Oliver Maraval [Terminé]

• Identité

Nom : Maraval
Prenom(s) : Oliver Owen Oswald
Surnom(s) : Oli’, Ol’
Age : 25 ans
Signe astrologique : Bélier
Lieu de naissance : Denver, Colorado
Nationalité : Américaine

Statut professionnel : Aucun
Occupation : Chasseur

• Caractère / Psychologie & Physique

Caractère :
Ah, mais qui est Oliver ? C’est une très bonne question, merci de l’avoir posée. Commençons par les idées reçues, que je démentirai ensuite. Déjà, la plus classique : « c’est un porc ! Il ne pense qu’avec son bas-ventre ». (Dixit RB, elle se reconnaîtra XD) Faux. Bon, il est vrai qu’Oliver n’est pas très sérieux quand il s’agit de filles. Quand il débarque quelque part, et qu’une fille lui plaît, vous pouvez être sûrs que le soir, il en fait son casse-croûte. Non, non, il ne la mange pas, contrairement à CERTAINS (MC, si tu nous lis …), mais bon … Et le plus souvent, au petit matin, il la largue. Oh, des fois ça dure quelques jours, mais c’est très rare. Sa devise : Carpe Diem. Présenté comme ça, c’est vrai qu’il a vraiment l’air peu sympa ce mec. Peu sérieux. Mais en fait … c’est plus compliqué. Si Oliver est comme ça, c’est parce qu’il a souffert. Amoureux fou, il s’est fait jeter une fois qu’elle avait eu ce qu’elle voulait. Et depuis ce jour, il s’est juré qu’il ne pleurerait jamais plus pour une fille. Son cœur, il l’a donc doucement enveloppé dans du papier protecteur, a déposé délicatement le tout dans un coffre-fort dont il a balancé la clef. Enfin, son cœur au sens tomber amoureux, hein, parce que ce n’est pas un sans-cœur le Oliver j’aime faire des rimes). Non, c’est même quelqu’un de très sensible. Au cours des chasses, il trouve toujours le mot pour rassurer les victimes. Compréhensif et attentif sans en avoir l’air, il a en plus ce don qui fait que les gens retrouvent rapidement le sourire, que ce soit par ses conseils, par son humour ou juste par son oreille attentive. Il est également très attaché à ses proches. A sa famille, sa chair et son sang, même s’il en est loin, il ne se passe pas une semaine sans qu’il les appelle. Pour entendre les conseils et les anecdotes de chasse d’Owen, pour prendre des nouvelles de son chirurgien de sœur, pour parler méthodes de drague, voiture et bière avec son frère, et pour conseiller efficacement la petite dernière. Mais, surtout, il est attaché à Charlie. Son âme, son cœur, ses tripes. C’est simple, il pourrait crever pour lui. Il commettrait n’importe laquelle des folies s’il était en danger. Et, plus que tout, il est prêt tout et n’importe quoi pour le rendre heureux, juste pour le voir sourire. Ah, ça colle plus, hein, cette histoire de porc sans cœur et sans âme ! Idée reçue suivante ? « C’est un vrai gamin ». Arf, pas du tout, faux également, complètement et irrémédiablement. Comme Oli le dit si bien lui-même : « Si souvent j’ai l’air d’avoir quatre ans, c’est pour oublier que j’ai l’impression d’en avoir cinquante ». c’est vrai qu’à première vue … Toujours une blague prête, pas souvent de très bon goût ni de très haut vol d’ailleurs, toujours à chahuter, à faire des commentaires à la con, des grimaces … on pourrait croire. Mais il faut arriver à voir au-delà de ses blagues vaseuses. En temps que fils de chasseur, il a mûri plus vite que les autres. Et savoir que toutes ces horreurs existent et que vous devez protéger les gens de ça, c’est quelque chose qui vous rend adulte plus vite. Plus leur chasse. La vengeance. Perdre les siens, c’est horrible. Et tout ça, ça avait fait de lui un homme à part entière avant l’heure. Avec un grand sens des responsabilités. Encore faux donc. Quelqu’un d’autre ?
…
Plus personne ?
…
Je m’en doutais.

Plus grande qualité :
Son humour. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, ça fait quand même bien rire. Et puis ça détend les atmosphères trop tendues, ça séduit les filles ... c'est parfait !

Plus grand défaut :
Son bordélisme ? Bof, non, il retrouve toujours tout, c'est l'avantage du bordel organisé. Alors ... sa volonté de ne plus avoir de sentiments pour une fille. Parce qu'il n'aime pas ça, jouer avec les filles. Ca le culpabilise, même s'il le cache bien, refoulant ce sentiment et continuant. Et ouais.

Manie(s) :
Une irrépressible tendance à dire le plus de blagues possible en une seconde, surtout quand il a bu et surtout quand il y a une jolie fille dans les parages ? Sans aucun doute possible, oui. Le besoin de soutirer les informations nécessaires à son boulot par la manière la plus agréable qu’il soit ? On ne peut en douter. Quelque chose de plus disons, enfin moins … bref, un tic qu’il a est de jouer sans arrête avec le pentacle accroché à sa ceinture.

Plus grande peur :
Lui, peur ? Il n’a peur de rien ce brave garçon ! Non, plus sérieusement … plus sérieusement, sa plus grande peur est de perdre son frère-ami, Charlie. Et ils font un boulot à haut risque. Non, pour lui même, il n’a pas peur, mais ça, ça … ça lui tord les entrailles. Une autre chose, qu’il n’avouera jamais, c’est qu’il a peur … de tomber amoureux. Etrange peur, n’est-ce pas ? Oui, mais bon, Oli’, ça a toujours été un mec qui ne s’est pas pris la tête, il vit au jour le jour et profite de tous les plaisirs de la vie. Mais tomber amoureux, s’attacher à quelqu’un … Il a appris que, dans son métier, moins on s’attachait, moins on risquait de mourir ou de souffrir. Dur ? Non, réaliste, tout simplement.

Couleur préférée : Vert (vous connaissez une couleur qui va mieux à un superbe roux aux yeux émeraude ? )
Objet préféré : Le pentacle d’argent accroché à sa ceinture. C’est un cadeau de son père, qui le lui avait donné quand il était petit. « Il te protègera des esprits et des démons ». Il y avait crut, tout petit. Et même si maintenant il sait qu’il en faut plus, il ne peut s’empêcher de le considérer comme un talisman.
Film préféré : Ahah ! THE truc que personne ne sait sur Oliver, même pas Charlie : c’est que son film préféré est Titanic ! Il a pleuré devant sans pouvoir s’arrêter. Mais chut, c’est un secret.
Chanson préférée : Too Bad, by Nickelback

Apparence physique :
Comment arriver à décrire Oliver ? Apollon, vous connaissez ? Moi, abuser ? Jamais, j’oserais pas, et puis c’est vraiment pas mon style… Bon, ok, j’ai un peu exagéré. Mais pas tellement. C’est pas un sex-symbol le Oliver, pas genre les mecs body buildés aux sourires de star et dents tellement blanches qu’elles semblent fausses qu’on voit dans les magasines ou les séries américaines. Non, sa plastique n’est pas celle d’un mannequin. Et puis c’est moche u mannequin, trop froid, trop plastique, trop artificiel. Ce qui caractérise le jeune homme, c’est justement tout l’inverse : la vie qui habite incessamment chacun de ses traits. Son arme fatale, c’est ça : son charme. Parce que ses traits sont plutôt durs, comme taillés au couteau, pas du tout fins et délicats, mais animés par un feu intérieur. Il possède ce qui fait le succès d’un homme : le facteur x. ce petit je-ne-sais-quoi qui fait la différente et qui crée l’étincelle, le « ouah la vache ». si on ajoute à cela une chevelure en bataille rousse tirant vers le blond foncé – châtain clair, deux yeux rieurs d’un vert d’eau sublime ressemblant à s’y méprendre ç deux émeraudes à la lumière, un sourire irrésistible (entraînement intensif oblige) rehaussé de deux délicates fossettes on obtient Maraval Hunter fils, ou le chevalier de ses dames, selon l’humeur. Bon, là, vous n’avez que la tête. C’est pas mal, d’en avoir une, mes direz-vous, mais ça fait pas son homme. Alors Oli plafonne à 1m80, ce qui est à son humble avis la taille idéale (ouais, les filles aiment bien un mec plus grand qu’elles, elles se sentent en sécurité, mais faut pas qu’il soit trop grand non plus, ça leur donne des complexes « Et mal aux pieds à force de mettre des talons. Ah, les femmes … » dixit Oliver.). la chasse intensive lui a forgé une belle musculature, mais pas trop genre Hercule- déménageur de foire, non, juste ce qu’il faut pour rouler sous le T-shirt ou la chemise. Epaules et bras. Que reste-t-il ? Fringues ? jean la majeure partie du temps, puis, déjà dit, T-shirt, chemises, marcels, bref, des trucs pratiques pour la chasse mais suffisamment classe et stylé pour taper dans l’œil de filles éventuellement rencontrées en route.

• Histoire & Vie

Histoire :
Ah, l’enfance d’un fils de chasseur … Comment vous expliquer ce que c’est concrètement ? Un père qui voyage beaucoup, est absent souvent, n’est pas forcément là quand vous rentrez le soir en vous faisant voltiger (pour les plus petits) et en vous demandant : « Alors fiston, elle s’est bien passée ta journée ? Ton équipe de baseball a gagné ? », qui ne vous emmenait jamais voir de match de football américain … Oui, mais ça, à vrai dire, plein de petits garçons pourraient le dire : ceux dont les pères sont des hommes d’affaire très importants, ceux dont les parents sont divorcés, ceux qui ne connaissent même pas leur père. Ouais. En fait, non, ce n’était pas vraiment ça la vie d’un fils de chasseur. C’était votre père qui s’absentait es jours, des semaines entières, et voir votre mère se ronger les sangs sans savoir pourquoi, dire avec toute votre bonne foi de gamin et vos grands yeux tous mignons : « Mais t’inquiètes pas Maman, il va revenir Papa … ». Genre. C’était voir votre père rentrer complètement balafré, saignant de partout, avec votre grande sœur vous tirant par les épaules et vous emmenant ailleurs pour « pas que vous voyez ça, pas que ça vous choque ». C’était aussi, à la place des contes de fée qu’il était censé vous lire le soir, le récit de ses chasses. Où vous apprenez que non, le Bien n’est pas toujours vainqueur. C’était, quand vous aviez peur la nuit, pas un « T’inquiètes pas mon chéri, c’est rien », mais une main puissante vous tendant un poignard avec une lame en argent.

Oui, l’enfance d’un fils de chasseur était une chose étrange. Mais tellement enrichissante. Obligeant à mûrir vite. Trop vite. Il est difficile de l’expliquer et de le comprendre sans l’avoir vécu. On pourrait presque rapporter cela à ce que ressentent les enfants quand ils apprennent que le Père Noël n’existe pas. Traumatisant, totalement. Comme si un monde s’écroulait. Et bien c’était exactement cela et en même temps l’exact contraire multiplié par au moins dix. Parce que l’on apprend que tous les monstres des histoires existent vraiment. Et qu’ils gagnent parfois. Qu’ils sont partout. Et qu’ils ont faim. Très faim. Que la majorité des gens ne le savent pas. Et qu’il en faut d’autres, qui savent, pour les protéger. Ça sonne dur. De quoi détruire une vie. Et pourtant pas du tout. Tous les enfants d’Owen Maraval avaient survécu. Et se portaient très bien avec ça. Même Oliver. Surtout Oliver.

Il était le troisième. Avant lui, une fille, grave et sérieuse pour son âge (cinq ans) et un garçon de trois ans, qui regardait ce poupon aux cheveux roux se demandant quand il arrêterait de crier. Cinq ans après naissait la petite dernière. Le clan O’ au complet. Oliver a été bercé dès sa plus tendre enfance des réjouissances développées ci-avant. Mais il réagit différemment des deux premiers. Dès qu’il fut assez grand, à l’âge où tous les gosses jouent à la guette, aux cow-boys et aux indiens, lui, il jouait au chasseur et aux démons. Il adorait les récits de chasse de son père, lui demandant des précisions avec une mine très sérieuse et des yeux brillants d’attention et d »intérêt. Il prenait des notes, sur des petites feuilles de ses cahiers qu’il arrachait, puis les mettait dans un très gros classeur en cuir noir vieilli qu’il avait retrouvé au grenier. Et tr-ès vite, Owen fut certain qu’il venait de réussir ce après quoi il désespérait : trouver un successeur, quelqu’un qui reprendrait le flambeau, comme le voulait la tradition familiale. Ce fut à l’âge de dix ans qu’Oliver comprit qu’un lien particulier le liait à son père, quand celui-ci, rentrant d’une chasse, lui demanda de s’approcher et lui offrit ce pentacle en argent qu’il porte toujours à la ceinture aujourd’hui. Cependant, ce n’est pas pour autant que son père changea de comportement avec lui. Owen n’était pas quelqu’un de très expansif au niveau des sentiments, malgré sa gentillesse et son ouverture aux autres naturelle. Non, rien du papa poule. Et pourtant, il ne ressentait aucun manque. Parce que ce lien était réel et bien là. Et non parce qu’il ne savait pas ce qu’était un papa à la maison. Parce qu’il en avait un exemple juste la porte à côté.

A côté. Ses voisins. La famille Peters. Mr et Mrs Peters étaient amis avec Mr and Mrs Mavaral depuis que ces derniers avaient emménagé dans la maison voisine, alors qu’Opal était enceinte d’Oliver. Et, quelques mois après naissait Charlie. Les deux garçons se rencontrèrent donc immanquablement. Ils jouèrent dans le même parc, étant une fois chez l’un, une fois chez l’autre. Jamais l’un sans l’autre. Inséparables. On aurait pu les prendre pour des frères jumeaux, enfin avec un roux et un brun. Des faux jumeaux alors. Ils dormaient souvent ensemble, ils jouaient ensemble, faisaient leurs devoirs ensemble. Et cette complicité, que dis-je, cette fraternité allait grandissant au cours du temps. a jardin d’enfants, on ne pouvait pas les séparer. En primaire, ils étaient toujours l’un à côté de l’autre, se battirent côte à côte pour la première fois. Leur première brouille eut lieu dans ces années-là, lorsqu’ils tombèrent malheureusement amoureux de la même fille, aussi naïvement et purement que l’on peut le faire à cet âge-là. Leur dispute fut de taille : ils ne se parlaient plus, ne se voyaient plus en dehors de l’école. Cela n’inquiéta pas outre mesure leurs parents : ces deux-là étaient tellement liés qu’ils ne resteraient pas fâchés bien longtemps. Et ils avaient raison. Deux semaines après, il s’avéra que cette fille avait jeté son dévolu sur un autre. Oliver comprit à ce moment-là deux choses importantes : « être amoureux, c’est nul », comme il l’avait dit à sa mère qui avait éclaté de rire, et d’autre part, qu’aucune fille ne valait la peine qu’il se dispute avec Charlie. Leur amitié ne s’en trouva que renforcée. Et rien de ce genre ne se reproduisit, puisque de toute façon, il n’avaient pas les mêmes goûts en la matière.

Mais une question se pose : et à propos du surnaturel, qu’en était-il ? Parce que la famille de Charlie n’était pas vraiment au courant des activités du père d’Oliver. Et Charlie non plus. Le petit Oliver avait vite compris que tout cela restait entre eux. Tout le monde a des secrets familiaux, non ? Le leur était juste un peu différent. Un peu … particulier. Alors pendant de longues années, Charlie ne sut rien. Jusqu’au début de la pré-adolescence. A partir de onze ans, Owen commença à emmener Oliver chasser. Cela pouvait sembler jeune, mais il voulait apprendre, et Owen n’en était que trop heureux. C’était le début du collège, donc Oliver ne pouvait pas rater les cours. Donc, ces « sorties » ne se déroulaient que certains week-ends et jours de vacances. Le père emmenait le fils faire du camping. Alibi nul, mais qui fonctionnait du tonnerre et expliquait les quelques estafilades qu’Oliver ramenait de temps à autres. Son père ne l’emmenait à l’époque que sur des cas faciles. Basiques. Genre esprits vengeurs, etc. jusqu’à une erreur de jugement. Il avait treize ans. Il s’agissait d’un revenant. Du moins, c’était ce que croyait Owen. Mais il s’agissait en fait d’un démon. Qui s’en prit à Oliver, qui se défendit … comme il put, à coup d’eau bénie et de bribes d’incantations en latin. Mais il fut salement amoché. Quand son père le ramena à la maison, il était couvert de plaies profondes qui saignaient tout ce qu’elles pouvaient. Et … Charlie se trouvait là …. Dans la cuisine, à goûter tranquillement. Oliver comprit qu’il ne pouvait plus mentir ni se cacher. Qu’il était temps d’avouer. Ce qu’il fit dès qu’il fut en état de le faire. Et il n’oublierait jamais la réaction de son presque-frère : il lui avait rit au nez. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’Oliver ne riait absolument pas. A ce moment-là, il comprit. L’accepta. Au grand soulagement d’Oli, qui avait redouté avec la dernière des terreurs qu’il ne lui tourne le dos. Mais ce fut l’exact opposé qui se produisit en fin de compte.

Ils avaient désormais quelque chose de plus en commun (comme s’ils avaient besoin de ça). Ils avaient de longues discussions sur le surnaturel, faisaient des recherches, sur Internet, dans les bibliothèques, se constituant une solide base de données. Owen les emmenait dorénavant tous les deux (les parents de Charlie étant au courant à ce moment que Mr Maraval n’était pas un homme d’affaires voyageant beaucoup, mais un chasseur). Et les années passèrent ainsi. Le collège. Le lycée. Ah, le lycée ! les chasses de plus en plus dangereuses. Les bastons pour remettre des mecs à leur place, s’agissant d’Olivia aussi bien que de Sarah, la petite sœur de Charlie, qui avait le même âge que la sienne et en était quelque chose comme la siamoise. Les potes. Keanu. Mike. Artiban. Et Charlie, bien sûr. Les soirées. Et les filles. Ah, les filles … C’est très difficile à croire quand on voit ce qu’il est devenu maintenant, mais dans sa prime adolescence, Oliver ne savait absolument pas s’y prendre avec les filles, contrairement à Oscar, son grand frère, qui les enchaînait à une cadence effrénée sans même retenir leur nom, et à Charlie qui … faisait la même chose, mais en plus soft et en un peu plus modéré. Mais pas lui. Il était d’une timidité à faire peur. Jusqu’à LA fille. Jo. Il l’avait vu plusieurs fois à des soirées d’amis communs. Subjugué dès le premier regard. Amoureux. Fou. Mais malheureusement, ce n’était pas le cas de l’autre côté. Une fois qu’elle avait eu ce qu’elle voulait, elle était partie. Le laissant brisé. Déprimé. Amer. Une remède ? La tournée des bars. Et un tournant dans sa vie. Plus aucune fille ne le ferait plus souffrir. Jamais. Fini. Il suivait les traces de ses frères. Avec un autre style. D’autres armes. Et un atout majeur : un humour à toute épreuve. Dom Oliver était né.

Après ? Ses parents avaient insisté pour qu’il fasse des études. Pour s’intégrer à la société. Après, la chasse. Une fac de droit. Sa vie commencerait son diplôme en poche. Mais les choses ne se déroulent jamais comme prévu …



Résumé de ce qu'il s'est passé durant l'année dernière :
C’était il y a un peu moins d’un an. Le cataclysme de Cleveland, il en avait bien sûr entendu parler, mais il avait des études à finir avant de partir sur les routes. Il aurait donné pratiquement tout et n’importe quoi pour laisser tomber le droit et pouvoir voyager et enfin travailler. Pratiquement tout. Mais pas ça. Pas ce qui se produisit. Si c’était à refaire, si c’était possible de revenir en arrière, il offrirait de ne jamais partir en chasse. Mais ce n’était pas possible. Ça s’était passé de façon soudaine, inattendue et totalement imprévisible. Un soir, Charlie et lui étaient dans le salon, en train de prendre des notes sur … lui, c’était la transmigration des âmes, il s’en rappelait très bien. Pour une fois, Sarah était sortie sans Olivia, car cette dernière devait réviser un examen sous peine de se ramasser lamentablement. Elle le prenait plutôt bien, avachie dans le canapé. Vers … minuit ? une heure du matin ? Plus ? le portable d’Olivia avait vibré. Un rire avait échappé à la jeune fille et elle avait dit à Charlie que Sarah ne rentrerait pas, et que s’il était de la police, il s’appelait Matthew Collins et il était beau comme un dieu. Un éclat de rire avait secoué le salon. Et effectivement, elle n’était pas rentrée ce soir-là. en fait, elle n’était jamais rentrée. On avait retrouvé son corps dans une chambre d’hôtel. Elle était dévêtue, dans un lit. Morte. Aucune explication des flics. Elle avait juste … cessé de vivre. Dire qu’Oliver avait été abattu serait un pléonasme. Détruit. Anéanti. Sarah était comme sa sœur. Mais ce n’était rien à côté de Charlie. Il avait pris sur lui pour s’occuper de son frère. Ne le quittant pas d’une semelle, au cas où il lui viendrait l’idée de faire une connerie. Mais au-delà de la douleur, il y avait le désir de justice et de vengeance. Parce que les policiers ne pouvaient découvrir ce que ces deux-là avaient compris. Le mec beau comme un dieu. La chambre d’hôtel. L’absence de trace. Incube. Matthew Collins. Ils étaient parties. Plus rien ne comptait à part ça. Ils avaient pris la voiture, bourré le coffre d’armes et de ce qu’ils savaient sur les démons et autres créatures surnaturelles. Et depuis un an, ils détruisaient toutes les horreurs qui avaient le malheur de se trouver sur la piste qu’ils suivaient. Ils écumaient les bras. Et les filles … Le duo infernal, la tornade Peters-Maraval. Sex, hunt, and rock’n roll.

Famille :
La première personne qu’il faut mentionner dans la famille d’Oli’ est Owen Maraval, alias O père. Pourquoi O père ? Parce que tous les enfants ont un prénom en O. Lubie familiale. Mais ce n’était pas le sujet. Owen, donc, est chasseur, il a tout appris de son père. La chasse semble être une tradition dans la famille depuis la nuit des temps. Aucune idée précise de la raison exacte qui avait poussé le premier Maraval à se mettre en chasse. Mais depuis, le savoir se transmettait de père en fils. La mère d’Oliver répondait au doux prénom d’Opal. Que dire sur elle ? Elle avait rencontré son mari alors qu’il chassait. Elle travaillait dans un motel où il s’était arrêté et … bref, on imagine la suite. Aujourd’hui, elle travaille dans une bijouterie de Denver, et prend soin de ses enfants. Du mieux qu’elle peut. Oliver s’entend très bien avec ses parents, surtout son père qui lui donne pas mal de tuyaux. Il a par ailleurs l’étrange habitude de l’appeler par son prénom. Mais bon, c’est comme ça. C’est un truc entre eux deux, parce qu’ils font le même « job » sans doute. Quant à sa mère, et bien elle aurait préféré que son fils devienne médecin ou avocat, mais elle le soutient totalement, quoi qu’il fasse.
Viennent ensuite les frères et sœurs. L’aînée est une fille, Ophely, trente ans, et déjà chirurgien dans le meilleur hôpital de Denver. Elle est mariée et projette d’avoir des enfants. Elle et Oliver ont toujours été proches, et elle aime bien l’appeler pour prendre de ses nouvelles.
Comme le second, un fils, Oscar, 28 ans. Lui, et bien … qu’est-ce qu’il fait déjà ? pas grand chose, des petits boulots à droite, à gauche. Il sort avec une fille un soir et avec sa meilleure amie le soir d’après voir les deux le même soir … mais ils s’adorent tous les deux, et ne manquent jamais de faire la tournée des bars quand ils se voient.
Et enfin, la plus petite, même si tout est relatif, Olivia, 20 ans, qui étudie à Yale. Le cerveau de la famille. Qu’Oli’ a toujours protégé du mieux qu’il a pu. Et y est toujours arrivé. Elle l’appelle souvent pour lui demander des conseils dans ses relations amoureuses.

Relations / Liens :
Charlie Peters. Son meilleur ami. Son frère. Déjà beaucoup détaillé dans l’histoire. Ce mec est ce qu’Oliver a de plus précieux. Il serait prêt à n’importe quoi pour lui, même brûler éternellement en enfer. C’est inexplicable tellement c’est fort. L’amitié était dépassée depuis longtemps. Non, ils n’étaient pas gays, même si Oliver pouvait dire sans rougir et sans ambages qu’il aimait Charlie. Mais pas cet amour-là. Un autre, plus vrai, plus profond, on appelle ça la fraternité poussée à l’extrême. Et tant pis si personne ne comprenait. C’était entre eux deux et point final. Si sa famille était sa chair et son sang, Charlie était son âme, son cœur et ses tripes. Il avait tout claqué pour l’aider, et si c’était à refaire, il le referait sans aucun remord, sans aucun scrupule, sans aucune hésitation. Pour toujours et à jamais. Charlie et Oliver. Peters et Maraval.

Mais il faut aussi parler de Matthew Collins. Matthew. Oui, il connaissait son nom. Il connaissait pas mal de choses sur lui à présent. Ce fils de p**e démoniaque. Matthew avait tué la petite sœur de Charlie, Sarah. Qui était en fait comme sa propre sœur également. S’ils étaient sur les routes depuis un peu moins d’un an, tuant toute créature surnaturelle sur leur passage, c’était pour ça. Pour lui. Pour le retrouver et le renvoyer là où il aurait du être. Et le faire souffrir avant. Beaucoup souffrir. Par tous les moyens possibles et imaginables. Tout ceci n’était plus qu’une question de temps maintenant. En fait, il n’y avait qu’une chose qu’il ignorait sur Matthew : son apparence physique exacte. Juste de vagues descriptions. Mais rien de concret.

Et enfin, Rain Blackwood. Le rapport ? Les parents de la jeune fille sont des amis chasseurs de Owen. Alors les deux petits ont fait leur première chasse ensemble. Au début, ils s'entendaient bien, comme on peut s'entendre avec quelqu'un que l'on voit tous les 36 du mois, au détour d'une chasse occasionnelle. Mais leurs relations se sont vite dégradés après la "transformation ed'Oliver". En effet, à une soirée d'amis communs, il l'a draguée, de façon très ... et bien Olivienne de ses débuts. Il venait tout juste de se remettre de sa dépression et avait pris la décision de ne plus se laisser faire par les filles, donc était légèrement (hum) macho et pervers. Clash évident, il la prend maintenant pour une bonne soeur et elle piur un gros porc. ls ne se sont pas revus depuis l'année des 18 ans de Oliver.


• Autres informations

Joueur ou joueuse : Joueuse
Personnalité de votre avatar : Deviantart
Comment avez vous connu le forum ? Second compte [Jude Summer ]
Commentaires ? « Développe nous ça Oli’ … » Non, plus sérieusement, serait-il possible de mettre ce compte sur la même adresse mail que l'autre svp ? ce serait plus pratique. Ah, et si quelqu'un est tenté par des liens avec mon énergumène roux préféré, c'est sans problème ^^

La fin très vite. Il me reste la fin de l'histoire, le physique et le caractère ... à la fin du week end ?