• SUPERNATURAL - City of Fear •
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 A Little Mad Fairy Tale {PV}

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MessageSujet: A Little Mad Fairy Tale {PV}   A Little Mad Fairy Tale {PV} Icon_minitimeMer 31 Oct - 16:12

Dans la pénombre, une jeune fille courait. Ses pieds étaient si rapides que ses vêtements arrivaient à peine à suivre et sa jupe d’un rose pâle flottait dans l’air comme un papillon déchut. Ses chaussures à talons claquaient sur le sol difforme et irrégulier. C’était d’ailleurs étrange qu’elle ne soit toujours pas tombée. Son visage était pâle mais ses joues roses suggéraient qu’elle avait couru un long moment.
Sacha s’arrêta. Se pliant en deux, elle mit ses mains sur ses genoux, le temps que le souffle froid et abondant sorte de ses lèvres pourpres. Si elle n’avait pas eut ce sourire étrange aux lèvres, tous auraient crut qu’elle était poursuivie. Ses cheveux bouclés dansaient au rythme de sa respiration pendant que son œil agile scrutait les lieux. C’était une gare, abandonné dont les bâtiments étaient noirs et détruits. Des œuvres d’art. C’était surprenant pour une exposition, si non pourquoi détruire la pierre ? Sacha n’avait jamais comprit l’art abstrait mais ces bâtiments en ruines devaient sûrement signifier quelque chose de profond. L’âme d’un jeune homme éperdu l’amour, qui avec le temps se reconstruira pour aimer à nouveau. La gare remarchera un jour. Sacha en était certaine.
Entre les voies de chemin ferrées une multitude de plantes sauvages poussaient. L’endroit était vide et silencieux. Il n’y avait seulement le vent jouant avec les feuilles et la respiration de la jeune fille qui perturbaient le calme de cette colline merveilleuse. Car aux yeux de Sacha c’était l’endroit où le prince vint embrasser blanche neige et la délivrer de son éternel sommeil. Elle aussi elle voudrait s’y assoupir pour se réveiller avec 7 nains aimants dont elle essuiera les larmes et un prince charmant pendant à ses lèvres. La fille mit ses doigts sur ses lèvres et gloussa quelque peu. Ses doigts étaient glacés, il faisait froid et il n’y avait que ses lèvres qui semblaient garder une ébauche de chaleur. Elle s’accroupit, puis finalement se mit à genoux sur le sol rocheux et sale. Ses tripes lui faisaient mal, elle n’était pas de nature sportive, mais lorsqu’on y ajour des talons aiguille et un froid à surgeler un mammouth, Sacha avait l’impression que son corps était fait de glace et qu’il ne lui appartenait plus. Ses boucles de cheveux balèyèrent le sol, ce sol sur le quel ont marché tant de princes charmants.
Malgré que Cleveland soit une ville malheureuse, c’était une ville saine et gentille. Les gens y était meilleures qu’elle n’aurait cru. Cependant ils avaient besoin de son amour. Ches lui avait interdit, presque enfermé dans sa chambre pour qu’elle ne sorte pas dehors. Ils s’étaient déjà fait attaqué deux fois, mais grâce aux gentils gardes du corps, elle s’en est sortie indemne. Ce que Ches ne comprenait pas, Sacha l’avait depuis longtemps assimilé. Les démons sont des êtres qui souffrent et aussi injustes qu’ils soient, ils cachent en eux un part d’amour. Tous ont été un jour des princes charmants, et pour retrouver cette par de bonté cachée en eux, Sacha était prête à être la princesse de tous. Elle devait les aimer, si non, quel aura été le but de sa vie ?
Plus le temps s’écoulait, plus Sacha avait un sourire pourpre. Elle était presque se marbre. Le vent lent et pourtant si cruel caressait sa peau avec des aiguilles de glace. Le soleil n’était pas encore couché mais les ombres des arbres rendaient l’endroit sombre. Le grand astre semblait rester le plus longtemps possible avec la fille, pour la réchauffer du mieux qu’il pouvait. Même cette étoile, pleine de feu, à la surface de laquelle les explosions violentes jouaient une symphonie perpétuelle, avait de la bonté en soi. Reprenant quelque peu son souffle, la fille se releva lentement, sentant ses articulations dures à cause du froid. Elle secoua ses bras nus et plia ses yeux d’une joie étrange. Elle semblait oublier qu’elle avait courut pour échapper à des sortes de sauvages pervers, qui pour elle n’étaient que des malheureux en mal d’amour. Lorsqu’ils seront calmés, elle ira les voir pour leur expliquer le véritable sens de la vie. D’ailleurs les hommes semblaient exagérer. Pourquoi les démons tueraient des hommes alors qu’il y a d’autres animaux avec du sang ?
Sacha sourit, et dans ses rêves agonisants elle se construit dans son monde parfait, voulant faire de la réalité ce songe qui flottait dans sa tète comme une odeur mielleuse. Son souffle s’arrêta quelque peu et son corps froid fut prit de bien être. Des pas lents s’approchèrent d’elle. Dans son dos, deux hommes s’avançaient lestement, et deux trois petits ricanements se firent entendre. Ils lui firent des compliments sur sa jupe et ses souliers raffinées. Sacha sourit. Ses lèvres pourpres ne semblaient pas trembler de peur lorsqu’elle leur fic face. Le vent joua avec ses cheveux, avec ses vêtements et un semblant d’hésitation naquit dans les gestes des deux démons. Elle semblait trop confiante d’elle.
- Tu t’ennuis jolie poussin ? Veux tu qu’on te réchauffe ? finit par grincer un des deux en s’avançant d’avatage.
Sacha continauit de sourire. Il devait être en manque d’amour et ses yeux brillaient comme si jamais personne ne l’avait chérit. Voilà une nouvelle mission pour elle. Alors qu’elle n’était séparé de lui qu’à peine de quelques centimètres et qu’il s’était approcher pour renifler ses cheveux et se rendre compte qu’elle n’était rien d’autre qu’humain, la fille lança pleine d’assurance.
- Non, merci monsieur. Je vous remercie de votre demande. Mais si vous voulez, on peut parler de vos problèmes ! Je connais ce sentiment qui vous fait sentire misérable, pouilleux et sale. D’ailleurs je comprends très bien votre manque d’hygiène. Ne vous sentez surtout pas gêné ! Les hommes ne se lavent pas, et plus particulièrement quand ils n’ont rien à baiser. Ceci est donc la conclusion. Je ne pourrai pas satisfaire vos pulsions mais je peux vous aider à vous accepter et vous encourager à vous laver plus souvent !

Le démon resta de marbre, il renifla l’air comme pour voir s’il sentait vraiment mauvais. Sacha était fière de son discours. Les mots crus n’ont pas eut honte dans sa bouche car elle savait bien, il fallait s’adapter à chaque interlocuteur et cet individu a bel est bien réagit plus fortement au mot ‘baiser’ qu’au mot ‘pulsions’.

- Putain mais t’es barje ?! Tu sais que je suis pour me parler comme ça ?! hurla le démon en poussant la fille par terre.

Sacha tomba sur le sol rocheux et ses paumes entrèrent presque dans le sol. C’était donc ça la manière pour les démons pour exprimer leu gratitude ? Voilà pourquoi les gens disent qu’ils sont violents ! C’est juste une histoire de coutumes différentes. Au lieu de dire merci, ils poussent, au lieu d’au revoir, ils mordent certainement. Mais ils devrait avoir conscience que contrairement à eux, les humains son plus fragiles physiquement. Voilà un point qu’il faudra qu’elle élabore lors de leur discussion. Comme la jeune fille n’avait pas un trait de peur sur son visage, le démon s’accroupit, lui attrapant les cheveux d’une main et serrant sa poitrine d’un autre. Sacha rigola, c’était donc ça le grand secret du malheur des démons. Leur mère de les allaitait pas et c’est pour cela qu’ils étaient obsédés par les seins.
Le démon fronça les sourcils. Soit elle était barje et suicidaire, sois sadique. De toute façon il s’en avait rien à faire, la personnalité de la fille ne l’intéressait guerre. Ce qu’il prévoyait de faire ne mettait nullement l’intelligence de la fille en action.
- On devrait se cacher dans la maison là. J’ai entendu dire qu’il y avait des chasseurs qui… Commença le démon qui était restait en retrait.
- Me fait pas rire ! Tu as peut d’un quelconque chasseur ?! T’as oublié que je suis le fils de tel et tel (manque d’inspiration) et que les chasseurs, je les prends au petit déj’ ? J’ai pas l’intention de me cacher pour éventrer cette écervelée inconsciente !

Le monde parfait de Sacha n’avait pas entendu ces mots. La fille se concentra un peu plus pour continuer de sourire et ignorer la douleur froide de sa poitrine. De toute façon c’était évident. Après que le démon ait fini de lui dire bonjour de cette façon étrange, ils s’asseyerons et discuteront de l’amour et de l’affection. Cleveland était une ville sympathique, contrairement à Londres où les gens avaient peur d’aborder les autres, ou à Paris où les hommes avaient pleins se sous-entendus, ici les gens étaient directs. Et la franchise était le premier pas vers l’amour éternel et durable. Ce démon allait devenir quelqu’un de bien, Sacha en était sure. Il suffisait qu’il goûte à son monde rose pour qu’il comprenne que la puissance de sa violence sera anéantie par le moindre câlin d’enfant.

Elle commença à rire nerveusement. Elle sentait une petite larme monter, mais elle s’était interdit de pleurer. Casser son univers parfait était synonyme de la mort. Sa main se glissa par terre et attrapa une pierre plutôt lourde. Frapper le démon revenait à détruire la sérénité de son âme, mais le laisser faire, Sacha ne devait surtout pas y penser.
C’est dans ces moments que son père apparaissait et la sortait de ses ennuis. Elle se rappela qu’une fois, il avait fait fuir un malintentionné rien qu’avec sa parole. Le garçon avait les cheveux blonds comme celui du démon, et la fille pensa que ça pourra marcher.
- Petit impolie. Je connais ta mère, si jamais tu me fais tu mal, je lui dirais de te priver de jeux vidéos et de GLACE ! Alors arrête de me faire chier bordel de merde et va prendre des laxatifs parce que t’as une gueule de constipé de la vie…
Peut être la fin elle n’avait pas été prononcée exactement de la sorte par son père. D’ailleurs, Sacha doutait que son père ait dit cela un jour, mais l’effet ne fut pas tout à fait celui voulut. Les cheveux sur la tête du démon se dressaient et profondément outragé, il semblait vouloir arracher la tète de Sacha.
- Vous…vous voulez en parler ? Aimer tirer sur les cheveux c’est pas commun…
Tout en racontant n’importe quoi, la fille essayait de se défendre sans trop effrayer le démon. Et derrière, le second démon rigolait avant de prononcer un juron pas très original en apercevaient l’ombre d’un de ses semblables qui les observait depuis un bon moment.




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MessageSujet: Re: A Little Mad Fairy Tale {PV}   A Little Mad Fairy Tale {PV} Icon_minitimeVen 2 Nov - 22:06

Il avait encore passé la soirée au Red Eye. Parmi tous les endroits de la ville, ce club de nuit était l’un des seuls que Drew pouvait réellement apprécier. De l’alcool à volonté, une musique à faire trembler les murs, l’air imprégné de la fumée amère des cigarettes, et des créatures exquises qui dansent sensuellement sur la scène. Que pouvait-il demander de mieux, quand il se sentait déprimé et exaspéré par la bonne humeur idiote de ses semblables qu’il rencontrait dans les rues ? Ceux qui venaient ici étaient, pour la plupart, des solitaires, un peu louches, peu fréquentés, et surtout peu appréciés par les autres. Au moins, quand il venait dans cette boîte de nuit très particulière, il savait que personne ne viendrait le saouler ou chercher la justice. Chacun aspirait à un peu de solitude et de calme… Même si, il fallait l’avouer, l’argument qui tenait surtout la route étaient les magnifiques danseuses de ce club. Surtout une, qu’il avait déjà remarqué depuis un moment. Il l’observait de loin, surveillant le moindre de ses gestes, comme pour comprendre mieux l’indifférence et le mépris envers le monde entier qu’il voyait dans ses yeux sombres. Les rumeurs couraient à son sujet, comme quoi elle était redoutable, autant dans le camp des humains que dans celui des démons. Une rebelle au cœur de glace, lasse de la vie. Tout ce qu’il aimait. Mais pour l’instant, il n’était pas d’humeur à jouer à ce petit jeu. Il y avait trop de choses à gérer dans sa vie jusque là si calme.
Le démon longeait une ruelle lorsqu’il crut sentir une présence. Il regrettait dans ces moments de ne pas avoir l’ouïe et l’odorat des vampires ou de lycans, bien qu’il ne les appréciait guère, en général. Ce qu’il ressentait, lui, n’ayant pas hérité de ces capacités pourtant bien utiles, c’était trop flou et incertain. Mais c’était intriguant. Poussé par sa curiosité excessive, il fourra les mains dans les poches de son jean et tourna à gauche, changeant complètement de direction. Après quelques minutes de marche, il arriva enfin à la gare abandonnée de Cleveland. Un endroit sinistre, complètement ravagé et dévasté, le genre de lieu où même un rat n’oserait pas s’aventurer. Se frayant un chemin au milieu de tous ses débris, il plissa le nez dans une petite grimace dégoûtée. Mais qu’est ce qu’il venait faire là, bon sang ?! Il cherchait toujours des ennuis, c’était plus fort que lui. Alors qu’il pouvait passer son chemin tranquillement, il fallait absolument qu’il soit attiré par quelque chose, dans le sens opposé.
Plus il se rapprochait, plus il arrivait à sentir enfin qui était là. Deux démons, et une humaine. Il finit par les voir, mais ne s’approcha pas plus, restant dissimulé derrière une grande caisse en bois. Il connaissait l’un des deux démons, il avait déjà eu un ‘petit accrochage’ avec lui, ce dernier étant venu sur le territoire que Drew considérait sien. Ils avaient tous des instincts d’animaux… Le partage du territoire, les envies de traque, des impulsions assez bestiales. Mais ils l’étaient, au fond. Tous, sans exception. C’est pourquoi, au lieu de faire savoir qu’il était là et faire quoi que ce soit pour sortir la pauvre fille des griffes de ses égaux, Drew s’appuya sur un côté de la caisse, et croisa les bras sur son torse, un sourire en coin un peu sadique étirant ses lèvres. Pour une fois, il allait admirer le beau spectacle sans en être un des comédiens. Se mettre à la place du spectateur ne pouvait pas lui faire du mal.
Au lieu de crier et les supplier de la lâcher, la jeune fille se comportait de manière assez… inhabituelle et étrange. Il avait certainement dû rater une partie de leur conversation, mais c’en était pas moins amusant. Alors que celui que Drew connaissait, tirait les cheveux de leur proie en arrière, le démon aux yeux bleus prit le temps d’observer plus attentivement cette fille aux cheveux clairs. Elle était fort jolie, jeune, avait une allure fragile et délicate, et de longues jambes qui appelaient au péché. Drew finit par remonter son regard, sentant qu’il commençait à s’égarer. Il avait soudainement un sentiment de mépris envers ce démon qu’il détestait, question de mérite. Entendant la remarque de la fille, Drew se retint difficilement d’éclater de rire. La cerise sur le gâteau était l’expression colérique et humiliée de son ennemi. Pourtant, elle avait raison. Ce sale prétentieux, fils à papa, et abruti par-dessus le marché, ne méritait vraiment pas une proie aussi amusante et jolie.
Il se décolla de la caisse en bois et avança, se faufilant dans l’ombre. Le deuxième démon, celui qui accompagnait son grand rival, se retourna aussitôt, l’ayant remarqué. Mais avant qu’il n’ait le temps de réagir autrement qu’avec un juron, un couteau siffla dangereusement dans les airs et se planta dans son épaule, le faisant tomber à la renverse avec un grognement de douleur. En quelques pas, Drew le rejoignit et l’obligea à se relever, non sans brutalité. Alors que celui qu’il tenait fermement essaya de se dégager, sifflant comme un chat menacé, il empoigna le couteau toujours planté dans son épaule et l’enfonça un peu plus, le faisant hurler, un sourire sadique étirant ses lèvres alors que ses yeux se mettaient à briller d’une lueur diaphane et vicieuse.

« Mike, Mike, Mike… » murmura-t-il en secouant doucement la tête, son regard ancré dans celui du démon qui tenait la fille. « J’espère que tu ne m’en voudras pas si je te dis que je ne suis pas très heureux de te revoir dans les parages »
« Qu’est ce que tu viens faire ici, toi ? » siffla le dénommé Mike sans relâcher prise sur la chevelure de la jeune fille. « J’t’ai rien fais, arrête de me faire chier ! C’est pas ton territoire ici, alors casse toi ! »
« Tant de haine dans une seule phrase… » susurra Drew d’un ton serein mais moqueur. « Je promets que je ne te tuerai pas, ni toi, ni ton petit copain, à condition que vous fichiez le camp d’ici tout de suite. »
Mike éclata d’un rire mauvais, ses iris se mettant à luire d’un jaune effrayant, alors qu’un rictus déformait ses lèvres.
« Non mais pour qui tu te prends, bordel ? Le shérif démoniaque de la ville ? Je peux voir ta plaque ? » grinça-t-il en gloussant tout seul.
Ne répondant pas tout de suite, Drew renifla, l’air compatissant, et pinça les lèvres.

« Je crois que d’ici deux minutes, si tu continues de faire ton malin, tu ne seras plus en capacité ni de voir, ni d’entendre quoi que ce soit, Mickey. »
« Qu’est ce que tu veux, au juste ?! » répliqua son rival avec agressivité, tirant sous l’émotion les cheveux de la fille un peu plus en arrière.
« Que tu la lâches, que tu m’apportes un bon café noir sans sucre, et que tu disparaisses à jamais de cette ville. » répondit Drew avec sérieux, un grand sourire un peu idiot aux lèvres.
Mike siffla à nouveau et se releva, entraînant avec lui sa petite proie, bien décidée à ne pas se laisser provoquer ainsi par le démon. Voyant qu’il faisait un peu vers eux, Drew recula à peine.

« Hey, du calme, tu ne voudrais pas qu’il arrive des bricoles pas sympas à ton copain, n’est-ce pas ? » se dépêcha-t-il de lancer, l’air intrigué.
Mais au lieu de s’arrêter et de réfléchir à sa question, Mike avança d’encore un pas, avec un ricanement diabolique.

« Rien à foutre ! »
« Bien… »
Alors que son soi-disant ‘copain’, choqué par la révélation, eut tout juste le temps d’ouvrir la bouche, Drew attrapa le couteau et le sortit d’un geste vif de son épaule, tranchant la gorge de la créature. Le sang gicla telle une fontaine d’entre ses lèvres, tâchant en une fraction de seconde ses vêtements et coulant à flot sur les mains glaciales de Drew qui ne réagit pratiquement pas. Sans que Mike ne s’en aperçoive, il cacha le couteau dans la manche de sa veste, puis laissa le cadavre retomber mollement à ses pieds, ne quittant pas Mike des yeux. A aucun moment. Ce dernier s’arrêta, regardant pendant quelques instants le corps de celui que le démon venait de tuer devant eux, puis reporta son regard sur lui.
« Que comptes-tu faire maintenant ? M’assassiner avec ton super regard de la mort à distance ? Me jouer un mauvais tour de magie ? » lâcha-t-il d’une voix qui, malgré lui et tous les efforts qu’il faisait, tremblait. « T’es qu’un pauvre abruti qui sait pas ce qu’il veut, t’aurais jamais dû venir me déra… »
Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Une lame scintillante traversa la distance qui les séparait, plus vite que la lumière. Cette même arme qui venait de servir à tuer son copain, vola vers lui et se planta entre ses deux yeux, le faisant reculer en arrière et l’obligeant enfin à lâcher la fille. Il tomba par terre, immobile, sans vie.
« Je t'aimais bien, Mike. Mais ton problème à toi, c'est que tu savais pas la fermer au bon moment. »
Lentement, Drew releva la tête vers la fille et la fixa. Il n'avait pas envie de terminer le travail à leur place. Pas ce soir... Sans rien dire, il se détourna et commença à s'éloigner.
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MessageSujet: Re: A Little Mad Fairy Tale {PV}   A Little Mad Fairy Tale {PV} Icon_minitimeDim 4 Nov - 21:00

[Flash Back]

Les lumières des Champs Elysés n’atteignaient pas les petites fenêtres de l’appartement. Il y avait tout de même des petits néons, qui balayaient négligemment le verre sale. Il était minuit pile, la tout Effel commença à briller de toutes ses forces, comme toujours, c’était une belle routine de la ville parisienne qui chaque nuit offrait ses beautés et ses débauches. Il y avait quelques semaines, sa mère lui avait acheté un lecteur casette et des écouteurs énormes. Comme Paris, Sacha et Manon avaient, elles aussi, des habitudes. Lorsque la porte de leur appartement gris s’ouvrait, la mère mettait sa fille dans le placard avec les écouteurs sur les oreilles. Ce qui était bien, c’est Sacha qui n’avait pas peur du noir, Sacha qui n’est jamais sortit de ce placard, jusqu’à ce que sa mère vienne la chercher, Sacha qui écoutait une foutu chanson en boucle et qui serrait les dents, aux intervalles de la casette, où elle avait les cris de sa mère dans les oreilles au lieu de la musique. La sensation d’enfermement, le désir de changer et de sortir de la bulle rose, du foutu placard, saisissait son cœur à chaque fois. Ses mains se serraient, formaient des poings, et ses doits s’enfonçaient dans ses paumes à les transpercer. Elle tremblait. Elle n’avait pas peur du noir. Sacha n’avait peur de rien. Pas parce qu’elle était courageuse, mais parce qu’elle était consciente qu’elle n’en avait pas le droit.

[Fin du Flash Back]



C’était la même sensation qui parcourait les tripes de la fille. Malgré ce qu’elle croyait, son monde rose était loin d’être solide. A tout moment il menaçait de se briser comme du verre et de la laisser en proie à toute la violence dont elle avait secrètement envie. Mais Sacha se devait de garder un esprit serein et un optimisme qui semblait la brûler plus que lui rendre la vie facile. Il lui semblait que si elle laissait ses sentiments prendre le dessus sur le monde rose que sa mère avait eut tant de mal à créer, elle l’oublierait. Elle oublierait également son père, et les souvenirs de sa petite enfance reviendront hanter ses nuits.
Les voix et les cris elle les entendit à peine. Emporté avec le démon qu’elle voulait aider, elle sentait ses pieds trembler, sa contrariété augmenter. Il n’y avait qu’elle pour savoir à quel point c’était difficile de ne pas y penser, à ces mains qui l’avaient saisit, aux paroles raques et méchantes et aux voix qui semblaient haineuses. Elle n’avait pas d’explication optimiste pour cette situation, alors elle ignorait.
Ce fut un petit moment de désespoir comme il lui arrivait rarement, comme il lui arrivait jamais. Le démon s’écroula, mort avec une ‘fourchette’ entre les yeux, un autre un peu plus loin gisait dans son sang. Une sorte d’humain lui toucha le visage, comme s’il voulait dire ‘Putain, t’as vu qu’est ce que je suis fort ?!’. Puis il tourna ses pieds et commença à s’en aller. La raison exacte pour laquelle Sacha avait une forte envie que cet individu meurt, était inconnu même à Dieu. Tout son être n’était que contrariété, et au lieu de vénérer son sauveur, elle souhaita sa mort. Son cœur tout entier s’était dévoué à la prière. Qu’il tombe et se fracasse le crâne, qu’un chien vienne lui dévorer l’œil, ou qu’il camion l’écrase. Il ne méritait pas une belle mort. La fille trembla en regardant les corps étendus à côté d’elle. Toute cette colère ne dura qu’une minute et ce souhait de mort s’envola comme s’il n’avait jamais existé. Elle reprit son sourire éternel qu’elle avait malheureusement abandonné pendant quelques secondes et tout une histoire parfaite se créa dans sa tète.
Les démons étaient des fantômes, ils étaient déjà morts, avant même qu’ils la touchent. Et cet homme à qui elle avait souhaité la mort jadis, elle commença à l’aimer. De l’admiration à l’amour, de l’amour à la vénération, il était devenu pour elle le héros, la personne qui allait remplacer tous ceux qu’elle aima jusqu’ici et qui l’avaient abandonné. Alors qu’il s’éloignait, Sacha scrutait ses pas, ouvrant les yeux, tombant amoureuses dans son monde rose. C’était le pilier, énorme et dur qui allait soutenir ce qui avait frôlé la destruction. Il l’avait sauvé, et surtout il avait sauvé son sourire.
Sacha plissa des yeux. Sa haine s’envola, les corps à ses pieds lui semplaient presque appétissant lorsqu’elle se leva. Sa jupe pleine de sang était devenue plus lourde. Sa soi rose était devenu écarlate mais ce n’était qu’une chose éphémère. Elle enlèvera toutes les jupes pour lui ! C’est pour cela que s’essuyant les mains avec force, elle commença à courir. L’homme était pour Sacha ce que la citrouille est à Cendrillon, ce que le flageolet était au cassoulet, ce que le rose était pour les petites filles. Les choses perdraient de leur sens, Sacha perdrait ses sens s’il n’avait pas été là. Il était…
- Petit Boudah Rose ! Petit Boudah Rose ! ATTENDEZ BORDEL !

Les premiers mots semblaient un peu trop remplis de jouie, les derniers un peu trop de passion, et avant qu’il puisse se retourner, s’enfuire ou s’envoler, Sacha se jeta dans son dos, sentant la colonne vertébrale de l’homme craquer. Mais peur importe, c’était comme le bruit de la cape du superman. Il tomba, elle tomba et le regardant d’un air heureux et sucré, elle faisait presque peur. Pas le moindre traumatisme dans ses yeux. Aucune haine et aucune peur. Elle a vu des démons transformés en fontaine de sang et fut à quelques doigts [ha] de se faire violenter, mais pas la moindre trace de ces expériences dans son regard.
- Merci de m’avoir sauvé. Moi et mon corps parce que ces fantômes allaient me faire des choses malsaines que vous petit Boudah Rose n’aurait pas pu deviner. O que je vous admire, vous avez envoyé ces pauvres âmes au paradis des fantômes et maintenant ils reposent en paix. Et moi je ne suis pas tombé enceinte d’un CASPER. En plus, avec votre tète d’humble bonhomme, vous n’avez même pas profité de sa situation pour m’entraîner dans votre secte de sauveurs. Batman ? Superman ? Siperman? Pyrom… En tout cas vous n’êtes pas le Joker! Ca se voit que vous avez une âme gentille comme celle des nains de Blanche Neige. Et ensemble on pourra changer les conte ! Car on ne le sut jamais ce qui se passa pendant la nuit dans la maison de nains. Petit Boudah Rose est comme Simplet ! Simplet Rose ou Boudah rose ? Qu’est ce que tu préfère ma bi-biche sauveuse ?

Elle ne parlait pas. Elle hurlait. Fangirl, hystérique, barje. Elle était tout sauf victime traumatisée. Et lui, il avait comme un air de colère étonnée. Mais ce n'était qu'un air, Sacha en était certaine.

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MessageSujet: Re: A Little Mad Fairy Tale {PV}   A Little Mad Fairy Tale {PV} Icon_minitimeJeu 15 Nov - 23:10

A travers ces siècles passés, il en a vu des choses étranges, souvent confronté aux créatures très particulières, qui sortaient vraiment de l’ordinaire. Il avait toujours eu de la chance de tomber sur des exceptions. Cette fille, celle dont le regard reflétait une naïveté et une innocence enfantine qui le mettait hors de lui, était plus cinglée que tous les démons, vampires, lycans et goules qu’il avait pu rencontrer jusque là. Elle n’avait pas l’air menaçante, ne crachait pas du feu, et n’essayait pas de le tuer, mais le simple fait qu’elle parlait sans arrêt et qu’elle venait de se jeter sur lui, ce fut presque assez pour l’achever sur place. Il n’y avait pas beaucoup d’explications logiques face à ce comportement des plus bizarres, elle était une malade et une psychopathe humaine, voila tout. Drew n’était pas un psychologue pour évaluer son état mental et lui faire part de la gravité de la chose, mais le fait qu’elle n’avait pas du tout l’air de se rendre compte de ce qu’elle faisait, était tout de même… hallucinant. Tous les fous affirmaient toujours qu’ils ne l’étaient pas, après tout. Grognant quelque chose d’incompréhensible, le démon la repoussa sans la moindre douceur, ne se souciant plus de son air fragile qui avait réussi à l’amadouer il y a quelques minutes à peine. Tout compte fait, il aurait mieux fait de laisser Mike et son copain tranquilles, parce que le fait d’avoir sauvé cette folle, lui annonçait déjà le début d’un enfer qu’il n’était pas prêt à oublier. Elle lui filait déjà la migraine, il la sentait venir d’ici. De nouveau sur pieds, il épousseta sa veste, avant de lui jeter un regard haineux. Mais qu’est-ce qu’elle croyait ? Qu’il l’avait sauvé pour ses beaux… yeux ? Il n’avait pas des envies de meurtre ce soir, mais il commençait à changer d’avis. Elle ne serait rien d’autre qu’une gamine humaine de plus à ajouter sur sa liste de victimes. Cependant, il resta sans rien faire, et finit par faire un pas en arrière, pour garder une distance évidente entre eux deux. Qui aurait cru qu’une gamine à qui il devait manquer plus d’une case, bien qu’elle était assez jolie, pourrait lui faire peur ?

« Ce que je préfère ?! » répéta-t-il dans un mélange de rire et d’étouffement, complètement ahuri par ses paroles et encore plus son sourire absurde alors qu’elle venait de se faire agresser par deux démons au milieu d’une gare abandonnée. « Que tu la fermes et que t’arrêtes de te faire des idées, je ne t’ai pas sauvé, j’ai juste tué deux abrutis que je détestais ! rajouta-t-il dans un nouveau grognement frustré, se maudissant d’avoir mit les pieds dans cette foutue gare, et surtout, d’être venu déranger Mike à ce moment précis. D’accord, il le haïssait, mais il aurait très bien pu le retrouver un autre jour, où il aurait été seul, pour ne pas avoir à supporter ce genre de victimes qui croyaient qu’il était le gentil sauveur dans l’histoire. Rien que le fait d’y penser, il sentait déjà sa tête tourner de colère et de dégoût. Il avait déjà eu affaire à des humains qui étaient ce qu’on appelait ‘des cas sans espoir’, des suicidaires, par exemple, mais ce type là, celui auquel appartenait la fille devant lui… Jamais encore, jusque là. Il finit par pousser un soupir et recula encore, son regard glacial ne quittant pas celui de la gamine. « J’ai vraiment pas de temps à perdre avec toi, j’aurais mieux faire de laisser Mike en terminer, avant de le tuer. Pourquoi tu profiterais pas de ma gentillesse de ce soir, en disparaissant de mon champ de vision dans les prochaines secondes qui vont suivre, hein ? » demanda-t-il en essayant de lui adresser un sourire forcé, serrant les poings pour ne pas l’étrangler sur place. Bon sang, c’était dur de se retenir, mais pour une fois qu’il s’était juré de passer une soirée ‘normale’, sans avoir à courir après des sorciers et humains. Il avait droit à un peu de repos à la fin, oui ou non ? Les démons devraient avoir des congés, aussi… Il s’adressait à elle comme à une attardée, une échappée d’asile dangereuse qui risquait d’une seconde à une autre de se remettre à hurler n’importe quoi sur Blanche Neige. Mais au fond, il était persuadé qu’elle en était une, c’était la seule chose qui pouvait expliquer son regard pas du tout traumatisé, et son sourire béat qui restait collé à ses lèvres. Il aurait préféré tomber sur un vampire assoiffé de sang, ou un loup-garou affamé la nuit de la pleine lune, mais pas sur une dingue qui parlait des sept nains… N’importe quoi, mais pas ça.
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