominer… Pourtant Wayne avait très bien vécu avec on caractère agressif et cinglé. Il aimait choquer, il aimait qu’on le remarque sans pour autant être admiré. Dès l’enfance, le sentiment de haine face à toute forme d’amour s’était développée et c’était comme si son être entier s’était évanouit après la destruction de la ville. Cassidy Graham fut la première mort qu’il pleura, il adopta un enfant et pour couronner le tout, un horrible sentiment de culpabilité le hantait. Il était devenu cet être gentil, hypocrite et dégoûtant, comme un enfant ayant fait une bêtise et qui rentre faire ses devoirs consciencieusement.

Il lui fallait un peu de vacances sanglantes. Prendre du recul par rapport à qui il était devenu. Ne sachant toujours par pourquoi il est revenu à Cleveland alors qu’une vie criminelle parfaite s’offrait à lui.

Quelques mètres séparaient maintenant Summer et son coéquipier de l’entré du commissariat. Leurs yeux s’écarquillèrent lorsqu’ils virent une bonne dizaine de personne, dont au moins la moitié étaient certainement des démons. Jamie enfonça ses mains un peu plus dans ses poches, esquivant un sourire, ne sachant pas encore si Summer était au courant que les policiers ne gardaient pas leurs dossiers dans le bâtiment principal.
Il inspecta les lieux, avec son œil mafieux et dégradé par l’alcool et les coups pourtant encore si efficace. La nuit semblait calme. L’avenue Saint Lazare sur la quelle ils se trouvaient était bien éclairé à côté du commissariat. De là où ils étaient venu une boucherie éclairé la rue alors que de l’autre quelques lampadaires étaient cassé. Parfait. C’était par-là qu’ils prendront la fuite en cas d’imprévu. Les rues qui prenaient leurs sources de l’avenue étaient plus sombres mais certainement remplies de cochonneries et de démons.
Jamie se racla la gorge venant se placer devant Summer et la pousser un peu dans l’ombre pour que les policiers ne les trouvent pas bizarre de rester planté là à observer l’avenue comme s’ils préparaient quelque chose.
- D’habitude je n’ai jamais de coéquipier et le seul que j’ai jamais eut est mort mais ça devrai hypothétiquement et théoriquement bien se passer. Je suppose que tu as un flingue et je ne sais pas si tu as déjà tué quelqu’un mais dès que tu as la moindre hésitation tire et ne pense pas qu’il y a une vie derrière le cadavre que tu vas faire…
Il prit appuie contre le mur et sortit un paquet de cigarette, l’alluma en quelques secondes comme un geste un peu trop répété. Puis prenant un air faussement sérieux il regarda longuement la fille avant d’afficher un grand sourire et de commencer à étaler ses constatations.
- Le bâtiment où ils gardent les dossiers sont derrière celui là. La façon la plus pratique pour y accéder c’est de monter sur les toits. On mon là. Il montra une grande maison à quelques bâtiments du commissariat. On se débrouille pour pas se casser la gueule, on atterrit sur le commissariat, ensuite on saute par terre de l’autre côté sans se casser les jambes. C’est un court intérieur bien éclairé avec des caniches gros comme des chevaux. C’est pour ça que…
Il sortit un paquet de pilules blanches et quelques billets de dix dans un piteux état.
- Tu vas nous acheter du jambon ! Je t’attends ici et je réfléchi à la suite des événements sachant très bien que ça se passera absolument pas comment je le dis…
Il attrapa la main de la fille lui mit les billets et les pilules puis renferma le poignet.
- Et fait attention de bien coincer les somnifères dans la viande et surtout ne pense pas pourquoi j’ai des somnifères avec moi !…

Jamie rit un peu avant de croiser les bras et jouer avec sa cigarette coincé entre ses lèvres. A le voire comme ça aurait plutôt dit un échappé d’asile plutôt que quelqu’un entrain d’élaborer un plan dangereux en quelques minutes seulement. De toute manière il ne fallait pas s’attendra à du grand art en matière de stratégie. Il y est toujours allé au feeling et n’est pas encore mort, c’était une chose plutôt positive.

[Flash Back]

En plein jour devant le commissariat de Cleveland, Wayne s’était accroupit à côté de la porte observant les officiers qui entraient et sortaient sans vraiment le voir ou alors le considérant comme un handicapé. Quelques mètres plus loin Cassidy toussait fortement et lançait des « qu’est ce que tu fais cinglé ! » quand personne n’était dans les barrages. Puis enfin, après dix minutes de comportement bizarre Wayne sautilla vers son coéquipier et lui fit un clin d’œil triomphant.
- Ils ont des vieux guns avec seulement 5 tires qui peuvent être fait à 3 secondes d’intervalle maximum. La poupart des officiers ont moins de 30 ans ce qui veut dire qu’ils sont nuls en matière de tire et surtout ils ne vont pas sortir l’arme avant 5 secondes de leur étuis qui est vraiment un vieux design aussi…
- Et tu peux dire ça seulement en dix minutes sans avoir touché les armes ? Tu te fou du monde… Lança Cassidy dégoûté du comportement débil et récurrent de l’autre.
- J’ai écouté ce qu’ils disent et puis l’étuis est en cuir, ils utilisent pas leur arme tous les jours, tu sais c’est comme les chaussures en cuire, au début c’est super dur…
- Bon d’accord, d’accord mais ça nous avance à quoi ? [/b][/color]
- Ca nous avance à savoir qu’on pourra pas les tuer tous…
- Mais on ne doit pas les tuer espèce de malade ! Il faut juste se procurer cette putain d’adresse où le crime a été commis !…
- T’as qu’à séduire une officière je sais pas moi… si tu veux pas écouter mes talents…
- Séduire une… mais…
Wayne se retourna, vit une jolie blonde en uniforme sortire et courra vers elle avec un sourire de malade qui ne pourra jamais gagner la confiance de personne. Cassidy l’observa de loin, un peu inquiet puis la jolie bonde sourit timidement en sa direction et le démon rougit.
- Cassy amène-toi ! Hurla Wayne en lui refaisant un clin d’œil effrayant. Je te présente October et malgré le fait que j’ai l’air louche, elle accepte de faire ta connaissance heureusement d’ailleurs…
Cassidy sentit le sang monter à son visage alors que la jolie blonde rigola un peu, tout de même méfiante.
- On aurait rendu le café d’en face super riche à force de venir rien que pour que Cassy te voies sortir du commissariat. Je suis désolé si ça sonne comme de l’espionnage mais c’est un garçon vraiment timide, depuis le lycée je lui arrange ses rendez-vous hein ?
Wayne mit quelques coudes dans les côtes de son ami pour que celui hoche la tête et l’inquiétude extrême qui brûlait dans tout son être fut interprété comme de la timidité par October. Pourtant Cassy était tout sauf timide. C’était un délinquant et il n’était jamais allé au lycée, pas plus que Wayne arrangeait ses rendez vous car 5 bonnes années les séparait. Pourtant ça semblait tellement vrai dans la bouche de Wayne qu’en quelques semaines October n’était plus méfiante et l’homme mentait toujours et inventait un passé passionant et commun avec Cassidy. Lentement ils apprirent la moindre chose sur cette fille et enfin, au bout d’un mois, elle leur fit visiter tous les bâtiments du commissariat.
- Par effraction ça n’aurait prit qu’une nuit ! avait lancé Wayne un jour alors que Cassidy respirait lourdement, ne sachant pas comment expliquer à son coéquipier qu’il n’aimait pas October qu’en apparence mais qu’elle avait vraiment prit possession de son cœur.
[Fin du Flash Back]


Jamie essayait de se rappeler en détail l’architecture du commissariat mais il laissait un peu trop vagabondé sa mémoire du côté sentimental de cette histoire. Qu’est ce qu’il détestait cette fille tellement bête pour le croire et qui pourtant lui avait volé son ami. Cassidy était trop émotif mais il ne l’était jamais quand Wayne rodait autour de lui.

- Dépêche-toi, il est 11 heures, à minuit je crois qu’ils changent de gardiens à l’entrepôt des dossiers et ça serait embêtant de se retrouver avec le double de gens à tuer… Les balles ça coûte cher… Fit-il à l’intention de son nouveau coéquipier.
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Jude Summer
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MessageSujet: Re: Trouble Games and Memories [J.Summer]   Trouble Games and Memories [J.Summer] Icon_minitimeDim 3 Fév - 15:06

La nuit les entourait, mais ce n’était pas une de ces nuits douces et calmes que Jude aimait tellement autrefois, le genre de nuits qu’elle passait sur le pont du voilier de son père, à regarder les étoiles et les embruns, les cheveux au vent. Ou ces nuits où elle tirait Nate de son lit en s’introduisant dans son studio et l’emmenait dans le parc à côté, où ils passaient des heures à rire, à parler, et à s’embrasser. Non, elle avait compris depuis longtemps que les nuits à Cleveland étaient d’une autre nature. Pressantes, et dangereuses, recelant un ennemi potentiel à chaque coin de rue, dans l’angle de chaque rue. Et l’atmosphère, lourde, pesante … Ils marchaient depuis longtemps déjà, et la jeune femme était contente d’avoir troqué ses talons aiguille contre des chaussures plus adaptées à la marche. Elle avait fermé sa veste en jean, remontant le col de part et d’autre de son cou. Ses mèches de cheveux voletaient autour d’elle, et, malgré la peur qui l’habitait, elle était déterminée comme jamais. Le dossier de police constituerait un excellent départ pour ses recherches. Elle allait trouver le salaud (ou la salope) qui avait osé mettre fin aux jours d’Emma, qui, bien que n’étant pas un modèle de vertu, était un être humain. Et quand elle l’aurait trouvé … la colère, la soif de vengeance étaient des moteurs puissants, elle ne laisserait pas la peur prendre le dessus. Il lui suffisait d’oublier qu’elle allait faire un casse dans un commissariat de police, qu’elle risquer de se faire prendre, voir pire, vu ce qu’elle avait entendu sur la police de Cleveland. Et qu’en plus, l’homme qui marchait à ses côtés et qui allait l’aider l’avait un jour kidnappée, et était clairement un voyou, ce qui était un doux euphémisme pour qualifier un individu aux mœurs et pratiques très éloignées de la loi et de la morale. Non pas que Jude soit elle-même un modèle de vertu ni rien, mais bon, il y avait des limites. Ne pas penser à tout ça, juste à Emma, à son corps, froid, dur, à ses traits fermés, à ses paupières closes pour l’éternité. Pour elle, elle aurait été prête à toutes les folies. Et c’était encore vrai par-delà sa mort.

La ville était salement amochée dans ce coin-là. le corps de Jude fut parcouru d’un long frisson. Elle se rappelait … du cataclysme, de cette nuit, horrible. Les bâtiments éventrés, le sang, les cadavres. L’horreur. Et eux, ils avaient fui, ils n’en pouvaient plus. revenir dans ce cadre … ça ne la rassurait pas des masses. Et soudain, elle le vit. Le bâtiment en question. Elle s’y connaissait un peu en commissariat, son parrain était gradé dans la police, et si ses souvenirs étaient exacts, ils ne gardaient pas les dossiers dans le bâtiment même, mais dans un bâtiment annexe. Tiens, et si elle avait demandé à son parrain, tout simplement ? Non, il ne valait mieux pas le mêler à tout ça, il pourrait avoir des problèmes, et puis on ne savait pas vraiment quel genre de lascars étaient les policiers, et d’après Jamie, vu que c’était ainsi qu’il lui fallait l’appeler maintenant, il y avait une bonne part de démons là-bas. Bien. Sa main se porta instinctivement au revolver que lui avait donné le barman. C’était touchant et assez inattendu, et ça pourrait grandement lui être utile. Même si elle doutait de pouvoir s’en servir contre un être humain. Peut-être un démon, à la limite, mais … Oh, elle verrait bien, elle faisait tellement de choses qui ne lui ressemblaient pas ces derniers temps que si ça se trouvait, ça ne lui poserait aucun problème … Oui, enfin il ne fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. elle fut soudain poussée dans l’ombre par Jamie, qui se plaça face à elle. Remettant ses cheveux en place, elle le regarda. Bon, il avait un plan ? A sa question, Jude sortit son arme, la regardant de près pour la première fois. Petite et légère, parfaitement adapté à son usage personnel. Elle lança un regard à son coéquipier :


Je ne me suis jamais servi de celui-là. On vient de me le donner. Avec des balles en argent si je ne m’abuse. Mais je connais quelqu’un dans la police, et j’ai déjà eu l’occasion de m’exercer au tir. Je veillerai à laisser ma conscience de côté en cas de danger immédiat.

Et le pire, c’était qu’elle était on ne pouvait plus sérieuse. Replaçant son arme à la ceinture, elle le regarda allumer sa cigarette. Elle eut un plissement de nez réprobateur, mais bon, c’était sa santé pas la sienne, et puis elle n’était pas dans le vent, donc sa fumée de n’incommodait pas. avec attention, elle écouta son plan, très clair, très simple. Elle réfléchissait, c’est pourquoi elle ne réagit pas quand il lui mit le fric et les pilules dans la main. Elle n’avait aucune envie de savoir pourquoi il sa baladait avec ce genre de chose sur lui. Cepdant, elle savait une chose. D’autorité, elle prit sa main à lui et lui refila ce qu’il venait de lui donner.

Okay Casanova, le plan me va, mais c’est TOI qui va te charger d’acheter la bouffe pour les clébards, parce que d’une, tu as plus la tête et la dégaine de quelqu’un ayant des gros chiens que moi, j’ai plutôt une allure de végétarienne, tu vois, et de deux, je ne suis pas à tes ordres.


Elle n’avait pas peur, pas du tout, et lui lança un regard d’avertissement.


Et en plus, l’odeur de la viande crue me rend malade, alors à toi de voir.


Ce fut elle qui croisa les bras et s’adossa au mur, à côté de lui. Il n’avait pas l’air très décidé à partir. Bon, autant lui dire ce qu’elle pensait du plan.


Sinon, c’est okay, j’ai fait assez de sport dans ma vie pour arriver à faire toutes ces acrobaties sans me casser quoi que ce soir. Et après ….

[ Flash-Back ]

Je peux vous aider Mademoiselle ?

L’année précédente, à Parma. Au commissariat de Parma pour être exacte. Jude, sur son trente et un, robe de cocktail noire, chaussures à talons et sac à main assorti, cheveux lâchés, faisait en effet sans doute un peu décalée dans le décor ambiant de drogués et autres prostituées. La personne qui venait de lui parler était le policier de l’accueil, une petite trentaine, blond, souriant, les yeux verts. Lui rendant son sourire, Jude s’approcha, ses talons claquant sur le carrelage, alors que tout le monde la regardait passer. Elle faisait son petit effet …

J’ai rendez-vous avec le capitaine Alex Summer, pouvez-vous me dire où je pourrais le trouver ?
Le capitaine Summer ? Il n’est pas un peu vieux pour vous ?

Jude partit d’un grand éclat de rire, qui mit le policier dans ses petits souliers.

Ben quoi, c’est vrai …
C’est mon parrain, et il devait m’accompagner à l’opéra.
Vous aimez l’opéra ?
Disons que c’est un pari qu’il a perdu, et que j’avais le droit de lui faire faire ce que je voulais. Je me suis dit que le traîner à l’opéra serait très drôle.
Je vois …

Soulagé, le petit flic ? Mmh, apparemment. Amusée, elle reposa sa question :

Savez-vous donc où je pourrai le trouv…
PUTAIN DE MERDE INSPECTEUR KELLY JE VOUS AI DIT QUE NON, VOUS NE POUVIEZ PAS M’ACCOMPAGNER !
Ah, il est là je crois !

Elle se tourna vers l’origine de la voix pour voir effectivement son parrain, qui était en train de crier sur l’un de ses agents. Mais s’arrêta tout de suite en la voyant.

Baby J, qu’est-ce que tu fais là, attifée de la sorte ?
Mmmh … on devait aller à l’opéra ce soir …
Mince, j’avais complètement oublié. Je ne peux pas, en plus, je suis sur une affaire …
Tu ne t’en tireras pas comme ça !
On ira une autre fois mais … Jeffrey, voulez-vous ôter vos yeux du décolleté de ma nièce ?

Etonné, elle se retourna vers le policier de l’accueil, qui piqua un fard.

Je …
Vous allez l’accompagner à l’opéra, tenez, plutôt que de vous rincer l’œil …
Oh, non, ne t’inquiète pas, Oncle Alex, je vais appeler Nate, et on ira tous les deux.
Ah, oui, ton petit ami … ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu. Bin, bon, très bien, passez une bonne soirée …

Et elle de partir, jetant un clin d’œil malicieux au pauvre Jeffrey, qui ne savait plus où se mettre.

[ Fin du Flash-Back]


… j’occupe les mecs de l’accueil et tu les assommes par derrière. Un jeu d’enfant.

Il lui suffirait de se débarrasser de sa veste en jean, d’ouvrir sa chemise sur ses sous-vêtements et de la nouer sur son ventre, et le tour était joué, ils n’y verraient que du feu. Elle sourit, puis se tourna vers son coéquipier.

Alors, qu’est-ce que tu attends ? c’était pas toi qui disait qu’on devait se dépêcher ? Zou !

Elle prenait de l’assurance, la petite Baby J …
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Jamie Kusochiky
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MessageSujet: Re: Trouble Games and Memories [J.Summer]   Trouble Games and Memories [J.Summer] Icon_minitimeLun 4 Fév - 21:39

Jamie arqua un sourcil. Elle se croyait donc vraiment dans Mrs et Mr Smith ? Il soupira un peu, fourra les pilules dans sa poche arrière, la dévisagea avec un air déçu de violeur désappointé par sa proie. Une petite pucelle dans le monde du danger, il ne manquait plus que ça. Il faisait ami-ami avec une fille sortit de son illustre passé de drogué malade, qui se croyait dans un film où tous les méchants sont des pervers hétéro qui aiment la dentelle sur les petites culottes.
- « Ecoutes… »
Il passa une main dans ses cheveux décoiffés, comme soudainement éclairé par une lumière divine, l’évidence lui vint à l’esprit et son âme de guerrier téméraire de dissipa à la première parole de la fille. Et en plus, l’odeur de la viande crue me rend malade.
Et l’odeur de la mort, et la sensation de yeux-escargot se promenant sur son corps d’inconsciente. Il n’allait pas lui faire la morale, il pourrait tout simplement aller acheter cette foutue viande lui-même, se soumettre aux envies de cette… cette végétarienne dégénérée. Cassiyd avait beaucoup de classe lorsqu’il s’opposait à ses plans. Il avait surtout le don de ne pas énerver le Wayne, si susceptible, avec un ego si étrange qui faisait de lui un ami fidèle de la solitude et un dégoûté éternel de sa propre personne. Il n’y avait que les autres, ceux qui s’opposaient à lui, qui lui rappelaient à quel point il était un déchet, un lourd atome au passé nucléaire. C’est pour cela qu’il n’a jamais apprécié le travail en équipe, sauf avec Cassidy qui lui rappelait un peu moins, le profond dégoût qu’il avait en se regardant dans un miroir…

D’ailleurs, la fierté en témoignait, plus encore que sa coiffure de mauvais goût, qui faisait de lui un portrait parfait d’un anarchiste avec en laisse un chien pouilleux et enragé. Mais ce n’était pas parce que cette fille lui rappelait ses crimes, qu’il ne regrette pas le moins du monde, ou des passages assez sombre de son existence tragi-comique, qu’il s’était tut dans l’ombre de ce mur moisit et moite. Jamie venait tout simplement de se rendre compta à quel point elle l’énervait, profondément, à la folie. Qu’est ce qu’elle pouvait bien lui faire, elle qui croyait amadouer des démons avec une paire de seins et un clin d’œil alors qu’ils pouvaient s’offrir toutes les illusions du monde ? Elle pourrait bien raconter qu’il s’appelait Wayne et qu’il étai une sorte de tueur en série mais qui la croira ? Et à qui le dira-t-elle ?

Il avait paniqué pour rien. S’engageant dans cette aventure qui ne pouvait lui apporter que des informations déjà vues. October Tessa, policière, la case suicide coché parce qu’elle avait trahi la police déjà corrompue, pas de rapport d’autopsie, dans le meilleur des cas une photo du corps, un corps qu’il fut le premier à découvrir. Si Cassidy avait des informations, il ne les aurait pas fourrés dans son dossier, pour qu’il se retrouve de nouveau dans ce commissaire empestant le démon et une autre sorte de cupidité que celle des humains.

- « Ecoutes, je ne veux pas savoir ce que tu es entrain d’imaginer, ou comment tu comptes user de tes charmes médiocres… Le fait est que… »

Le ton avait changé. Il parlait plus lentement, avec moins de soif d’aventure et d’information qu’il y a à peine quelques minutes. C’était une toute autre personne, plus réfléchie effroyablement plus méchante dans sa façon de prononcer les syllabes, de fumer et de contempler le portrait stupide qui s’offrait devant ses yeux. Encore un espoir sous forme de femme, espérant résoudre un mystère dans une ville comme Cleveland. Mais après tout, il faisait exactement la même chose, avec peut être plus de tact, avec un espoir plus discret, pour ne pas être trop déçu le moment où tout finira mal, car ça finira mal. Il en était conscient, malheureusement ? Heureusement ? Summer ne l’était pas.

- « Je m’en vais. Je n’en ai que faire d’une fillette dégoûtée par la viande crue mais prête à descendre des démons, espérant encore une autre issue. Rends-toi compte, nous ne sommes pas dans Country Strike, il n’y aura pas une autre chance après le GAME OVER, lorsque tu te rendras compte que tu es morte. »

Jamie se releva du mur contre le quel il s’était adossé, sortit les pilules de sa poche les posa sur la poubelle à proximité, peut être tentera-elle quelque chose d’elle-même. Puis d’un pas nonchalant il commença à s’éloigner non sans une certaine irritation. Elle était plus haute que lui, c’était nul, il se sentait déjà miteux sans qu’en plus elle ait des centimètres en plus. Mais peu importe.
Un silence glacial s’installa, avec le bruit rythmé des pas de l’homme. Puis une sonnerie de téléphone retentit, il décrocha s’arrêtant un moment. Non pas parce qu’il en avait besoin pour décrocher, mais parce qu’il était trop blasé pour continuer de marcher d’avantage.
Un court intervalle passa avant qu’il prononce des mots bizarres.
- « « Je suis devant le commissariat, attrape ta Beretta et amène-toi qu’on en discute tranquillement. Prends aussi quelque grenad-ines et du gaz à dodo[….] Non je me moque pas [….] »
Jamie raccrocha avec force. C’était comme si une force maléfique l’empêchait de fuir devant la possibilité d’obtenir le dossier d’October.
- « « Bonne nouvelle. » Chuchota-t-il en allumant un autre de ses tubes à poison. « Tu n’auras pas besoin d’acheter de la viande ou de t’exhiber. On aura un peu de compagnie. »
Il s’accroupit contre le mur, à quelques mètres d’elle, ayant une terrible sensation qu’il y aura un peu plus de sang sur la moquette que prévue.
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MessageSujet: Re: Trouble Games and Memories [J.Summer]   Trouble Games and Memories [J.Summer] Icon_minitimeJeu 21 Fév - 11:56

Il la laissait tomber. Une petite voix à l’intérieur d’elle-même lui demanda pourquoi elle ne s’en était pas rendu compte plus tôt, que ça ne les mènerait nulle part ? Il la prenait pour une dégénérée coincée et abrutie, et elle le prenait pour un pervers sans neurones réfléchissant uniquement avec sa bite et son flingue. C’était évident qu’ils n’avaient rien de Bonnie and Clyde, de Starsky et Hutch, ou de Chapeau melon et Bottes de cuir. Elle, l’étudiante propre sur elle, essayait d’apprendre les règles de ce monde, complètement nouveau pour lui, qui détestait qu’on la prenne pour une oie blanche, et lui, l’ancien truand, connaissant toutes les ficelles, et qui détestait qu’on le prenne pour un con. Leur collaboration était vouée à l’échec depuis le début, ils n’avaient rien à voir l’un avec l’autre, ils venaient de deux mondes différents, avaient des façons de penser différentes, un passé différent, un vécu différent, des motivations différentes, des méthodes différentes, et la somme de tout ceci ne pouvait donner lieu à rien de vraiment construit, ça, c’était clair et net. Il semblait évident qu’ils se disputeraient, que l’un taperait sur l’autre (et pas forcément dans le sens dans lequel on pense, vu leur rencontre passée), ou l’un allait violer l’autre … On pouvait penser à pas mal d’issues différentes, mais une réussite sans anicroche, sincèrement, pas du tout. C’était aussi probable que Georges W. Bush avec un cerveau, que Dean sortant avec Sam, d’un homme politique non intéressé par le pouvoir et l’argent, que Paris Hilton non vulgaire, qu’un alligator dansant la gigue en plein milieu du palais de Burningham avec Arnold Schwarzeneger en tutu. En clair, impossible. Et non, Jack, même pas improbable. Le jour et la nuit ne pouvaient collaborer, le noir et le blanc … Tout ça n’allait pas ensemble. Comme les cigarettes de mauvais goût avec les baskets bien astiquées de la jeune femme. Ils n’avaient rien en commun. D’ailleurs, Jude ne lui faisait pas confiance.

Alors pourquoi ? Parce qu’elle avait un besoin vital de ce dossier, et qu’elle était prête à tenter n’importe quoi pour l’avoir. N’importe quoi, même s’associer avec un mec complètement taré qui l’avait autrefois kidnappée. Elle le voulait, ce dossier, elle le voulait, et elle l’aurait, bordel ! Il la rapprochait de la vérité, de la raison de la mort d’Emma, du pourquoi elle avait tout claqué, tout quitté, de la vengeance, de la paix, du calme, de la rédemption. Comme s’il y avait un retour en arrière possible. Elle avait choisit la pente descendant aux enfers, et, en lui demandant de l’aide, elle avait passé la vitesse supérieure, appuyé sur le champignon, et descendu encore plus vite sur … the highway to hell. Ça ne lui faisait pas peur, tenter de se rompre le cou à sauter de bâtiment en bâtiment, affronter des flics armés et furax, voir même des créatures qui n’étaient même pas humaines. Elle n’en avait rien à faire, des risques qu’elle prendrait, de ce que ça lui coûterait, tout ce qui comptait, c’était qu’elle reste en vie suffisemment longtemps pour qu’elle trouve le coupable et qu’elle le tue. Après, plus rien ne comptait. Il pouvait advenir d’elle à peu près n’importe quoi. Elle n’avait pas vraiment pensé à l’après jusqu’à ce moment précis.

En effet, après, quoi ? Quand elle aurait trouvé ce mec et lui aurait réglé son compte. Elle retournerait à ses études de droit après avoir enfreint la loi de toutes les manières possibles et imaginables et pris une vie ? Elle pourrait exercer le métier d’avocate après ça ? Et même, pourquoi continuerait-elle ? Elle avait largué son copain, avec qui elle aurait pu passer le restant de ses jours, et quand elle rentrerait, si elle rentrait un jour, il serait probablement déjà recasé, voire fiancé, voire marié. Sa famille … elle ne les voyait plus depuis longtemps, et son parrain serait assez grand pour se débrouiller tout seul. Quant à ses amis … sujet épineux auquel elle préférait vraiment ne pas penser, car trop douloureux et trop incertain. Entre Allison qui jouait les rebelles en disant qu’elle n’avait pas besoin qu’on la protège, Kyle qui jouait les durs un instant et craquait complètement celui d’après, et Tom qui essayait de tenir le coup au milieu de toute cette pagaille, ce n’était pas franchement la joie. Encore une fois, Jude se demanda si elle n’aurait pas mieux fait de revenir seule. Ce n’était pas un endroit et une ambiance pour eux. Et pour elle non plus, d’ailleurs.

Parce que quelque part en elle, elle savait que Jamie avait raison. Qu’elle n’avait rien à faire là, qu’elle ferait mieux de décamper, qu’elle était complètement paumée, une novice, qu’elle n’avait pas sa place dans cet endroit, qu’elle était beaucoup trop naïve, encore idéaliste, et qu’il fallait qu’elle redescende sur terre. Oui, d’accord. Elle n’avait aucune expérience pour tout ce qui était magouilles en folie et à plus forte raison, démons. Mais elle voulait apprendre, elle ne demandait que ça, elle voulait se fondre dans le décor. Elle le voulait plus que n’importe quoi d’autre au monde, elle voulait pouvoir venger Emma, elle voulait qu’elle ait sa revanche par delà la tombe, et elle en serait l’instrument. Elle voulait faire partie de ce monde, et le plus tôt serait le mieux. Elle avait commencé en intégrant l’un des bars les plus mal famés et les plus fréquentés de la ville, le velvet Dog, et en y bossant trois à quatre soirs par semaine en tant que danseuse. Franchement, pour se rapprocher de l’ambiance lourde de menaces, pleine de perversion, de « sex drugs and rock’n roll » de la ville, on ne faisait pas mieux. Mais l’intégration était difficile, elle le savait bien, même si ses déhanchements étaient grandement appréciés par la gent masculine qui peuplait le bar, elle n’arrivait pas à se fondre dans la masse comme les autres danseuses, qui blaguaient avec les clients, leur offraient des clins d’œils aguicheurs, voire passaient sur le bar pour danser … Elle n’avait rien de commun avec elles, elle n’était pas aussi désespérée, n’avait pas eu la même (non) éducation, et surtout, elle avait peur, une peur horrible de ce qu’elle ne connaissait pas.

Alors non, elle ne répliqua pas à Jamie d’aller se faire foutre, qu’en matière de « charmes médiocres », il devait sans doute plus s’y connaître qu’elle, vu sa propre dégaine et qu’il n’y avait sans doute que des thons finis qui acceptaient de se laisser toucher par lui, qu’il pouvait aller se faire foutre, encore une fois, avec son pote, là, qu’il semblait tellement adorer. Non, ça, elle aurait pu le dire, mais elle ne le fit pas. elle perdit juste son sourire, et la flamme décidée qui habitait ses yeux disparut deux secondes. Elle regarda ailleurs. Charmes médiocres … L’image de l’homme qui habitait maintenant son appartement s’imposa à elle. Matthew Collins, qu’il s’appelait. Ils s’était recroisés, depuis, et, à chaque rencontre, elle n’avait pu s’empêcher d’éprouver ce sentiment d’infériorité dévorant. A chaque fois, après, elle demandait à faire des heures sup. pitoyable. Lamentable. Mais elle n’avait pas d’autre solution. Alors, se prendre ça dans la figure de la part de quelqu’un d’autre, forcément, ça ne pouvait pas faire que du bien. Futile ? Puéril , non, c’était seulement une question d’ego. Et de raison d’être. C’était devenu son gagne-pain. Et puis merde. Elle lui tourna la dos, ses yeux tombant sur la boîte de pilules qu’il avait laissé. Et si elle les prenait , qu’elle les avalait toutes une par une , des somnifères pour chien, sur un organisme aussi fluet que le sien, ç’aurait sans doute un effet immédiat et sans retour. Elle s’endormirait juste, là, au milieu de nulle part, et ne se réveillerait jamais. Qui la pleurerait ? Personne. Sa main se tendit, agrippant la boîte. Ce serait rapide. De toute façon, s’il n’était pas là, soyons clairs, elle n’avait plus aucun espoir d’attraper ce fichu dossier. Plus aucun espoir de retrouver le salaud qui avait tué Emma. Plus rien à faire, plus aucune raison de vivre. Alors, franchement, pourquoi hésiter ?

Non, elle n’avait pas le droit. elle ne pouvait pas abandonner. Pour Emma. Pour les autres. Elle ne pouvait pas faire ça. Il fallait qu’elle essaye, même seule, qu’elle tente le tout pour le tout, qu’elle meure dans la bagarre si ça devait se passer ainsi, mais il fallait qu’elle essaye. Quitte à mourir, au moins, elle mourrait en ayant tenté quelque chose. Okay, elle allait s’en tenir au plan prévu, mais seule. Ça n’avait aucune sorte d’importance, elle s’en sortirait. Et l’odeur de la viande crue ne l’avait jamais rendue malade. Elle allait se diriger vers l’échoppe, quand la sonnerie d’un téléphone l’arrêta. D’un bloc, elle se retourna, étonnée et exaspérée à la fois : ce con mettait une opération sur pied, discrétion, efficacité, et tout le baratin, et il n’éteignait pas son portable ? Quel crétin. Cette fois, elle n’allait pas le rater, mais ce fut lui qui parla le premier, s’accroupissant contre le mur. Okay, là, il faisait vraiment gangster de film. Il se croyait dans Sin City ? Elle détonnait un peu dans le paysage.

Un long frisson lui parcourut le dos, comme si elle pressentait l’imminence du danger. Ça ne lui disait rien qui vaille. Mais elle était prête. Elle s’adossa au mur, à côté de lui, et sortit délicatement l’arme que le barman lui avait offert. A la faible lumière, elle l’examina attentivement. Ça ne semblait pas être une arme comme les autres. Il y avait des symboles, gravés tant sur le canon que sur la garde. Il aurait plus eut sa place dans un musée ou chez un antiquaire que dans une armurerie. Il lui disait vaguement quelque chose, ce symbole en particulier, là, gravé sur le manche, mais elle n’arrivait pas à replacer où. Elle verrait bien. Lentement, elle soupesa l’arme, la fit passer d’une main à l’autre. En tir, elle n’était pas une débutante, mais elle n’avait jamais eu à le faire en situation réelle. Ça allait changer. Quand elle baissa les yeux sur Jamie et sur son énième cigarette, ses yeux brûlaient d’un feu intérieur. C’était parti. Il était temps de laisser l’ancienne Jude au placard. Sur le même ton bas que lui, elle demanda :


De la compagnie, des vieux potes à toi… Humains, démons, ou les deux ?
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